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Citations sur Jane Eyre (1011)

Généralement, on croit les femmes très calmes ; mais elles ont la même sensibilité que les hommes ; tout comme leurs frères, elles ont besoin d'exercer leurs facultés, il leur faut l'occasion de déployer leur activité. Les femmes souffrent d'une contrainte trop rigide, d'une inertie trop absolue, exactement comme en souffriraient les hommes ; et c'est étroitesse d'esprit chez leurs compagnons plus privilégiés que de déclarer qu'elles doivent se borner à faire des puddings, à tricoter des bas, à jouer du piano, à broder des sacs. Il est léger de les blâmer, de les railler, lorsqu'elles cherchent à étendre leur champ d'action ou à s'instruire plus que la coutume ne l'a jugé nécessaire à leur sexe.
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" Il n'y a rien de si triste que la vue d'un méchant enfant, reprit-il, surtout d'une méchante petite fille. Savez-vous où vont les réprouvés après leur mort ? "
Ma réponse fut rapide et orthodoxe.
" En enfer, m'écriai-je.
- Et qu'est-ce que l'enfer ? pouvez-vous me le dire ?
- C'est un gouffre de flammes.
- Aimeriez-vous à être précipitée dans ce gouffre et à y brûler pendant l'éternité ?
- Non, monsieur.
- Et que devez-vous donc faire pour éviter une telle destinée ? "
Je réfléchis un moment et cette fois-ci il fut facile de m'attaquer sur ce que je répondis.
- Je dois me maintenir en bonne santé et ne pas mourir.
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Bien qu'ils fussent clairs au sens propre, les yeux de St John étaient, au figuré, difficiles à sonder. Il paraissait les employer plus comme des instruments permettant de scruter la pensée d'autrui que comme un moyen de révéler la sienne, et ce mélange d'acuité et de réserve visait plus à gêner qu'à encourager.
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Le dernier tableau, enfin, représentait le pic d'un glacier s'élançant vers un ciel d'hiver. Les rayons du nord envoyaient à l'horizon leurs légions de dards. Sur le premier plan, on apercevait une tête colossale appuyée sur le glacier. Deux mains délicates croisées au-dessous du front couvraient d'un voile noir le bas de la figure. On ne voyait qu'un front pâle, des yeux fixes, creux et désespérés. Au-dessus des tempes, au milieu d'un turban déchiré et de draperies noires vaguement indiquées, brillait un cercle de flammes blanches parsemées de pierres précieuses d'une teinte plus vive que le reste du tableau. Cette pâle auréole était l'emblème d'un diadème royal, et elle couronnait un être qui n'avait pas de corps.
« Étiez-vous heureuse, quand vous avez fait ces dessins ? me demanda M. Rochester.
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Les enfants ressentent les choses, mais ne peuvent pas analyser leurs sensations ; si même l'analyse s'effectue partiellement dans leur esprit, ils ne savent pas comment exprimer en paroles le résultat de cette opération.
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Mes pieds, sont endoloris, mes membres sont las ;
Long est le chemin, les montagnes sont désertes.
Un crépuscule morne et sans lune va descendre
Sur ce sentier du pauvre orphelin.

Pourquoi me fait-on fuir dans ces lointaines solitudes,
Sur les hauteurs où, parmi un amoncellement de roches grises, s'étend la lande ?
L'homme a le cœur dur, les bons anges, seuls,
Veillent sur les pas du pauvre orphelin.

Cependant, lointaine et douce, souffle la brise de nuit,
Le ciel et sans nuage, les claires étoiles brillent faiblement.

Dieu, dans sa miséricorde, protège, soutient,
Remplit d'espoir le pauvre orphelin.

Même s'il m'arrivait de trébucher en passant sur le pont qui s'effondre,
Si, trompé par de fausses lueurs, je m'égarais dans les marécages,
Mon Père, selon ses promesses et sa grâce,
Prendra toujours sur son cœur le pauvre orphelin.

Cette pensée doit me donner du courage ;
Si je suis sans abri, sans famille,
Le ciel est ma demeure, le repos m'y attendra,
Dieu n'est-il pas l'ami du pauvre orphelin ?
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- Miss Eyre, je vous ai dit que vous pouviez me quitter. Combien de fois faudra-t-il répéter la même chose ? Pourquoi cet entêtement à rester perchée sur mes genoux, quand je vous dit de vous en aller ?
- Parce que j'y suis bien.
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Généralement, on croit les femmes très calmes; mais elles ont la même sensibilité que les hommes; tout comme leurs frères elles ont besoin d'exercer leurs facultés, il leur faut l'occasion de déployer leur activité. Les femmes souffrent d'une contrainte trop rigide, d'une inertie trop absolue, exactement comme en souffriraient les hommes; et c'est étroitesse d'esprit chez leurs compagnons plus privilégiés que de déclarer qu'elles doivent se borner à faire des puddings, à tricoter des bas, à jouer du piano, à broder des sacs. Il est léger de les blâmer, de les railler, lorsqu'elles cherchent à étendre leur champ d'action ou à s'instruire plus que la coutume ne l'a jugé nécessaire à leur sexe.
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Et tandis qu'il parlait, mes yeux revenaient sans cesse à lui, je prenais à le contempler un plaisir aigu et douloureux, un plaisir désespéré, celui de l'être mourant de soif qui, sachant la source empoisonnée, se penche pour y boire longuement.
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Je suis sûre que, si l'on connaissait votre histoire, on en ferait un délicieux roman.
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