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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'album a été lu en numérique, donc hormis la maquette reprenant l'habillage d'une bouteille de Whiskey, aucun bonus hormis les couvertures des épisodes, ce qui est rare dans les comics.

Cannibal vous transporte dans l'Amérique profonde, celle que les scénaristes américains illustrent de plus en plus dans leurs récits de genre, en cette période de Trumpisme où une Nation s'interroge sur son sort et sur la viabilité à faire encore cohabiter des populations si différentes et notamment un Sud réactionnaire, violent, anti-autorité. Car sous un habillage d'histoire d'horreur se cache surtout la chronique d'une fratrie de la Louisiane, un endroit où le centre est le bar, où tout le monde se connaît et où on chasse les étrangers (entendre "étranger au comté"...) à coups de barres de fer. Surtout, un endroit où comme jadis dans l'Amérique pré-Union, les habitants se font justice eux-même en vague forme de milice et où le Shériff bien loin de sa tutelle ferme les yeux. Un univers où la petite amie est gogo-danseuse et où le héros défonce un concurrent juste au cas où...

L'esprit des scénaristes n'est donc pas à dresser des proximités entre lecteur et personnages. Je ne sais si c'est le dessin ou la construction mais on a du reste un petit peu de mal à suivre qui est qui entre tous ces grands gaillards redneck. La seule once de fantastique reste cette rumeur lancinante qui revient discrètement qui nous fait comprendre que certains deviennent cannibals et l'album s'ouvre et se termine sur une telle scène. C'est tout. Pour une série titrée Cannibal on peut considérer qu'il y a tromperie sur la marchandise. Je ne dirais pas cela mais simplement que l'action tarde un peu à venir comme l'enquête de ce shériff noir très zen qui sait gérer sa population de sang chaud. le coeur de l'histoire, très bien dessinée (un peu à la manière de Sean Murphy) est intéressant à suivre et l'on a envie de connaître la suite. Ce premier volume de Cannibal est à consommer tranquillement, au calme, sans s'énerver. Il ne vous retournera pas mais vous fera voyager dans un lieu où l'on a pas très envie de vivre et cette immersion convaincante justifie sa lecture.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Imaginez : vous êtes dans les Everglades (Floride, USA). L'ambiance chaude et moite, les locaux un peu demeurés, un peu trop impulsifs, des autorités au mieux négligentes, au pire corrompues et... des individus cannibales.
Ouaip. Cannibal, la nouvelle série signée Brian Buccellato et Jennifer Young pour le scénario et Matias Bergara pour le dessin et l'encrage, issue de l'écurie Image Comics, ose proposer ce postulat : des zombies conscients qui peuvent un tout petit peu se contrôler.
L'idée à l'air bonne et effectivement on ne voit pas d'autres éditeurs qu'Image, réputé pour leur rapport à une violence réaliste, quasi-réelle, s'en saisir. J'ai personnellement découvert Brian Buccellato à l'occasion de son travail sur Flash Renaissance chez DC Comics, une courte série très agréable quoique entachée par quelques lourdeurs. le trio de choc s'était déjà fait connaître sur Sons of Devil, toujours chez Image Comics, donc il a déjà fait ses preuves.
Alors tout va bien ! Surtout que si on délaisse les zombies, crades, violents, au profit d'êtres humains qui ont l'air bien sous tout rapport, le degré d'horreur ne peut que grimper en flèche. Imaginez que votre mamie vous invite à déjeuner un dimanche midi et que vous soyez justement le plat de résistance...
Les couleurs de Buccellato rendent au récit une dimension quasi-irréelle, cauchemardesque par moment, et nous étouffent, un peu comme le ferait l'air des Everglades, j'imagine.
Tant de qualités, tant de qualités. Alors pourquoi une si petite note ? Parce que justement le scénario est bancal, il est lourd, on s'y perd. Ca n'a rien à voir avec le fait qu'il s'agit là d'un premier opus (pour l'instant unique en France) d'une tétralogie. Ce premier tome pourrait se suffire à lui-même, bien que se terminant sur un cliffhanger : ce serait à nous d'imaginer la suite et, pour l'instant, on y est bien obligés. Beaucoup de questions restent en suspens mais eh ! Là aussi ça peut nous rapprocher de l'état de désarroi dans lequel se trouvent les personnages.
Non : ça part bien, ça continue pas trop mal et ça se termine de manière catastrophique. On sait bien que Brian Buccellato n'a pas la carrure d'un George Pérez, d'un Stan Lee ou d'un Grant Morrison. Mais il a des qualités indéniables, qu'apparemment il ne sait pas tenir jusqu'au bout d'un projet.
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