Boris et Géraldine enquête sur une série de meurtres de prostitué qui va les menée de Paris a Toulouse.suspense et érotisme pour notre duo de choc.😎
Commenter  J’apprécie         140
Parmi les femmes en ligne – ou plutôt, parmi les pseudos féminins, car, sur Internet, on ne savait jamais vraiment à qui on avait affaire, il avait tout de suite été attiré par un nom : Fille du feu. Attiré et intrigué. Du coup, il lui avait adressé un petit message anodin, histoire de signaler sa présence.
Elle avait répondu au bout d’une minute ou deux, et, presque tout de suite, la conversation avait pris un tour intime, pour devenir très vite carrément érotique.
Fille du feu s’était décrite complaisamment, avait parlé de ses goûts amoureux, insistant sur son attirance pour les « vrais » hommes, ceux qui savaient la forcer à faire ce qu’elle faisait semblant de leur refuser pour mieux les exciter.
Est-ce que c’était de sa faute si ses longs cheveux blonds, son visage rieur et sensuel, sa croupe ronde et ses seins proéminents les attiraient comme des mouches ? C’était un péché de ne pas vouloir faire de peine et d’éprouver les pires difficultés à dire non ?
Du reste, sa réputation de chaudasse n’avait été vraiment établie que lorsque ses copines l’avaient surprise dans les douches, un jour où il y avait gym, en train d’embrasser à pleine bouche la petite Lydie, la main enfouie entre ses cuisses. Ce que les gens peuvent être méchants, parfois…
Quand ils viennent ici, ils se retrouvent face à des personnes qui ne les reconnaissent même pas. Des hommes et des femmes qui ne sont plus que les horribles caricatures de ceux qu’ils ont aimés lorsqu’ils avaient encore tous leurs esprits. C’est très dur à vivre…
De ses doigts fébriles, Gérard parvint à débusquer le petit bouton dur et gonflé, fiché tout en haut de la corolle féminine, de plus en plus inondée. Il le fit doucement rouler entre le pouce et l’index, tandis que son autre main s’insinuait, par derrière, dans le profond sillon séparant les fesses rebondies de sa partenaire.
Lorsqu’il saisit son clitoris, Angélique fut prise d’un frisson de tout le corps, ayant la violence d’une décharge électrique.
Sa démarche était élégante, souple, presque féline, et elle laissa dans son sillage les effluves d’un parfum poivré qui fit palpiter les narines de Michel Lefuret.
Puis, tel un rêve délicieux et fugitif, elle s’engouffra sous la porte Miègeville et disparut dans la me du Taur, en direction du Capitole.
Ce n’est qu’après l’avoir perdue de vue que Michel Lefuret s’aperçut qu’il était en pleine érection.