Élévation, tome 2 : Marée stellaire

Difficile de noter un tel livre:si l'idée générale fondée sur un univers surpeuplé de races "patronnes" ou "clientes" est formidable et se rapproche des postulats de Iain M Banks, ici pour Brin ce n'est qu'un prétexte pour raconter l'histoire de querelles humano-delphino-simiesques dans une situation certes hors-normes, mais dans un style déroutant rendant le texte peu compréhensible et surtout ennuyeux : il n'y a pas moins de 16 personnages-clé dans le vaisseau échoué, dont les récits se succèdent et s'entremêlent de telle façon qu'on ne sait qui fait quoi où pire qui est qui (dauphin chimpanzé humain)! Les noms des personnages ont une logique mais sont difficiles à retenir, dès qu'on semble en cerner un on passe à un autre et on ne le retrouve que 80 pages plus loin. le procédé est épuisant et donne un impression de froideur détachée.
HEUREUSEMENT, il y a les GALACTIQUES ! 10 petits chapitres de 3 pages qui sont à chaque fois un régal et un soulagement : Les races galactiques sont souvent pour la plupart très agressives, fanatiques voire méchantes et quelquefois presque idiotes. Curieusement Brin les rend bien plus facile à cerner ou apprécier que les "terriens" et on pourrait trouver un humour sous-jacent dans la description de ces aliens aussi divers et fantastiques que dangereux et puissants. Il se passe plus de choses dans ces petits chapitres d'au total 30 pages ( sur 620...) que dans le reste du livre.
Au final ayant eu une impression de gaspillage et de temps perdu, j'ai fait une deuxième relecture pensant trouver dans les détails un sursaut d'intérêt... Cependant l'écriture est globalement claire et agréable mais à part quelques chapitres un peu enlevés l'ensemble n'arrive pas à retenir l'attention.

Après un premier tome en demi teinte, mais foisonnant d'idées, je pensais prendre plaisir avec ce deuxième roman du cycle de l'élévation. La déception fut amère.
Je n'ai pas accroché au rythme du récit, j'ai trouvé cela très long et j'ai préféré arrêter au bout de 200 pages.
Pourtant, les idées sont présentes, l'invention d'espèce, du langage, d'un monde…
Ce n'est pas mon style de roman, dommage.