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Citations sur Le Corps exquis (53)

"Il arrive parfois qu'un homme se lasse du fardeau que lui impose le monde. Ses épaules se voûtent, son échine se plie, ses muscles tremblent de fatigue. Il commence par perdre tout espoir de délivrance. Et l'homme doit alors de décider,choisir entre jeter son fardeau ou le supporter jusqu'à ce que sa nuque se brise ainsi qu'une fragile brindille automnale."
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Nous avons élevé trois enfants hétérosexuels qui savent tout du sort réservé aux gays et qui n'hésitent jamais à combattre l'homophobie de la société.

(Page 232)
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Puis j'ai fini par m'habituer, et cela m'a encore plus terrifié que les souffrances que j'avais endurées. Je n'aime pas m'habituer aux choses, en particulier lorsque je n'ai pas le choix.
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L'horreur est la médaille de l'humanité, une médaille qu'elle arbore avec beaucoup de fierté, beaucoup de vertu et souvent une bonne dose d'hypocrisie. Combien d'entre vous se sont régalés du récit de mes exploits ou de ceux de mes semblables, de ces descriptions détaillées de démembrements que dédouane un vernis d'indignation morale ? Combien d'entre vous ont jeté un regard en coin sur quelque âme meurtrie perdant son sang au bord de l'autoroute ? Combien ont ralenti pour mieux jouir du spectacle ?
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Tels sont les assassins, me disais-je souvent. Des êtres frustrés dans leurs ambitions, et des êtres qui tuent par négligence ou par accident. Mais combien d'entre eux éprouvent un authentique besoin de tuer, un besoin d'apprécier la mort d'autrui ?
Certains pensent que des hommes comme moi n'ont aucune peine à tuer, que nous tuons aussi machinalement que nous nous brossons les dents. Les hédonistes voient en nous de grotesques idoles qui mutilent pour leur plaisir. Les moralistes nous refusent jusqu'au statut d'être humain, nous qualifient de monstres pour justifier notre existence. Mais monstre est un terme médical, qui désigne une créature trop difforme pour avoir sa place ailleurs que dans la tombe. Les assassins, dont le talent est de trouver leur place partout, ensemencent le monde.
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Les réactions à son livre se partagèrent entre l'admiration et le rejet. Les louanges qu'on lui tressa étaient légèrement teintées de choc, comme si Lucas Ransom, après avoir initialement massé le cortex de son lecteur, lui flanquait soudain une manchette sur la nuque. Les éreintements étaient du même tonneau, en plus indigné toutefois, comme si leurs auteurs s'étaient sentis personnellement insultés par l'ouvrage. Luke était ravi par ces deux types de réactions. Il abhorrait la tiédeur.
(Chapitre 8, p. 149/150)
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Vers quel substance devait-il se tourner ? Tran coulait dans ses veines tout comme le souvenir de la seringue, il était ancré dans sa peau aussi solidement que le manque. Rien ne pouvait apaiser la douleur sourde qui le taraudait quand il se revoyait au lit avec Tran, en train de baiser, de parler ou de le contempler comme le plus éperdu des amants. Difficile de visualiser les yeux de Tran. Luke se rappelait la façon dont ils captaient la lumière dorée de l’après-midi, la noirceur liquide de leurs pupilles, la texture de ses paupières quand il l’embrassait délicatement au coin de son œil parfait. Oh, oui, il savait bien se torturer à coups de souvenirs. 
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Les pieds et les mains, une fois plongés dans la cuvette pour être lavés de leur sang, finirent également dans des sachets en plastique, qu'il ferma avec autant de soin que s'il s'était agi de cadeaux de Noël.
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Ce n'est bien plus tard que j'en suis venu à apprécier l'esthétique du démembrement.
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"Et c'est ainsi que Jay et moi avons été séparés pour l’éternité, en cet instant qui aurait dû être celui de notre plus grande communion. Je n'ai même pas eu la chance de lui dire adieu dans les formes ; à peine me précipitais-je à ses cotés que je l'ai vu exhaler son dernier soupire. Son corps a été parcourus d'un grand frisson et ses yeux se sont voilés. Il ne me restait qu'un regret, le plus poignant, le plus inutile de tous : si mon amant était destiné à mourir, pourquoi n'était-ce pas moi qui l'avais tué ?"
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