p.131.
En fait, mourir, c'est plus difficile que tuer. Et ça fait beaucoup plus mal.
p.79.
- Tu n'avais pas peur de ces connards, hein ?
- Non pourquoi ?
- Mais tu as préféré t'écraser.
- Ouais.
- Pourquoi ?
- Parce que j'ai peur d'autre chose, je crois. La violence a des conséquences, en général. Des conséquences que j'essaie d'éviter. Alors mon ego peut supporter de laisser croire à deux débiles qu'ils me font peur.
- Tu es très différent de ce que j'ai toujours imaginé à ton sujet.
- Ça fait ça à plein de gens.
- Ouais, mais d'habitude, c'est une déception.
Quelque soit la vitesse à laquelle on roule, le temps semble s’arrêter dès lors qu’on sait qu’on est en retard.
J’ÉTAIS EN TRAIN DE ME DEMANDER SI LA CICATRICE ÉTAIT VRAIMENT TROP AFFREUSE POUR TE LA MONTRER.
NON. ELLE NE FAIT QUE RENDRE TON CORPS PLUS BEAU, GRETA.
LES CICATRICES QUI M’INQUIÈTENT SONT A L’INTÉRIEUR.
TU ES VRAIMENT DIFFÉRENT.
C'EST ELLE QUI EST DIFFÉRENTE, PAS MOI. FRAGILE ET FORTE A LA FOIS.
MAIS SI DOUCE QUE J'EN FONDS...
... ET QUE LES INQUIÉTUDES FONDENT AVEC.
ET AVANT DE NOUS PERDRE L'UN DANS L'AUTRE, ELLE ME CHUCHOTE : "DIS-MOI QUE TOUT IRA BIEN".
ALORS JE LE LUI DIS.
JE PROMETS DE TROUVER UNE SOLUTION.
ET EN PLUS, J'Y CROYAIS, A CE MOMENT-LA.
Le truc à savoir, c’est que la plupart des plans, même les bons, sont des châteaux de cartes. Le moindre détail qui foire, et tout se casse la gueule.