Citations sur Mémoires de la forêt, tome 2 : Les carnets de Cornélius Ren.. (149)
Ne t’inquiète pas, mon grand. Tu ne pourras jamais être vraiment malheureux si tu as fait de ton mieux.
C'est à ça que servent les plumes des oiseaux, avait commenté le vieux renard en le présentant aux membres de la Confrérie et en plongeant sa propre plume dans son encrier. Mouillées d'encre et nourries d'espoir, elles nous permettent de voyager à l'infini...
C'est toujours une tragédie, lorsqu'une librairie met la clé sous la porte.
Il est toujours plus facile de trouver l'équilibre lorsque nous sommes plusieurs à porter la pile.
Quand l'omnibus de la mémoire s'en allait avec nos souvenirs les plus précieux, il était rare qu'il repasse nous rendre ce qu'il avait emporté...
Pourtant, à force de sourires et de sablés au chocolat fondant, la renarde était parvenue à entrouvrir la porte cadenassée par le libraire pour y faire entrer la lumière. Et soudain, Cornélius avait recommencé à vivre plutôt que survivre.
Tu ne pourras jamais être vraiment malheureux si tu as fait de ton mieux.
Dans un baluchon qu'il avait découpé de sa griffe dans les rideaux et attaché à sa canne, il emporta les pains à la cannelle qu'il avait gardés de son goûter, son livre de chevet - Arsène Lapin, gentleman cambrioleur de carottes, de Maurice Loup-Blanc -, sa plume fétiche, sa petite fille d'encre et les quelques feuillets qui traînaient sur la commode.
Je crois que j'aimerais être écrivain. Ce qui me ferait plaisir ce serait d'arriver à écrire des récits qui donneraient du courage et aideraient à se sentir moins seuls.
Il est plus facile de laisser quelqu’un s’asseoir à la place d’un autre lorsque cette place est vide et qu’on a accepté l’absence de celui qui l’a un jour occupée.