« Le daltonisme est un présent des Dieux ... Alors que les je-ne-sais-quoi voient le ciel en bleu, moi je le vois en vert et parfois en gobant mes figues ... Il m’arrive sans y songer de prendre un petit bout d’azur pour un fruit mûr ... J’ouvre la bouche, je l’avale et me voici avec du ciel dans les entrailles. »
Je me fais vieux, j’ai soixante ans
J’ai fait l’amour toute ma vie
Sans avoir durant tout ce temps
Pu satisfaire mon envie.
Depuis ma venue ici-bas
Rien jamais ne me fut propice
Mon vœu ne s’accomplira pas
Je n’ai jamais eu la chaude-pisse
« On mit en vente tout notre musée ... Toutes sortes d’objets indispensables ... L’avion si rapide qu’il permet d’être revenu au point de départ avant même d’être parti, avant même d’avoir l’idée de partir ... La pipe dite « auto-fumeuse » (...). Surtout on mit en vente les machines transformatrices ... La machine à transformer n’importe quel aliment en matière fécale ... comme un homme. »
Corne d’Auroch pris la détermination de s’instruire. Il s’abima dans la grammaire et désapprit les quelques rudiments qu’il possédait
Jamais il ne parvenait à remplir son devoir conjugal. Elle s’en consolait en s’asseyant sur sa figure et en s’y dandinant jusqu’au point culminant de la volupté.
En ce temps-là nous habitions Montmartre. Une maison miraclifique de sept étages par temps calme et de six les jours de bourrasques. Nous occupions tout l’étage amovible et l’avions baptisé "l’abbaye gré-du-vent", mais chez les pupazzi de pacotille on ne le désignait pas autrement que sous le nom de " tour des miracles " par allusion à la fameuse cour de malandrins.Des personnes de tous les sexes et de toutes les origines au sein de notre Camorra et tel issu de basse source se frottait à tel autre né de la cuisse de Jupiter. On vivait en communauté. On vivait en promiscuité.