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Deuxième polar historique pour Gwenaël Bulteau ( après La République des faibles ) et nouvelle réussite pour cet auteur qui allie talent de conteur évident, plume soignée et capacité à ressusciter une période bouillonnante de l'histoire de France.

Le prologue, totalement immersif, remplit parfaitement sa fonction de machine à remonter le temps. Direction Paris, le 22 janvier 1905, où sont organisées les funérailles de l'icône communarde Louise Michel, rassemblant plusieurs milliers de personnes en un cortège hérissé de drapeaux rouges et de bannières noires, de gare de Lyon jusqu'au cimetière de Levallois-Perret. Parmi elles, Jeanne, une jeune femme disparaît, «  elle ignorait encore qu'elle vivait le dernier jour de son existence. » Un an après, sa cousine, montée à Paris, décide de partir sur les traces de Jeanne pour essayer de découvrir ce qu'il lui est arrivé.

L'enquête en elle-même est plutôt simple, très bien menée, tout est cohérent. Mais on sent très vite que ce n'est pas uniquement sa résolution qui intéresse l'auteur. le Grand soir est certes un polar mais surtout un polar historique et social engagé qui éclaire les luttes sociales et féministes du début du XXème siècle. Des funérailles de Louise Michel, on passe dans les bas quartiers ouvriers de la capitale, puis dans le bassin houiller du Nord secoué par la catastrophe minière de Courrières ( officiellement 1099 morts ), jusqu'aux préparatifs de la première manifestation du 1er mai en France organisée par la CGT pour obtenir la journée de 8 heures. Tout l'arrière-plan politique du roman est bien plus qu'un simple décor et enveloppe totalement le lecteur.

Et c'est d'autant plus passionnant qu'on découvre deux extraordinaires pionnières féministes françaises que l'auteur a inclu dans son récit aux côtés de ses autres personnages fictifs, procédé qui apporte immédiatement de la profondeur à l'intrigue. Il imagine ainsi que Mme Sorgue ( figure de l'anarcho-syndicalisme, soutien actif aux nombreuses grèves ouvrières ) et Madeleine Pelletier ( femme médecin habillée d'un costume d'homme et coiffée d'un chapeau melon, prônant liberté sexuelle et avortement ) ont côtoyé la jeune disparue et possède une pièce du puzzle de l'enquête.

En fait, tout le roman vibre des colères sociales et féministes de la Belle époque, d'autant que les deux cousines que l'ont suit sont des personnages forts et marquants. Jeanne, la disparue, issue de la très haute bourgeoisie, refusait de rentrer dans le rang imposée par sa classe sociale, rejetant farouchement son milieu pour fuguer dans les quartiers populaires, déguisée en ouvrière. Sans s'en rendre immédiatement compte, Louise cherche sa propre voie pour écrire sa vie ; l'enquête qu'elle mène le lui révèlera, en plus de la vérité sur le sort de sa cousine.
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Le premier roman de Gwenaël Bulteau, la République des faibles avait impressionné bons nombres de lecteurs et reçu de nombreux prix. J'attendais comme beaucoup d'autres, je pense, son second roman avec impatience.
Le grand soir, même s'il est différent du premier, nous permet de retrouver ce que nous avions apprécié, une plongée un gros siècle en arrière cette fois à Paris et non plus à Lyon, une enquête moins policière dans ce dernier mais toujours bien menée mais, surtout une description de l'époque, commune aux deux qui en font des romans noirs comme on les aime.
Ici, tout commence à l'enterrement de Louise Michel, dernière fois où est aperçue Jeanne, une fille de la bourgeoisie, proche des gens. L'enquête policière ne menant à rien sera vite abandonnée. C'est sans compter sur la volonté de Lucie, la cousine de Jeanne qui mettra son énergie à chercher à comprendre ce qui s'est réellement passé. Au cours de ses investigations, elle rencontrera des personnages historiques dont la citoyenne Sorgue et le Docteur Pelletier.
Histoire mêlée de fiction, le grand soir est un merveilleux récit qui confirme le talent de Gwenaël Bulteau.
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Deux salles, une ambiance.
 
Paris.
La neige blanche accompagne le rouge linceul de Louise Michel en ce jour gris de janvier 1905.
 
Visuel, très visuel.
 
La commune inhume une de ses icônes en ce début de roman historique ou une jeune bourgeoise en rupture de ban assiste à ces obsèques puis…disparait en ne laissant aucune trace.
 
Un an plus tard, sa jeune cousine poursuit les recherches qui n'ont jusqu'alors rien donné et, à sa suite, s'infiltre dans les mouvances d'opposition voire anarchistes dont émergent les premières revendications féministes personnifiées par le médecin Madeleine Pelletier.
 
Roquefort.
1906. Une grève ébranle les caves fromagères où gronde le râle syndical naissant. Bien que triomphant, le mouvement se termine dans le sang quand est abattu un contremaître mis à pieds pour abus sexuels voulant se venger en tentant d'assassiner Madeleine Durand plus connue sous le pseudonyme de la Sorgue.
 
Deux personnages réels donc dans une trame romanesque et policière.
 
Ces deux figures tutélaires des luttes féministes de ce début du siècle dernier vont nous accompagner dans ce roman très bien écrit quand nous arpenterons les bas-fonds populeux du Paris d'alors à la recherche de la jeune fille de bonne famille disparue ou les rues de Lens en proie aux manifestations des mineurs abattus par les exactions de la direction des Houilles du nord.
 
Il sera donc question de lutte des classes, de syndicalisme, d'inégalités hommes/femmes mais également d'études de moeurs ou d'avortement.
 
Il y aura de la lutte, évidemment, de la solidarité, bien sûr, et de la trahison, aussi, dans ce récit épique comme dans toutes les épopées qui ont pour ambition de nous restituer les différents soulèvements populaires qui ont conduit aux libertés et aux acquis sociaux arrachés dans le sang à une classe dirigeante peu encline à lâcher un peu de lest dans sa suprématie.

Cela fait forcément écho à la situation politique actuelle.
 
Par contre, comme à chaque fois où des personnes existantes ou ayant existé interviennent en tant que personnages romanesques dans un ouvrage (voir ma chronique sur ‘le baiser'), je m'interroge sur la pertinence de ce choix de leur octroyer un parcours fictif qu'elles n'ont pas vécu.
 
La liberté de narration du romancier justifie-t-elle cette utilisation ?
 
Il suffit de taper le nom des deux femmes citées ci-dessus sur un navigateur internet pour lire leurs réelles histoires et s'apercevoir que ce qui nous est narré ici n'est pas toujours compatible avec la ‘vraie vie'.
 
Cela me perturbe quelque peu, cette frontière floue entre la réalité historique et le pur roman me laisse dubitatif et un peu chagrin d'avoir à faire mes propres investigations pour trier ce qui appartient à chaque nature de récit.
 
Sans doute ne le devrais-je pas et considérer avoir une oeuvre purement fictionnelle et romanesque entre les mains seulement aimerais-je (et pour quelle raison le ferait-on) que l'on me prête des aventures qui ne sont pas miennes ? Pas sûr !
 
Contentons-nous d'avoir appris l'existence de ces deux femmes de courage qui ont mis leur pierre à l'édifice du mouvement féministe qui, comme la Sagrada Familia de Barcelone, n'est toujours qu'un vaste chantier à ciel ouvert dont la fin semble remise aux calendes grecques.
 
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Et si vous preniez un billet pour un voyage dans le temps ? Dans les rues de Paris et de province, au tout début du XXème siècle, aux côtés du peuple.

Louise Michel est enterrée en cette année 1905, la foule suit le cortège dans une tension palpable. La lutte ouvrière perd un porte-voix, mais d'autres cris et chants s'élèvent.

Gwenaël Bulteau a rencontré un joli succès avec son premier roman, La république des faibles (Prix Landerneau polar 2021), un vrai bon polar historique qui se déroulait en 1898.

A-t-il reproduit les mêmes schémas pour ce deuxième roman ? Oui et non. Là où le précédent mettait vraiment en avant une enquête policière, celui-ci est d'une autre veine. Toujours assez noire, mais pas vraiment polar.

Alors oui, il est bien question d'une disparition et de quelques morts, mais cette histoire est avant tout centrée sur les personnages et le sort des prolétaires.

On pourrait réellement croire à un livre d'un illustre aîné littéraire de l'époque. Quel étonnant travail de reconstitution, allant jusqu'à la langue. Un vrai retour vers le passé, dans la crasse et les douleurs des petites gens, et de ceux qui osent sortir de leur condition pour les côtoyer.

On est loin d'une reconstitution en papier mâché, on s'y croirait à suivre ces personnages qui luttent.

L'un des points communs des deux livres est la manière appuyée de parler de la situation des femmes, de leur peu de droits. Car ce sont plusieurs d'entre-elles qui sont mises en lumière dans les méandres des ruelles, à se battre tout comme à chercher à comprendre. Des femmes fortes à une époque où elles n'avaient pas vraiment voix au chapitre.

Le roman suit donc leurs chemins et leurs errances, à une époque clé où la révolte gronde. Il s'attache vraiment aux personnages, c'est le sens même de ce récit.

Le livre est donc autant affaire de ressentis, de tragédies quotidiennes, que l'histoire de la disparition d'une jeune fille. Cet événement devient une sorte de fil conducteur qui permet de suivre ces gens-là, loin de tous clichés.

La forme romanesque est donc plus évanescente qu'avec le premier roman, même si l'histoire réserve son lot de (sérieuses) surprises dans sa deuxième partie.

Avec le grand soir, Gwenaël Bulteau propose une fiction noire au plus près du réel et des personnages forts qu'il a dessinés. Un voyage dans le temps fictionnel mais qui a beaucoup à nous apprendre de ce passé si loin si proche.
Lien : https://gruznamur.com/2022/1..
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Gwenaël Bulteau nous offre un nouveau roman historique. Un roman social et politique dans lequel les femmes luttent pour leur émancipation, les ouvriers pour que leurs conditions de travail s'améliorent.
Nous sommes le 22 janvier 1905 : un cortège populaire accompagne la dépouille de Louise Michel, figure majeure de la Commune de Paris, dans sa dernière villégiature sise au cimetière de Levallois Perret. Parmi la cohorte d'ouvriers, se faufile une certaine Jeanne Desroselles. La jeune fille, dont le père est un riche industriel, s'intéresse depuis quelques mois aux revendications des prolétaires, travailleurs de tout poil. Elle va disparaître peu après et les actions déployées pour la retrouver vont se retrouver vaines. Un peu plus d'un an plus tard, Lucie , la cousine de Jeanne, va décider de reprendre de manière officieuse l'enquête à son compte. Pour se faire, elle va devoir revêtir les habits du peuple pour tenter d'obtenir des renseignements auprès des personnes que sa cousine avait côtoyées. Au cours d'un meeting syndical en mémoire des mineurs morts à Courrières quelques semaines plus tôt, elle va faire la connaissance du Docteur Pelletier, une des rares femmes étant autorisées à exercer le métier, puis elle va être mise sur la piste d'un couple dont le mari imite les passants. Un couple que fréquentait régulièrement Jeanne et qui sont peut-être les derniers à l'avoir vu. Alors que Lucie poursuit ses investigations, la colère gronde dans le milieu ouvrier, attisée par quelques leaders charismatiques, motivant leurs troupes à se rassembler pour une manifestation d'ampleur qui se tiendra à Paris le 1er mai. Ce jour béni de la révolution sociale qui renversera la société bourgeoise et capitaliste . le Grand Soir.
L'auteur vendéen nous plonge avec cette écriture dans ces années tumultueuses du début du siècle dont l'un des évènements déclencheurs est la mort d'une millier de mineurs à Courrières le 10 mars 1906 dans le nord de la France .La gestion de cette catastrophe par les autorités locales, privilégiant la reprise de l'activité au sort des malheureux disparus, la colère des mineurs gronde et va se traduire par des grèves multiples qui vont ensuite s'étendre sur tout le pays avec en point de mire le premier mai prochain.
Gwenael Bulteau intègre sur fonds de mouvement social une affaire de disparition et un assassinat. le scénario nous propose alors deux histoires distinctes : les investigations de Lucie d'une part dans un Paris où les quartiers luxueux côtoient des bidonvilles à ciel ouvert , dans lequel on survit de bric et d' broc, de boulots exténuants sous-payés , ou de menus trafics. La jeune femme qui cotoie cette classe défavorisée va peu à peu se laisser emporter par ces demandes légitimes et en premier chef le droit des femmes qui veulent pouvoir voter, travailler, n'être plus considérées que comme un objet de plaisir et de reproduction. En parallèle, on fait connaissance avec la citoyenne Sorgue , anarcho-syndicaliste, meneuse d'hommes, prête à dilapider sa fortune pour aider les travailleurs et leurs idées, activiste surveillée de près par la police qui souhaite contrôler ses actions futures . C'est également une féministe de la première heure qui entend bien protéger ses semblables de tous les abus possibles.
L'auteur mêle ainsi personnages de fiction et ceux qui ont fait l'Histoire comme Mme Sorgue et Madeleine Pelletier, offrant au récit une épaisseur historique qui renforce sa qualité de témoignage autant que sa qualité romanesque, celle-ci uniquement due à la valeur de l'écriture de son auteur.
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Un roman historique et social qui nous emmène dans le Paris de 1905. Plus précisément de l'enterrement de Louise Michel, décédée à 75 ans après avoir connu l'exil, au « Grand Soir » des ouvriers et des femmes prévu le 1er mai 1906, car tous veulent manifester pour faire entendre leurs voix.
Nous suivons Lucie Desroselles, fille de la bourgeoisie déguisée en fille du peuple pour tenter de retrouver sa cousine Jeanne disparue alors qu'elle fuyait sa famille toxique. Mais ce personnage qui aurait pu être intéressant n'est que peu développé. Et c'est bien dommage car je n'ai pu m'y attacher alors que l'envie était là...
Un peu déçue par ce livre dont la temporalité m'a dérangée : très linéaire puis soudain un flash-back qui explique sans toutefois émouvoir. Des personnages auxquels j'ai eu souvent envie de m'attacher mais qui n'avaient pas assez de corps pour que la lectrice que je suis ne soit touchée. Peu d'émotions ressenties. Une déception mais je suis allée au bout quand même car l'ensemble est bien écrit.
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Début du 20ème siècle - Paris-
La gronde des ouvriers prend de l'ampleur. La misère, l'exploitation au travail deviennent insupportables pour la population qui rêve d'un monde plus juste, plus égalitaire. Et qui rêve surtout de ne plus crever la faim.

C'est dans cette ambiance que se déroule le Grand Soir.
Le récit commence par les funérailles de Louise Michel. Juste après, Jeanne Desroselles, jeune bourgeoise en rupture avec son milieu et qui assistait aux funérailles disparaît.
Un an plus tard, sa cousine, Lucie tente de comprendre ce qui a pu lui arriver alors que l'enquête de police n'a rien donné et a vite été abondonnée.

Lucie va tenter de reconstituer les derniers jours de sa cousine, rencontrer les personnes qu'elle fréquentait à ce moment là. Dans le même temps, la lutte ouvrière est fortement engagée, les grèves se multiplient et le pouvoir est sous pression.
Nous sommes en avril 1906 et un mouvement majeur est attendu pour le 1er mai appelé le Grand Soir.

Lucie va découvrir un monde de misère qu'elle ne soupçonnait pas.

L'auteur intègre habilement dans ce polar, des figures de la lutte ouvrière et du féminisme comme Madeleine Pelletier ou la Citoyenne Sorgue.
L'intrigue est captivante, l'atomsphère du Paris ouvrier du 20ème siècle très bien reconstituée.
Gwenaël Bulteau aborde également la place des femmes, leur droit de vote ou le droit de disposer de leur corps et d'avorter.

Un très bon polar !
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Le petit avis de Kris pour Collectif Polar
Énorme coup de ❤️💖
C'est drôle, enfin pas tant que ça, ces similitudes avec notre époque …. l'histoire se répète, dit-on !!
« Nous ne sommes pas du même côté de la barricade avait dit Clemenceau ! » Ça sonne étrangement comme une phrase entendue il n'y a pas si longtemps !
Mais que nous raconte « le Grand Soir »
Paris, 22 janvier 1905. La foule suit le cortège funéraire de Louise Michel. Jeanne Desroselles s'est travestie en femme du peuple pour participer à l'hommage populaire, mais disparaît mystérieusement. La jeune héritière fréquentait les réunions publiques de ceux qui luttent pour la liberté et la justice. de tavernes en ruelle, sa cousine Lucie enquête sur ses traces pour la retrouver.
Un roman qui donne à réfléchir, qui prend aux tripes et qui, finalement pourrait presque se passer de nos jours.

Un livre sincère, sans concession qui fait du bien même s'il est, malheureusement assez noir.

Un auteur à découvrir sans faute !!
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Pour planter le décor, il faut revenir plus d'un siècle en arrière, en 1905 exactement lorsque se tiennent les obsèques de Louise Michel, figure des anarchistes de la Commune de Paris. C'est au même moment que disparaît Jeanne Desroselles, héritière d'une richissime famille parisienne mais vibrant de revendications féministes et sociales que les siens considèrent comme folie.

L'année suivante, alors que les mineurs et les ouvriers enchaînent les mouvements de grève et que la presse évoque "la révolution qui vient" pour le 1er mai, c'est un autre vendéen fraîchement nommé ministre de l'intérieur, Georges Clemenceau, qui décide de montrer les muscles en remplissant la Capitale de gendarmes et de militaires.

C'est dans cette période trouble que Lucie Deroselles, cousine de la disparue, décide de mener à son tour l'enquête, quitte à prendre tous les risques en s'aventurant dans des quartiers peu fréquentables de la ville. Mais connaître la vérité a un prix et la jeune fille ne tardera pas à le découvrir.

C'est une fois encore un roman noir que nous offre Gwenaël Bulteau, en nous entraînant dans les bas fonds de l'Histoire française. C'est un roman passionnant qui dépeint les revendications d'une époque, tant sur le plan social pour les travailleurs que pour les femmes qui commencent à lutter pour leurs droits, ce qui nous permet de mesurer que peu de combats ont été remportés en un siècle. À découvrir, tout comme son premier roman La République des faibles qui est disponible en poche.

📖 le Grand Soir de Gwenaël Bulteau a paru le 6 octobre 2022 aux éditions La manufacture de livres. 282 pages, 20,90€.
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Révoltant.
C'est le temps des grèves, des revendications du peuple, des femmes. Une ambiance que j'ai adoré, les années 1900, la tension sociale, le rôle des femmes, la pauvreté. Et puis les militantes, leur combat...
Toute cette atmosphère autour d'une disparition d'une jeune femme un peu rebelle. Un polar fort tant au niveau historique que social. Il est question aussi d'alcoolisme, d'avortement, d'internement des jeunes filles, de la lutte des classes, de trahison. Ca grouille, c'est génial.
Un très bon polar historique.
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