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Je pense que l'on a tous un jour fait preuve de grossophobie, que ce soit de manière consciente ou non. Malgré nous, la vie et les médias font que la normalité, c'est d'être mince. C'est en lisant cette BD que l'on s'en rend compte finalement. Marie de Brauer nous raconte ici avec un humour pince sans rire son histoire, et plus particulièrement son rapport avec son corps et ses kilos « en trop » : les remarques des autres, les pratiques de la société, les nombreuses questions qui passent dans l'esprit des personnes en surpoids, etc. Une bd choc aux couleurs pétillantes qui prône l'acceptation de son corps !
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La bande dessinée est un excellent vecteur pour exposer, faire connaître l'obésité et la grossophobie. L'auteure évoque le regard des autres tout au long de sa scolarité jusqu'à sa vie d'adulte. Elle nous confie aussi son propre regard sur son corps. Elle est triste, en colère. Elle rapporte ses relations, parfois conflictuelles, entre sa mère et celles avec son père. Tout cela sans pathos ; même si elle nous livre l'ombre du suicide.
Adopter des modèles, s'engager sont de bons moyens pour rompre l'isolement. A plusieurs, on devient plus fort.
J'ai aimé sa détermination, son optimisme, sa bonne humeur.
Le dessin de Lucymacaroni complète le texte. C'est aéré et aérien. C'est une bonne leçon d'humilité et de courage.
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Ne jamais couler, être un bouchon de liège. Quoi que l'on nous dise, quoi que l'on nous fasse, résister, être soi et flotter.

J'aime énormément la collection graphique de chez Leduc et lorsque en mars j'ai vu que Marie de Brauer était présente au printemps du livre de Montaigu j'étais ravie de pouvoir la rencontrer et d'échanger avec elle.

Dans ce roman graphique elle parle d'elle. Avec un humour décapant, beaucoup de sincérité le tout porté par les planches hypers colorés de Lucy Macaroni, Marie nous livre son parcours pour briser les diktats de la minceur dans cette société où la grossophobie tient encore beaucoup de place.

Il lui en a fallu du temps pour s'apprivoiser, être en paix avec son corps : discriminations, régimes, remarques désobligeantes....

Un ouvrage à mettre entre toutes les mains pour lutter contre la grossophobie, ouvrir les esprits. Parce que chaque corps, quel qu'il soit, est beau et que chacun a sa place.
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Une BD sur le thème du surpoids, de l'acceptation de soi, du regard des autres...On suit le cheminement de l'auteure. J'ai adoré les illustrations, les couleurs acidulées. Il m'a manqué de la profondeur, l'histoire est survolée, manque de profondeur pour que je sois vraiment touchée par l'histoire.
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« Ne jamais couler », c'est une BD-témoignage pétillante, aux tons pastel, qui explique ce qu'est la grossophobie, comment elle peut être vécue et pourquoi il est important d'en parler. Un récit sensible, dans lequel Marie de Brauer ne mâche pas ses mots et elle a bien raison ! Si elle joue souvent sur l'autodérision et délivre des anecdotes avec humour, on se doute bien que derrière, elle a souffert. Gageons que le récit puisse sensibiliser un maximum de personnes.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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Je ne remercierai jamais assez les éditions Leduc d'avoir mis ce roman graphique entre mes mains.

Il y a des thèmes qui nous effleurent, qui nous touchent. Des thèmes personnels que l'on garde pour nous mais qui pourtant sont partagés par un grand nombre d'entre nous !

La grossophobie ! Qu'est-ce que c'est ? Une honte ! Un terme, une discrimination qui ne devrait même pas exister. Les personnes qui ont du poids, qui souvent malheureusement le vivent mal, sont jugées, montrées du doigt. Les mots ne sont pas tendres. Et bien souvent cette discrimination apporte beaucoup de malheur.

Avec ce joli graphique haut en couleur, Marie de Brauer nous livre son histoire, son vécu avec son corps qu'elle tente d'apprivoiser au fil des années. Avec beaucoup d'humour et d'autodérision, les mots sont posés.

Je vis dans un corps qui n'est pas le mien depuis quelques années. J'ai encore beaucoup de mal à accepter cette prise de poids soudaine qui est venue accompagnée mes douleurs chroniques et quotidiennes. Mon IMC dit de moi que je frôle l'obésité… J'ai dûtmal à trouver des vêtements à ma taille. Ces chiffres qui augmentent quand je recherche un jean me font tourner de l'oeil.

Alors oui, j'ai entendu des choses incompréhensibles. Comme de la part d'un médecin me disant que je saigne du nez puisque je mange des glaces (vous avez 2h pour trouver le rapport !). Des regards qui changent etc. Mais ce graphique est là pour faire changer le regard que nous avons sur notre propre corps et le regard que nous avons sur les autres.

Chacun est différent. Chacun a sa vie.

Merci pour ce joli graphique qui de page en page permet de changer le monde et ses mentalités !
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(SCO971) Dans cet album très touchant, Marie de Brauer nous parle de la grossophobie qu'elle a subi toute sa vie. Elle raconte son combat pour retrouver l'estime de soi., elle qui est allée jusqu'à envisager le suicide face à toute cette souffrance. le dessin tout en rondeurs et les couleurs très "girly" servent par contraste parfaitement la gravité du propos. Je dis oui à cet album pour la sélection Lycée.
(MAB971) Sujet grave, traité avec délicatesse. Oui pour la sélection lycée.
(LX971) le gros avantage de cet album autobiographique est le traitement léger, presque humoristique, d'un sujet grave, celui de la grossophobie et ses conséquences sociales et psychologiques. Je trouve personnellement dommage de survoler trop vite les épisodes ou anecdotes marquantes du parcours de vie de l'autrice mais cela permet de proposer du même coup un témoignage court et facile à lire. Plutôt oui pour la sélection en Lycée.
(IK971) Je ne suis pas rentrée dans l'univers créatif de cette auteure. le graphisme "girly" m'a rebuté et j'ai peiné à terminer un récit peut-être un peu trop superficiel et autocentré pour moi. A voir pour le Prix.
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"Ne jamais couler", c'est une énième pépite de la Foire du Livre de Bruxelles !

Ça parle de sa vie, de son vécu en temps que femme avec des formes... Bon ok, prononçons le mot interdit : en temps que femme GROSSE ! Ça y est, je l'ai dit !
On y lit son évolution, ses coups dur, sa méfiance envers les hommes (vous en connaissez beaucoup qui aiment les rondes ?), et on apprend avec elle à petit à petit s'aimer.

Pour vivre ce genre de combat avec mon corps, je vous confirme que ce n'est pas évident... Mais on s'accroche ! Car Marie est devenue une femme forte et militante (suivez la sur ses réseaux).

"Ça a forgé mon identité, ça m'a rendue triste, en colère... Ça m'a protégée, ça m'a saoulée. Ça fait partie de moi, tout le temps, depuis toujours."

En plus, c'est une super médiation pour en parler plus facilement à son entourage ! Car après avoir rencontré l'auteure à la Foire (très gentille, ouverte et à l'écoute), j'ai pu discuter de ce sujet épineux avec ma mère.

Bref, comme Marie, soyons des bouchons de Liège (allez lire pour comprendre)!
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Sans doute attendais je trop de cette BD. Ne jamais couler. Elle porte bien son titre. Elle reste à la surface.
Quand elle aborde la question des troubles alimentaires je me suis dit "Ah, enfin" Mais elle était déjà passée à autre chose.
Quand elle aborde la question du rapport aux hommes, même chose. Pfuit. Quelle caricature.
Sur un sujet grave et oh combien douloureux elle condense. Trop.
Soit cette BD s'adresse aux autres, ceux dont le regard et les commentaires accumulés, plus ou moins bienveillants, laissent votre estime de soi plus bas que terre, soit elle s'adresse à ceux, celles, qui vivent cela au quotidien. Dans les deux cas elle est trop succinte. Sans doute n'est-ce que le résumé de ce fameux documentaire, que j'ai cherché sans le trouver. Dommage. Dans les deux cas (pourquoi n'est il pas accessible sur le net ? Et pourquoi cette BD n'est elle pas un peu plus développée ?)
M'aurait elle aidée si je l'avais lu adolescente, ou jeune adulte ? M'aurait elle évité la valse infernale des régimes ? Je crains que non. Dommage.
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Un roman graphique débordant de vie, avec une héroïne à la fois pétillante et drôle. le thème de la grossophobie est brillamment traité par l'auteure. Au début, j'avais quelques appréhensions, mais rapidement, le sujet prend forme avec fluidité.

Malheureusement, nous demeurons dans une société qui ne tolère que faiblement la différence. Certains individus qui la composent peuvent très rapidement se montrer discriminatoires envers les personnes en surpoids. Cette discrimination se manifeste de diverses manières, les plus notoires étant souvent :

- sur les réseaux sociaux,
- dans le monde du travail,
- au sein de la famille…

Ce livre incite profondément à la réflexion et rappelle inlassablement l'importance de s'écouter soi-même, peu importe le jugement des autres.

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