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Critique de BurjBabil


J'ai pris un peu de temps avant d'émettre un petit quelque chose sur ce livre. Peut être parce que son style très particulier (difficile de le qualifier sans juger en même temps) m'avait rendu sa lecture assez difficile.
La fin d'ouvrage avec les futurs lieux de pouvoir m'avait laissé un peu sceptique, me donnant l'impression d'être dans un "cabinet fantôme" mais solitaire...
Il m'a fallu entendre Juan Branco reparler de Julian Assange pour me décider à faire quelques lignes. Comment reprocher à quelqu'un d'engagé de se substituer aux partis politiques qui ne représentent quasiment plus personne en dehors de la petite caste gagnante de la globalisation néolibérale ?
Son constat est bien sûr lucide :
"Modelés par des années de formations intensives, nos Princes, majoritairement masculins et d'extraction bourgeoise, se trouvent par ces vecteurs que l'on appelle les "concours" propulsés, l'âge adulte à peine entamé, en des charges de nature aristocratique, dont ils préserveront le bénéfice jusqu'à la fin de leur vie. Leur sélection est fondée non pas sur leur capacité à démontrer leur intelligence et leur culture, mais sur leur capacité à se plier à celles-ci."
Avec Julia Cagé, Thomas Piketty, Christophe Guilluy et d'autres (Hervé Kempf...) ils dessinent les contours d'une organisation de société pouvant advenir si toutes les forces capables de porter un vrai projet de société alternatif à celui qui nous conduit à la débâcle s'organisaient.
Ce livre peut être lu comme le "testament" d'un soutien de la première heure au mouvement populaire des gilets jaunes. A ce titre il est bien sûr diabolisé par nos maîtres et leurs chiens de garde médiatiques mais les 7 (décidément ! ) chapitres formant cet ouvrage constituent un passage obligé pour quiconque forme le doux rêve d'un vrai "monde d'après".
Pour le plaisir...
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