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Jean-Louis Carmichaël a été retrouvé mort par son fils Jérôme, avec lequel il avait prévu d'aller souper. La façon dont il a été tué - de plusieurs coups de couteau - met Maud Graham sur la piste d'un crime personnel: manifestement on lui en voulait. L'homme avait déjà été visé par un acte criminel il y a de cela quelques années, alors que son domicile avait été incendié par une jeune voisine qui vient tout juste de sortir du centre jeunesse où elle était enfermée; Rebecca aurait-elle récidivé ? Graham se rend bientôt compte que Carmichaël n'était pas aussi sans histoire que semble le penser son entourage… C'est avec beaucoup de finesse et d'empathie pour ses personnages que Chrystine Brouillet aborde le thème de l'enfance saccagée, poursuivant son exploration des maux de notre société avec cette quatorzième enquête de Maud Graham, que j'ai lu presque d'une traite et dont j'ai apprécié l'acuité des ressentis décrits.
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Je retrouve avec plaisir Maud Graham dans ce roman même s'il me semble que je n'ai pas suivi la chronologie de l'histoire. Grégoire et Maxime ayant bien grandi.
Nous sommes en 2012. le roman débute par le meurtre d'un homme sans histoire. Mais cela ne convainc pas Maud Graham, cette enquêtrice tenace. On ne meurt pas assassiné si on est sans histoire. Elle part donc en chasse, interrogeant l'entourage de la victime.

Le chapitre suivant nous fait faire une plongée en arrière de douze ans et nous comprenons à mots couverts qu'une toute jeune fille vulnérable, Rebecca, orpheline depuis peu, est violée par son voisin. Très vite, le lien est créé. Alternant les chapitres évoquant l'enquête et ceux retraçant le passé de Rebecca et du violeur, Chrystine Brouillet construit l'intrigue au rythme des avancées de son enquêtrice vedette. Fidèle à sa trame narrative, elle place le lecteur face aux faits, à lui de créer les liens nécessaires pour relier entre eux les protagonistes et les indices.

Comme toujours chez Chrystine Brouillet le récit s'attarde sur un fait de société, la pédophilie ici. Tout au long de l'intrigue, elle n'aura de cesse, à travers une analyse psychologique fouillée de ses personnages, de nous montrer comment certaines personnes sont capables de résilience après avoir vécu un tel traumatisme et comme elles peuvent en faire une force, moteur de vie. Elle explique également pourquoi une victime d'agression peut souhaiter ne pas en parler. Décision légitime et toute personnelle.

Les nombreuses allusions aux affaires précédentes et aux personnages récurrents de cette série apportent à la fois un dynamisme au récit et une connivence avec le lecteur fidèle. Quant à la ville de Québec, toujours au premier plan, elle nous livre ici quelques bonnes adresses de restaurants (Laurie Raphaël, Château Bonne Entente...) qui faudra absolument que je découvre un jour.


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Un comptable est retrouvé par son fils, poignardé sept fois plutôt qu'une. Rapidement, l'une des détectives les plus populaires du Québec, Maud Graham va suspecter un crime commis sous l'emprise d'une violente colère.

De l'autre côté de la ville, une jeune femme dont la carrière de chanteuse débute, voit sa vie bouleversée par cette mort qui fait resurgir de terribles, d'affreux souvenirs.

Je ne divulgue pas d'informations importantes en disant que nous réalisons très tôt le drame qu'a vécu Rebecca. À peine quelques mois après le décès de sa mère, alors qu'elle était sous la garde de son bellâtre de beau-père, elle a été agressée sexuellement par son voisin, Jean-Louis Carmichael, l'homme qui s'est fait poignarder.

Bien que les aventures de Maud Graham soient construites en respectant un certain modèle et que Chrystine Brouillet ait déjà écrit quelques aventures où la détective enquêtait sur des cas de pédophilie, j'ai apprécié ma lecture et l'angle qu'elle a abordé: celui où la personne agressée ne porte pas plainte. Forte de ses recherches, l'autrice, par l'intermédiaire de Graham , fournit quelques explications sur les motivations menant à garder le silence, et ce, sans aucun jugement.

Je me suis prise de sympathie pour Rebecca, une personne forte et résiliente, déterminée à ne pas laisser le Grand Voleur gâcher sa vie. J'espère bien avoir de ses nouvelles dans l'une des prochaines aventures de Maud Graham. 😉

Bref, j'ai passé un moment agréable de lecture avec Saccages. Toutefois, sentant une certaine lassitude envers les aventures de Maud Graham, je vais prendre une petite pause.

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Si plusieurs romans de Chrystine Brouillet m'ont beaucoup captivée, ce n'est pas le cas de celui-ci. de plus, j'ai de plus en plus l'impression de lire toujours le même roman depuis quelques tomes mettant en vedette Maud Graham. Une recette qui commence à me laisser de marbre...
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J'ai lu juste avant « Les fiancées de l'enfer ». Cet opus est tout de même mieux, mais j'ai retrouvé les mêmes thèmes, ce qui fait un peu répétitif : on a encore des mutilations/scarifications (Rebecca), encore un homo, et encore un violeur ! Comme le signale un critique, on a un peu l'impression de lire le même roman !
- Mais il y a là le thème particulièrement important de la résilience, incarnée par Rebecca, qui se sauve grâce à la musique.
- Heureusement aussi, il y a le vocabulaire, qui dépayse : Calvaire, tabarnouche ! (Je ne connaissais pas, celui-là), être plate ou être cute… et on ne parle pas, on jase !
- L'enquête, quant à elle, est bien menée, avec Maud qui est aussi acharnée qu'un chien qui défend son os.

--J'ai lu ce tome sans plaisir intense ; à réserver donc pour les moments de dèche littéraire ; mais il y a tant de bouquins beaucoup plus attractifs par les temps qui courent..
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Quand j'aime beaucoup un roman, je me mets généralement à la recherche des autres romans du mêmes auteur et ce, jusqu'a ce que l'auteur me décoivent suffisament pour que je le quitte à tout jamais. J'ai découvert Chrystine Brouillet à l'adolescence et depuis, j'aime beaucoup tout ce que j'en ai lu. Mais comme elle fait vivre son personnage principale fétiche depuis plus de douze tomes (dans différentes enquètes policières) je suis rendue à un point où l'enthousiasme n'y est plus et songe a abandonné cette auteure québécoise à succès.
Dans cette plus récente aventure de Maud Graham, la policière tente d'élucider le meurtre de Jean-Luc Carmichaël, un comptable qui semble sans histoire. Mais des histoire de chantage, de pédophilie et d'incendie criminel viendont compliquer l'enquête.
L'histoire est en outre plutôt réussie, elle est intrigante même si les auteurs des différents crimes de ce romans sont rapidement identifiable pour la lectrice de roman policier que je suis. Mais comme je le disais plus tôt, les douze romans de l'auteure, tous formater selon le meme modèle, en sont venus à me rendre lasse. Je ne sais pas si j'acheterai le prochain, c'est vous dire...
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