Mina
Lacan, jeune lieutenante de gendarmerie, rêve de devenir profileuse, à l'instar de Clarice Starling ou Micky Pistorius. En 2002, ce métier n'existe pas encore en France, mais la jeune femme est résolue à le créer. Confrontée aux railleries et au sexisme de ses collègues et de son supérieur, qui accorde plus d'importance à la couleur de son chouchou ou à la longueur de sa jupe qu'à son travail, elle se battra pour se faire une place.
« Ça fait vingt ans que leurs rangs se sont ouverts aux femmes, mais toujours pas leurs cerveaux. »
Le sujet est extrêmement sérieux, mais l'approche est humoristique. Mina est drôle et a la répartie facile. Ça apporte une touche de légèreté. La famille de Mina, totalement barrée, contribue également à alléger l'ambiance. J'ai trouvé que sa vie personnelle prenait beaucoup de place au début, mais au fil des pages, l'équilibre s'installe.
J'ai beaucoup aimé la personnalité de Mina et son sens de l'humour. C'est une jeune femme déterminée et sérieuse quand il faut. Elle devient vite attachante. J'ai aimé découvrir son travail au quotidien et suivre l'enquête pas à pas à ses côtés.
Le roman fait souvent référence à de réelles affaires criminelles, ce qui le rend encore plus authentique.
J'avais commencé à lire ce livre l'année dernière, mais je l'avais mis en pause. Je m'attendais à une sorte de documentaire et ce n'est pas du tout ce que j'y ai trouvé. Bien qu'il soit inspiré du parcours de
Marie-Laure Brunel-Dupin, c'est une histoire romancée. J'ai repris ma lecture en sachant à quoi m'attendre, et j'ai bien fait. J'ai été agréablement surprise de l'apprécier autant.
Chaque livre a son moment et je suis ravie d'avoir choisi le bon pour découvrir celui-ci.
Une question subsiste cependant, ce premier chapitre, ça rime à quoi ?
Ce roman retrace de manière romancée les débuts de la carrière exceptionnelle de Marie-Laure. Il est intéressant, parfois drôle et captivant. Un polar atypique que je vous invite à découvrir.
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