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Documentaire autobiographique dessiné par Lucymacaroni pour mettre en lumière la grossophobie. Sur des déclinaisons de roses et d'un bleu lagon, on chemine au côté de Marie, de sa naissance à sa vie de jeune femme. Si la structure reste linéaire parfois simplette, le fond n'en demeure pas moins important.
Avec tristesse et colère, à l'instar de nombreuses autres discriminations, on constate que c'est toujours et encore le regard d'autrui qui juge et anéanti toutes différences.
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Dans cette bande dessinée on parle de la grossophobie, sujet encore une fois dur et d'actualité.
J'ai beaucoup aimé comment l'autrice arrive part ces mots et son humour, à montrer que malgré le fait que certaines phrases soit blessantes et percutantes, il ne faut pas s'apitoyer sur son sort.
Pour moi ces écrits m'ont vraiment fait réfléchir , je me suis rendu compte que l'essentielle c'est d'être heureuse, les « on dit » et les mauvaise langues trouveront toujours à redire dans n'importe qu'elle situation.
Et puis elle met aussi l'accent sur des phrases dites par les personnes en IMC normal qui pour elle peuvent paraître gentilles mais qui au final sont durs à accepter. J'ai trouvé cela important pour que ces personnes là se rendent compte de leur dire car ce graphique peut et doit toucher tout les lectorats ( aussi bien maigres que plus enrobés..).

Mais là où je me suis vraiment reconnu c'est quand elle parle de ses rendez-vous chez le médecin. Je me suis clairement vu dans ces scènes là et cela prouve que la grossophobie est vraiment partout et assez banalisé. Mais aussi que malheureusement les personnes en surpoids ne sont pas toujours pris au sérieux quand il est question de leur maux.
Lien : https://lalectricedyslexique..
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Une bande dessinée autobiographique, colorée, plaisante et courte. L'autrice ne souffre pas de surpoids, ni d'obésité. NON. Elle souffre de tous ces regards posés sur elle (entourages familial, scolaire, amical, social...). Elle souffre de grossophobie et nous partage son quotidien et ses états d'âme. J'ai aimé les dessins et les couleurs gaies, le lettrage, mais également le combat de Marie et la confiance faite aux lecteurs et lectrices à se livrer si intimement. J'aurais cependant aimé que l'ensemble soit plus développé et approfondi... Néanmoins, j'aurai à coeur de faire circuler cette BD, afin de participer modestement à la nécessité de cette prise de conscience collective sur la grossophobie.
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Avec une approche ludique et un humour décapant, Marie de Brauer nous raconte son histoire et son combat contre l'injustice qu'elle vit au quotidien, portés par les illustrations pétillantes de Lucy Macaroni. La mise en page est très libre, sans vignettes, avec un graphisme très coloré à dominante rose. Il se coordonne parfaitement avec la personnalité de l'autrice, jeune fille épanouie et pleine de vie.

Mais Marie est en surpoids. Et chaque jour, elle est confrontée au regard des autres et aux blagues déplacées : que ce soit pendant la pratique d'un sport ou d'une quelconque activité, ou lors de la recherche d'une relation sentimentale. Dans ce cas, son corps est souvent sexualisé. Sans parler de son rapport particulier à la nourriture ou la maltraitance par le corps médical. Comme si cela ne suffisait pas, tout ceci la conduit à s'autosabotter… Mais fort heureusement, elle ne perd pas son sens de l'humour.

Personnellement, cette BD documentaire a beaucoup raisonné en moi. C'est hélas criant de vérité.

À l'heure actuelle, on parle beaucoup de féminisme, d'inclusivité, etc., mais la grossophobie (qui touche quand même près de 8 millions de Français.) reste un tabou. Et on n'hésite pas à traîner les gros dans la boue, c'est même presque une chose normale. Reste à espérer que ce genre d'ouvrage bouscule les mentalités et augmente les prises de conscience.


Lien : https://energieholistiquenat..
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Quand je me suis rendue à la médiathèque ce mercredi-là je lisais une dystopie sur la grossophobie mais je n'arrivais pas à évoluer dans ma lecture. le thème et la plume étaient justes mais je n'arrivais pas à me plonger dans cette noirceur. Quand j'ai vu cette BD à la médiathèque je me suis dit que cette lecture serait pour moi la meilleure alternative pour grandir humainement sur ce sujet.
J'ai adoré l'humour cash de @mariedebr, son authenticité percutante et lumineuse. La beauté des dessins de @lucymacaroni m'a conquise.
J'ai aimé de suite l'explication de ce titre dès la première page de l'image présenter en couverture…
Bravo pour cette réalisation, pour cette sensibilisation, pour votre force à vivre au sein de cette société qui ne vous laisse pas votre place. Nul doute que ce livre trouvera sa place dans vos coeurs...

Est-ce qu'il te tente ? L'as-tu déjà lu ?

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Marie de Brauer s'est associée à Lucymacaroni pour parler de grossophobie dans une BD. Bien que j'aime beaucoup le travail de ces deux femmes, et que je trouve génial qu'on parle de plus en plus de grossophobie, j'ai trouvé que la BD restait ici un peu en surface (mauvais jeu de mot, je vous l'accorde). Je lui ai préféré le documentaire La grosse vie de Marie, également conçu par Marie de Brauer.
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Je n'ai malheureusement pas été totalement séduite par cette BD et pourtant je trouve le sujet important et encore trop peu traité dans la littérature. Ce format graphique va à l'essentiel et c'est justement ce qui a pêché pour moi. L'exercice du graphique est difficile, toucher le lecteur à travers quelques planches seulement, et ça n'a pas été le cas ici me concernant.
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Vous déprimez en pensant au #summerbody ? Lisez cette BD de la collection Leduc Graphic avec un thème fort. Marie de Brauer écrit, non pas sur les régimes ou la recherche du corps parfait, mais sur son expérience de la grossophobie. La société, l'école, la vie professionnelle, le corps médical, chaque situation peut apporter son lot remarques mesquines qui entraînent frustrations et déceptions.

La parole se libère, et il y a donc plein d'ouvrages sur ce sujet, mais l'autrice en parle avec humour et spontanéité, c'est comme lire le témoignage d'une copine. Elle montre, qu'on peut être grosse et ne pas vouloir changer, ne pas vouloir rentrer absolument dans le moule (fin) que la société ou notre entourage nous tend. Surtout, il y a des tonnes de raisons qui se cachent derrière l'obésité et c'est rarement une simple "flemme aiguë".


Le message le plus important est qu'il faut s'accepter. « Je ne contracte presque plus mon ventre. Je ne pense plus constamment au regard des autres. Mes pensées ne sont plus monopolisées par ce corps, ce à quoi il ressemble, ce qu'il dit de moi. Et petit à petit, je me réconcilie avec ce corps. La boîte s'est allégée. » Laissons-nous vivre et ne projetons pas nos propres insécurités sur les autres.


Cette BD est portée par le très pop et vitaminé coup de crayon de Lucy Macaroni, que j'aime beaucoup !
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
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Le seul reproche que j'ai à faire à ce roman graphique c'est qu'il est trop court ! Ça se dévore tellement facilement, et ça fait du bien. Je ne fais pas partie des personnes dont l'IMC est dans la moyenne que l'on qualifie d'obèse, mais je me suis reconnue dans cette honte de manger en cachette, d'être horriblement triste en plein régime pour des kilos en trop, de se sentir seule. Les dessins sont magnifiques et ont réussi à me faire voyager sur un sujet qui m'a bouffé la vie ces derniers temps. Moi aussi j'ai peur qu'on me regarde mal quand je mange un burger, mes pop-corns, alors qu'on s'en fout. Ce roman graphique est une foutue bouffée d'air frais. Merci de mettre des dessins et des mots sur les maux de tellement de personnes, et ce peu importe le tour de taille et le poids sur la balance.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Marie est grosse, elle le dit et ne s'en cache surtout pas. le souci, c'est les autres. Dès son plus jeune âge, les gens lui disent qu'être gros, ce n'est pas normal « Euh… oui, enfin, pour être un petit rat de l'opéra, il faut être un peu plus…mince, quoi » « Oui, toujours en surcharge pondérale ». Les années passent et les discours ne changent pas.
« La grossophobie définit l'ensemble des discriminations que vivent les personnes grosses dans notre société. Elle est constante dans nos vies, de l'enfance à l'âge adulte. C'est une discrimination silencieuse, ignorée, légitimée. Alors voilà, la grossophobie elle est partout, tout le temps. Et tout le monde s'en fout. »

L'humour décapant de Marie de Brauer combiné aux illustrations pleines de pep's de Lucymacaroni en font une BD explosive. le message est clair « F**** la société ». L'acceptation de soi, le non-jugement des autres. En clair, chacun s'occupe de son popotin et tout ira bien. Si seulement c'était aussi simple ! Alors, j'ose espérer que cet ouvrage fera son p'tit bonhomme de ch'min pour sensibiliser au maximum sur la grossophobie. Il est temps que cela change !
« J'aime avoir de faux ongles, mettre trop de parfum, porter du rose. Je suis drôle, charismatique. Et je suis grosse. Ça a forgé mon identité, ça m'a rendue triste, en colère… Ça m'a protégée, ça m'a saoulée… Ça fait partie de moi, tout le temps, depuis toujours. »
Pour bousculer les mentalités !

http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2023/05/24/39916453.html
Lien : http://www.mesecritsdunjour...
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