La mort dans une boule de cristal

La mort dans une boule de cristal est le troisième volume de cette série, mais il peut malheureusement être lu sans avoir lu le deuxième. Je dis malheureusement car j'avais regretté que les personnages et leur histoire ne soient pas plus creusés dans le premier tome (Les étranges talents de Flavia dde Luce), et on voit bien que le second volume n'a pas fait progressé les choses de ce côté-là, pas plus que le troisième d'ailleurs.
L'intrigue policière est poussive, plutôt ennuyeuse, et j'ai eu du mal à suivre certains éléments de résolution (peut-être cependant parce que j'ai lu ce roman de manière un peu décousue comme il ne me passionnait pas).
Reste le personnage de Flavia qui est formidable et dont j'adore la façon de penser. Je serai triste de ne pas la retrouver dans la suite de ces aventures, mais j'ai vraiment eu trop de mal à finir ce livre pour persévérer dans la lecture de cette série.

Avant toute chose je vais revenir sur l'extrait de critique lu en quatrième de couverture. "Dans une ambiance feutrée, très "petit doigt en l'air", ce polar "so british" possède un délicieux air d'Agatha Christie. L'humour en plus." Rien de plus agaçant quand on se trouve dans l'Angleterre Victorienne de comparer l'ouvrage à Agatha Christie. Surtout que si on a lu les livres de la prolifique Dame on se rend compte que ses romans ne manquaient pas d'humour (et n'ont rien à voir avec celui-ci !).

Mais parlons du livre. Rien ne l'indique, mais ce polar est plutôt pour la Jeunesse, l'héroïne enquêtrice a des airs de Calpurnia avec tout son intérêt scientifique, le côté peste en plus. Mais c'est too much. Too much chimie, too much chipie, too much caricatural, ubuesque et grandilo-n'importe quoi. Bref, je ne lirai pas les autres tomes des aventures de Flavia et vais plutôt rouvrir un Agatha tiens.