Enfin bref, finit-il par poursuivre, il est mort et enterré, et le pire c'est qu'il va passer les mille prochaines années au fond de sa tombe à se rappeler qui lui a fait cette horrible coupe de cheveux - et c'est moi.
le pare-brise de la voiture était comme un gros oeil qui pleurait et s'essuyait,pleurait de nouveau,tandis que l'essuie-glace battait et s'arrëtait
C'est au milieu de la nuit que cela se produisit.
Un petit orage arriva devant chez moi vers deux heures du matin.
Idiot! me dis-je, dans mon lit, l'oreille tendue. Un petit orages ? Petit comment ? Un mètre de large, deux mètres de long, et concentré en un seul endroit ? Une averse venue mouiller mon perron, ne tombant nulle part ailleurs et s'arrêtant comme ça, d'un moment à l'autre ?
Et merde!
Car fantômes il y avait -- grands spectres d'antan, pâles, l'oeil noir, tordus comme de la guimauve à cause de l'angle sous lequel je les voyais, et qui gesticulaient et remuaient silencieusement le lèvres en attendant la musique de l'orgue, qui n'avait pas encore commencé.
On a si vite fait de résumer la vie de certains que ça n'est rien de plus qu'une porte qui claque ou quelqu'un qui tousse dans une rue obscure à une heure avancée de la nuit.
On jette un coup d'oeil par la fenêtre ; la rue est vide. Celui qui a toussé est parti.
"Faites fondre les fusils, brisez les couteaux, brûlez les guillotines - et les esprits malins continueront d'écrire des lettres qui tuent."
"Faites fondre les fusils, brisez les couteaux, brûlez les guillotines - et les esprits malins continueront d'écrire des lettres qui tuent."