Comme il est agréable d'observer l'agitation d'un départ sans bouger le petit doigt !
Garin eut un petit rictus moqueur. Pas de comédie, sa curiosité ne l'avait jamais déçu, et même ce soir, il n'arrivait pas à le regretter.
Bon. Où se trouvait donc ce souterrain ? La salle seigneuriale constituait peut-être un bon point de départ. Derrière la tapisserie, par exemple.
"... Je suis toujours vivant, n'est-ce pas ? " C'est une phrase qu'il était bon de se répéter de temps en temps, çà réconfortait.
(p.13)
Son écritoire ! Il l'avait ! La seule chose qui lui appartienne, son amie, son gagne-pain, la confidence de ses aventures imaginaires. L'écritoire.
(p. 32)
"C'est bête de chercher à comprendre quand on a aucun moyen de comprendre". J'ai choisi cette citation car c'est le héros du livre qui la dit à lui même et je la trouve logique et vraie.
« Il ne faut mentir que lorsqu'on est sûr de ne pas être découvert, sinon on est pris pour un menteur »… vieux proverbe sarrasin traduit du mongole par saint Garin.
Garin se fit tout petit dans son coin, non par peur de la mauvaise humeur du seigneur, mais pour qu’on l’oublie complètement. C’est la seule manière d’apprendre les choses importantes, les meilleures, celles qui ne vous regardent pas du tout.
Quand tout va mal, il faut s’attacher à une idée nouvelle qui n’a rien avoir avec votre situation.
Ce qu’il y a de terrible dans les guerres, c’est qu’on ne sait jamais de quel bord il faut se trouver.
Ce qu'il y a de terrible, dans les guerres, c'est qu'on ne sait jamais de quel bord il faut se trouver. Et si on ne prend parti pour personne, on reçoit les coups de tous les côtés.