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EAN : 9782923975542
85 pages
Les éditions Héliotrope (09/03/2015)
2.5/5   7 notes
Résumé :
Le repos éternel est une vaine chimère pour le cadavre de Kowalski. Et pour la conscience qui l'habite toujours, c'est encore plus vrai. Une petite fille disparaît. Un cadavre sort de terre. Et Kowalski est le dernier à s'en étonner. Porté par une écriture solide, un premier roman profondément singulier.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Mort un soir de février 1941, digéré par la boue du printemps, Kowalski se décompose et s'enfonce tête la première vers il ne sait quoi. Mais sa conscience se rebelle et elle est incapable de quitter le cadavre. Elle parvient même à déplacer le corps car elle se sent à l'étroit et étouffe sous tant de terre. À force de pousser la terre de la compresser la conscience réussit à creuser un trou.

"Et je continuais à agiter le corps avec de plus en plus de vigueur, d'énergie, d'enthousiasme. Ce n'était peut-être pas beau à voir ni à entendre, mais une chose est certaine, chanter et danser, ça rendait le cadavre... comment dire? ... joyeux. Il était temps de sortir du trou"

Alors, la conscience pousse le cadavre à creuser un tunnel. Il a tout son temps. Et il finit par déboucher dans une mine désaffectée où il trouvera le cadavre d'une petite fille. Mais, qui a tué cette petite fille?
Loin d'être une histoire de zombie, le cadavre de Kowalski nous présente la mort "vivante" sous un jour décalé, d'une insouciance presque grotesque et certainement... détachée.
J'ai apprécié l'approche philopoétique (pour reprendre un mot de David Bouchet) du sujet. Les philosophes s'étant de tout temps intéressés de près à la mort, celle-ci n'étant qu'un sujet de spéculations. Car le problème est que nous ne pouvons penser à la mort qu'en tant que vivant. Là, Vincent Brault, donne au mort une conscience. Une conscience qui s'accroche et veut encore jouir des privilèges des vivants même si son corps est plus que décrépi. Elle fera avec. Pas le choix.
Mais ce livre est incomplet. Brusquement, alors que le cadavre sort de son trou, on le retrouve dialoguant avec Myriam, une infirmière. On suppose que le cadavre a été retrouvé par les hommes chargés de fermer la mine mais rien ne nous prépare au fait qu'il peut parler et interagir avec la tante de la petite fille morte. J'aurais aimé qu'en parallèle du voyage sous terre du cadavre de Kowalski, on nous raconte l'histoire de la mine et de la petite fille et que par un suspense monté en crescendo on arrive à la collision des deux mondes et au dénouement.
Un autre irritant: les dialogues en joual. On aurait pu sen passer.
À lire, certainement. Pour son originalité et son étrangeté.
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C'est le premier que je lis de cet auteur. Il a un style particulier, certes, mais il suffit d'accepter de s'en laisser imprégner. Je n'ai JAMAIS rien lu de ce genre! Je me sentais comme dans une séance de méditation pleine conscience et de yoga. Se laisser raconter l'histoire d'un point de vue d'un cadavre, sincèrement, bravo!! de plus, j'adore le format, je l'ai lu en quelques jours!

Les dialogues sont parfois mélangeants car ils ne sont pas séparés, mais ça fait partie du style! 😄

C'est le genre de roman qui me laisse sur ma faim!

Je lirai très certainement les autres romans de Vincent Brault! 👌
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critiques presse (2)
LaPresse
13 avril 2015
Du pain bénit pour les lecteurs aux tripes bien accrochées.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeDevoir
09 mars 2015
Premier roman solide, surprenant et inusité du jeune philosophe Vincent Brault.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"Et le cadavre a plongé tête première dans le vide, le vide extraordinaire, le vide plein d'espace, le vide stellaire de la mine."
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Video de Vincent Brault (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Vincent Brault
Trois entre­vues en solo et en rafale avec des auteur·rice·s autour d'un même sujet: le voy­age. En pre­mier lieu, l'auteur Vin­cent Brault nous par­lera des raisons qui l'ont mené à choisir Tokyo comme des­ti­na­tion pour la quête de son per­son­nage dans le fan­tôme de Suzuko. de son côté, Annie Per­reault nous fait voy­ager vers la Russie dans Les grands espaces. Finale­ment, Joanne Rochette nous trans­porte en Colom­bie pour vivre le rire de Gar­cia. Ani­ma­tion: Audrey Martel.
Avec: Joanne Rochette, Auteur·rice Annie Perreault, Auteur·rice Vincent Brault, Auteur·rice Audrey Martel, Animateurrice
Livres: Le rire de Garcia Les grands espaces Le fantôme de Suzuko
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