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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Sympa, j'ai passé un bon moment.



Quoi de mieux, après deux vilaines déceptions, qu'un bon livre de zombies ? Rien, absolument rien :) le bonheur que ça a été dès les premières lignes de me replonger dans une histoire avec mes créatures préférées !

Andy est un gars normal. Marié, une fille de 7 ans, une vie normale. Un jour il a un accident de voiture. Il meurt sur le coup. Mais 3 jours plus tard, 1 jour avant son enterrement, il se relève. Son corps est réanimé, le voilà transformé en zombie. Il n'est pas le premier, et ne sera pas le dernier non plus. Les zombies sont nombreux parmi nous, mais pas très bien insérés. Insultés, injuriés, malmenés. Ils ont encore moins de droits que les animaux. Andy perd tout en se "réveillant". Sa femme est morte aussi dans l'accident, mais ne s'est pas relevée. Sa fille le croit mort. Il retourne chez ses parents. Et sa vie de non-vivant débute ainsi, il est seul, cloîtré dans la cave de ses parents. Mais sa non-vie sera bientôt améliorée lorsqu'il se fait des amis au groupe de soutien des mort-vivants...

Nous sommes ici plongés au coeur du mythe zombie très réinventé, où les zombies n'ont rien de méchant ou d'effrayant, et cherchent juste à mener une vie normale le plus possible. Et meme mieux, nous vivons l'histoire dans la peau et à travers les yeux d'un zombie. L'invasion appocalyptique vue de l'autre côté quoi. C'est déjà plus rare, ça, dans les romans zombies.

Alors ça a de bons et de moins bons côtés. D'abord, c'est moins "la pression", puisqu'on ne cherche pas à survivre à l'invasion, à échapper aux grands méchants zombies (qui vont plus ou moins vite selon les histoires), c'est moins dégueu aussi, même si certains détails gores ne nous sont pas épargnés, il y a moins de suspense... Et il faut avouer que tout ça m'a un peu manqué. Néanmoins, quand on est du côté des zombies, pas méchants, on apprend vite à s'attacher à eux. Ce qu'ils subissent nous paraît atroce (alors que dans les autres histoires, on voudrait en dézinguer plus, toujours plus...). On est même à la limite de la leçon de morale sur l'intolérance, la mise en évidence de l'intolérance de l'Humain face à la différence.

Andy est un zombie, mais il aurait pu être un noir dans les années 50 (et probablement encore aujourd'hui), un homosexuel il y a peu (et vraisemblablement encore aujourd'hui), un obèse dans un monde de minceur (et toujours aujourd'hui) ou un handicapé visible hier et toujours aujourd'hui, que ça n'aurait pas changé grand chose, finalement. Bien sûr ça aurait été moins crado sur certains aspects (genre la copine d'Andy qui écrase son mégot dans son propre orbite vide, lol) mais les moqueries, les regards écoeurés, les mouvements de rejet, voire de dégoût, les insultes, voire la maltraitance, auraient-ils été très différents ?

Les zombies de ce livre subissent mais en ont assez. Ils veuvent vivre, et ne plus se contenter d'avoir juste survécu à leur mort et puis plus rien. La rebellion va être sévère !

J'ai trouvé le style d'écriture très sympa, bien fluide, bien tourné, travaillé. Il porte parfaitement bien l'histoire. Et pour ne rien gâcher, il est bourré d'humour, ce qui m'a beaucoup plu. J'ai souvent souri, et j'ai beaucoup aimé ça !

En résumé, j'ai vraiment passé un bon moment avec ce livre, une histoire sympa, qui sort un peu des sentiers battus. Mais il faut admettre qu'il manque un petit quelque chose pour que je prenne vraiment mon pied, quelque chose que j'attend toujours quand je débute un livre de zombies, l'adrénaline, la pression, l'instinct de survie face à l'horreur, la pression toujours plus forte que ressent l'humain face à l'invasion d'un genre bien dégueu. Il m'a manqué de l'horreur et du sport. Il m'a manqué mon mantra : du sang, des tripes et des boyaux !

Mais bon, c'était quand même très sympa ! :)



Cali
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L'auteur, S. G. Browne prévient son lecteur dès le titre : Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère… et retrouvé l'amour, que ce qui va lire va tourner autour de la consommation de viande et aussi de l'Amour. Alors si je vous parle de zombies, je suis persuadée que tout de suite de nombreuses images vous viennent en tête. Envie de faire le plein de fer et de magnésium avec de la viande fraîche ? Alors partez à la rencontre d'Andy et ces amis.

Andy n'est pas un zombie ordinaire, si peu qu'il puisse vraiment en exister de zombie ordinaire. Un soir, il s'est endormi au volant de sa voiture au côté de sa femme. Lui est revenu à la vie et pas sa femme. Voilà que ces parents se trouvent à gérer un mort-vivant. Grâce à son groupe de soutien spécialisé, entouré de personne comme lui, il va un peu mieux. Il va se faire des amis, va apprécier le goût savoureux du respirant et va tomber sous le charme de Rita. Humilier à la maison et dans la rue, les zombies possèdent très peu de droit à par celui de se décomposer. Il ne faut pas oublier que sous ces corps qui pourrissent sommeil un coeur. Alors pourquoi ne pas se battre pour défendre des droits ? Heureusement que les médias peuvent toucher les gens. Il va même pouvoir aller sur le plateau d'Oprah Winfrey. Mais bon, parfois il faut accepter la situation et sa nature profonde.

L'auteur est un génie de l'écriture et de l'histoire. Dès les premières lignes lues, j'ai été alpaguée par ce ton direct et dynamique. Et puis commencer l'histoire avec le héros, Andy, qui raconte qu'il a mis ces parents dans le frigo, comment ne pas être mis en appétit. Après, je voulais savoir comment ils sont arrivés là. Mais cela ne sera dévoilé que 200 pages plus loin. En attendant, on découvre la vie et les sensations du zombie des saveurs au touché… le tout avec une bonne d'humour car je ris et je souris par moment. D'ailleurs, j'étais tellement concentrée dans la lecture avec la banane que des gens sont venus me demander si mon roman était bien. N'oublions aussi le côté légèrement gore avec les descriptions des corps semi-humain en décomposition et de la préparation culinaire des respirants. Vous pourrez d'ailleurs glaner quelques informations pour couper d'une part vos parents pour optimiser le rangement dans le frigo et comment bien les découper pour une bonne préparation adaptée. Car oui, ils veulent vivre en égalité mais leur bien-être dépend de la quantité d'humain mangés. Pas facile à vivre comme situation surtout quand tout va partir en couille.

Ce que j'ai apprécié c'est que l'histoire ici de ce rejet de la différence peut s'appliquer à beaucoup de catégories comme d'ailleurs le dit Andy : au japonais américains enfermés dans les camps pendant la seconde guerre mondiale, les gays, les handicapés... Pour moi, cela a fait beaucoup écho à la ségrégation des noirs aux Etats-Unis. C'est bien sympa ce déroulé avec les petits actions qui un jour prennent un sens et engendre des changements ou pas. le cas de Rosa Park est souvent cité. Un acte simple qui pourtant a débouché sur des grèves, des manifestations et une légère évolution des mentalités.

J'espère vous avoir mis le sang à la bouche. Une lecture bien zombitesque qui m'a donné très envie de revoir Shaun of the dead.
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Je lis assez peu d'histoires de zombies, déjà parce que je suis une grande flipette, et ensuite parce que je trouve que c'est un sujet dangereux qui peut vite tourner à la farce. Pourtant, les éditions Folio m'ont mise en confiance et j'ai lu ce roman (une fois n'est pas coutume).

Déjà, j'ai adoré le côté ultra-banal des zombies. En effet, dans ce roman les zombies sont connus comme le loup blanc et se mêlent à la population depuis des décennies. du coup, la société les connait et c'est le lecteur qui est désarçonné. Alors que le monde connait les zombies, les craints et les étudient, c'est au lecteur de s'adapter et de comprendre ce nouveau monde.

Andy était une personne comme les autres : marié, une femme et un enfant. Pourtant un accident de voiture va tout changer. Réduit à être considéré comme moins qu'un animal, et dépendant uniquement du bon vouloir de ses parents. Entre un père qui le rejette violemment et une mère pleine de bonne volonté mais qui refuse de le toucher, Andy est seul. Son groupe de soutient n'est même pas une aide...Pourtant, petit à petit, Andy va sortir de sa coquille, va vouloir faire bouger les choses.

Parce que toutes les révolutions commencent par un petit rien, Andy va changer la face du monde. Mine de rien, ce roman de zombies pose la question de la ségrégation, de la peur de l'autre et de ce qui est différent. Pourquoi les zombies sont-ils ainsi rejeter, comment réagirions-nous dans leur situation ?

Andy va bel et bien retrouver l'amour, mais j'avoue que cette partie, si elle fait germer en Andy des idées et une volonté de se battre, m'a un peu déçue. En effet, l'auteur utilise une ficelle qui m'agace un peu, et va s'en sortir avec une pirouette. Pourtant je m'interroge : et si le "bun" avait cuit jusqu'au bout (oui oui c'est une référence à Charley Davidson, j'assume), que ce serait-il passé ? Tant de questions ^^

Bref, une histoire originale, grinçante et qui, mine de rien, interroge sur la ségrégation que la nature humaine semble opposé à tout ce qui est "étranger". Bref, un bon petit livre ! (Note : je n'ai pas trouvé ce livre aussi drôle que d'autres, pourtant il y a quelques tournures de phrases intéressantes. Mais cela ne me semble pas être un ingrédient indispensable pour que l'histoire tourne rond.)
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La surprise des premières pages passée, j'ai trouvé l'intrigue un peu longue. Même si l'humour pince-sans-rire est très appréciable, la première moitié du roman est trop répétitive à mon goût. Certains événements viennent pimenter l'intrigue presque normale (son amour naissant avec Rita, une jolie suicidée, sa rencontre avec Ray Cooper, mort dans un « accident » de chasse) mais le quotidien m'a vite lassée. J'avais aussi besoin de cannibalisme, de retrouver le zombie tel que George A. Romero l'a immortalisé à l'écran .
Heureusement, S. G. Brown finit par retourner aux sources et ma déception par s'envoler. Parce qu'après avoir parcouru ces deux mois de retour parmi « les respirants », on retrouve Andy au point de départ (ses parents dans le frigo) avec en plus la découverte des pouvoir de guérison de la viande humaine. Ne vous attendez pas pour autant à le voir se transformer en bête assoiffé de chair humaine, c'est un Andy transformé effectivement mais en jeune homme presque ordinaire, qui s'adonne désormais aux barbecues entre amis et aux petits plats mijotés. Et, à partir de ce moment mon engouement a été croissant.............................
Lien : http://stephanieplaisirdelir..
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Une amie me prête se livre. Un titre accrocheur et intriguant. Je démarre la lecture sans trop savoir de quoi il s'agit : oh ! une histoire de zombies ! Super !

Les points positifs :
- le livre se lit assez facilement, les personnages sont plutôt réussis et attachants, il y a de l'humour mais également de la réflexion autour du parallèle plus qu'évident entre la situation de ces zombies et celles des minorités dans notre société (les esclaves, la ségrégation, les minorités ethniques, la sombre époque des nazis...).

Les points négatifs :
- a force de grossir le trait sur la condition des zombies, on a un sentiment de lassitude et de redondance. Au bout d'un moment, on a clairement compris que les zombies sont traités comme des sous hommes, pas besoin de faire des pavés toutes les 4 pages pour le dire...
- le fil narratif : il ne se passe finalement pas grand chose et quasi tout le récit porte sur la discrimination envers les zombies.
- le livre m'a procuré assez peu d'émotions et la fin est franchement bof.
3/5
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Le ton et le rythme du titre laissent présager de la suite : enjouée et rythmée !
La suite me laisse perplexe. Je m'attendais à autre chose qu'à un récit « survivants » contre « respirants », niveau cour de récréation...
L'humour est présent, trop présent et relativement lourd si on en reste au premier degré. Il fait rire, mais c'est plutôt un rire gêné qu'un rire franc. Je dois admettre qu'il m'a fallu du temps pour me laisser prendre par l'histoire et ne pas restée bloquée au premier degré. Quand on dépasse ce stade, on se rend compte que l'humour sous-jacent est assez débridé et est nécessaire pour faire passer le message. Il suffit de se laisser aller au délire, et là, tout le génie de l'auteur fait surface.
Quand on regarde un peu plus en profondeur, les survivants ne sont qu'une autre population minoritaire qui souffre tout ce que les majorités peuvent inventer leur faire subir.
Le ton est on ne peut plus cynique, ce qui est logique si on parle sérieusement de la vie post-mortem.
Globalement, ce récit est une critique mordante de la société actuelle, où l'humour permet de faire passer des messages qui autrement passeraient plus difficilement.
Dans le cadre du multi défi Babélio, je propose ce livre pour l'item 60. Un livre étiqueté "Humour" sur sa fiche Babélio.
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Les histoires de zombies, vous n'en voyez pas beaucoup passer ici, n'est-ce pas ? Si je suis assidument la série The walking Dead, c'est vrai qu'en lecture, le zombie ne fait pas partie de mon paysage habituel. La dernière fois que j'en ai croisé un, ça doit être pour le livre des morts, l'été dernier. Mais on m'a chaudement recommandé ce titre-ci et je me suis laissée tenter. C'est donc sans rien en attendre, sans savoir à quoi m'attendre que je l'ai entamé.

Et ce fut une très bonne surprise, une lecture des plus divertissantes, sans pour autant être dénuée d'un fonds un poil plus sérieux. Détaillons un peu tout cela.

Andy se réveille quelques jours après un accident de voiture dans lequel il a perdu sa femme. Il découvre sa nouvelle condition de zombie et ce que cela implique. C'est que les morts-vivants ne sont pas bien considérés par les respirants, aka les êtres humains comme vous et moi. En plus du traumatisme de leur nouvelle condition, de la séparation avec le reste de sa famille, c'est tout la discrimination à laquelle ils font face qu'Andy doit appréhender. Et il va petit à petit se re-découvrir et s'affirmer.

On pourra s'attendre à beaucoup de sang et du gore à gogo, et pourtant non. S.G. Browne passe tous les poncifs les uns après les autres pour les démonter la plupart du temps. Il fait le choix de l'humour et de la réflexion sur les conditions de vie et les discriminations que subissent les minorités. La référence à Rosa Parks est clairement affirmée et le fil narratif l'évoque lourdement, peut être un peu trop par moment. Cependant, les anecdotes mettent bien en lumière l'ostracisme par des exemples simples et qui touchent forcément le lecteur. Les passages totalement déjantés allègent le tout et en font un roman drôle et dépaysant qui se savoure volontiers.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Une soirée trop arrosée, un séquoia, une voiture, une famille et c'est le drame.
D'un battement de coeur à rien ou presque. Quand la vie en a fini à toi mais pas complètement.
Un roman qui nous porte à avoir un autre regard sur les rejetés, les laissés pour compte des morts vivants.
Comment se battre pour ses droits perdus, trouver un sens à cette vie imposée par les respirants. Et comment retrouver le goût de la vie, de se battre et d'hésiter.
Des longueurs pour lancer la lecture, un récit d'un combat pour ses droits civiques, une note d'humour
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Ah, les zombies! Que ferions-nous sans eux. Entre les comics, les romans, les jeux vidéos, les mangas et les films, le zombie ne sait plus où donner de la tête. Exploité jusqu'à l'overdose, il est devenu de plus en plus difficile de traiter du zombie sans tomber dans la banalité. Alors faisons un peu preuve d originalité avec Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère...et retrouvé l'amour. le zombie comme personnage principal cela a déjà était fait me direz-vous, mais là au moins il n'y pas d'apocalypse.
Les zombies ont toujours vécu parmi nous et aujourd'hui s'intègre à la société. Enfin, s'intègre est un grand mot puisque pour la majorité des gens c'est plus un calvaire qu'une joie que de devoir s'occuper d'un parent zombifié. de plus le mort-vivant, quel qu'il soit est dépouillé de tous ses droits et, en règle général, est moins bien traité que le chien de la famille. Mais bon une vie est une vie, que vous soyez sain ou pourrissant. Alors Andy, le personnage principal, va tenter de vivre cette vie, de lui trouver un sens, d'avancer et de faire avancer la cause des zombies par la même occasion. Mais c'est pas facile de trouver sa place quand on ressemble à une caricature ambulante du zombie, que votre père vous menace régulièrement de vous envoyez dans un zoo pour zombie, ou que votre mère fait un gros déni face à ce que vous êtes devenu. Heureusement il y a les MVA, les morts-vivants anonymes. Là-bas au moins personne ne juge et puis il y une jolie zombie...
Profitant de son sujet pour pointer du doigt les erreurs de notre société, S. G. Browne nous offre une histoire originale, parfois répugnante, parfois drôle et quelques fois touchantes. On regrettera juste un ton et des réflexions parfois plus proches de ceux d'un adolescent que de ceux d'un homme ayant dépassé la trentaine. Et on excusera certains retournements de situations franchement tirés par les cheveux.
A lire pour passer un bon moment sans trop se prendre la tête et pour rendre justice à ce pauvre zombie si souvent injustement décapité, démembré, écrasé et j'en passe.
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J'ai offert ce livre et sa suite (« le jour où les zombies ont dévoré le Père Noël », qui patiente toujours dans ma PAL et fera donc l'objet d'une autre chronique ultérieurement) pour Noël à ma cousine fan de zombies. Ils lui ont tellement plu qu'elle me les a ensuite prêtés pour que je les lise moi aussi. « Tu verras, c'est différent des histoires de zombies habituelles ! », m'a-t-elle dit. Et en effet, j'ai vu… Amateurs de gore et d'hémoglobine, passez votre chemin. Car s'il y a un être particulièrement abject et effrayant dans cette histoire, c'est l'humain ou, devrais-je dire, le « respirant ».

Andy est revenu d'entre les morts, comme d'autres avant lui, sans qu'on ne sache vraiment pourquoi. de ses rendez-vous chez le psychiatre à ses réunions du groupe de soutien, le nouveau zombie peine à trouver sa place dans une société de respirants visiblement pas du tout enchantée de voir les cadavres se réveiller. Rejeté de tous, même de ses propres parents, Andy passe ses journées dans la cave de la maison familiale à boire des grands crus devant la télévision. Jusqu'à ce qu'une jolie zombie lui redonne le goût à la vie et l'envie de se battre pour ses droits et ceux de ses congénères. À moins que ce ne soit la savoureuse venaison de daim préparée par Ray ?

À mille lieues du monstre dénué de conscience et d'intelligence qu'on nous sert dans les histoires habituelles, le zombie de « Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère… et retrouvé l'amour » est avant tout un personnage attachant ayant conservé ses qualités et ses défauts d'humain (mais dans un corps en putréfaction). Il est capable de joie, de tristesse, de compassion, d'amitié et… de tomber amoureux. Ode à la tolérance, le roman aborde clairement le thème de la peur et du rejet de ceux qui sont différents (un thème hautement d'actualité s'il en est).

Si j'ai beaucoup apprécié l'humour et la répartie d'Andy, je dois avouer que je me suis quand même un peu ennuyée en lisant ce livre. Bien que plaisante, l'histoire ne m'a pas suffisamment captivée et tenue en haleine pour que j'aie envie d'avancer. J'ai d'ailleurs mis plusieurs mois pour le terminer, ce qui est quand même un bon baromètre en soi. Il s'agit néanmoins d'une lecture agréable, que je recommande volontiers à tous les amoureux des zombies en quête d'un peu d'originalité.

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