Au revoir bonjour

Dans la collection « Premières images », un autre album à la couverture cartonnée, dont les quelques feuillets sont simplement épinglés de deux agrafes. Chaque double page est une scène de la vie quotidienne sur le trajet que deux enfants feraient, de leur maison à leur école. du départ de la maison, l'au-revoir à maman à l'arrivée à l'école et le bonjour à la maîtresse, la ville est un lexique vivant, passage pour piéton, feux tricolores, panneaux de signalisation, sens interdit, interdiction de stationner. Les bâtiments se touchent les uns, les autres, entre deux rues à traverser. Ici une porte d'entrée, là une porte cochère, puis en rez-de-chaussée, les nombreux magasins. Chacun porte un nom particulier comme les personnes qui y travaillent, charcuterie où le charcutier vend jambons crus, saucisses en chapelet, saucissons et pâtés. A côté, la boulangerie, ses baguettes, ses pains, ses croissants et ses couronnes, plus loin, le cours des halles et ses fruits et légumes de saison, puis le marchand de journaux, le coiffeur, la station-service. Partout des hommes, des femmes, à pied, à vélo, en voiture. Ils portent panier, cabas, serviette ou sac, parfois un cartable. La croix verte de la pharmacie, les grues qui érigent de nouveaux bâtiments, les cloches de l'église au loin et le square où jouer.
Ce livre est un support pour de multiples histoires, pour découvrir de nouveaux mots et parler de tout avec une attention particulière à ce qui nomme précisément les multiples objets de la ville et du quotidien et les interactions sociales que la ville propose, à chaque coin de rue. Au revoir, bonjour, comment ça va…