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Les aventures, toutes plus rocambolesques les unes que les autres, du baron de Münchhausen, personnage non pas mythique mais qui a réellement existé au XIIe siècle. Cependant, ces aventures, vous l'auraient bien compris, elles ne sont pas réelles mais relevant uniquement de la pure fiction puisqu'elles sont très largement imaginées et relevant de l'impossible...mais c'est ce qui nous plaît, même si de temps à autres, quelques clin d'oeil historiques y sont glissés.

La première édition, celle de Rodolf Raspe, a été ici reprise et augmentée par Bürger et magnifiquement illustré par Gustave Doré.
Dans la postface d'André Tissier, le baron de Münchhausen est souvent comparé, comme le firent d'ailleurs ses prédécesseurs, à Gulliver de Jonathan Swift que vous connaissons tous j'en suis persuadé, et très souvent confondu avec le Baron de Crac de Collin d'Herleville, qui, pour ma part en tous cas, m'était jusqu'alors totalement inconnu.
En ce qui me concerne, j'aurais plutôt rapproché ce héros de Don Quichotte de Cervantès.

Pour conclure, je dirais que cet ouvrage est une pure merveille tant il permet au lecteur de s'évader et de rire tout au long de sa lecture !
Un roman qui mérite d'être découvert et qui a d'ailleurs été adapté pour la télévision et plus encore, pour la jeunesse. A découvrir !
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L'humour aurait-il des frontières?
Me voilà bien incapable de rire lors de cette lecture qui est pourtant présentée comme un classique de littérature et classée dans le genre comique.
Je reste stupéfaite devant ce texte. J'avais hâte de le découvrir, en ayant beaucoup entendu parler. Toutefois je n'y adhère pas du tout et avoue m'être ennuyée… Ces aventures et mésaventures toutes plus fantastiques les unes que les autres (deux voyages sur la lune, le premier en grimpant le long d'une tige de pois; avalé par un gros poisson ; voyageant sur un boulet de canon ; tuant je ne sais combien d'animaux sauvages tous plus féroces les uns que les autres...) sont tellement extraordinaires que ça en devient fatigant et lassant. D'autant que le récit les enchaînent d'un paragraphe à l'autre sans pause aucune!!! Ecrit à la première personne, le personnage passe alors pour un gros vantard.

Bref, je suis peut-être passée à côté d'un chef d'oeuvre dont je n'ai pas la clé…

Toujours est-il que je vais me précipiter dans une autre lecture pour vite oublier cet ennui !!

Challenge en Choeur
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Ce livre est à déconseiller à ceux qui n'aiment pas la guerre. J'y ai pour ma part très peu goût, même si je vous écris actuellement depuis la ville de Bakhmout où je viens d'abattre vingt soldats russes d'une seule balle bien placée, tirée pendant que je chevauchais un ours lancé au galop vers les lignes ennemies sous le feu nourri de drones iraniens.

Il n'est pas non plus conseillé à ceux qui n'aiment pas la chasse. Je suis un piètre amateur en ce domaine, malgré la fois où un silure de trois mètres de longs mordit à mon hameçon et chercha à s'échapper au point de m'entraîner comme dans du ski nautique depuis Paris jusqu'à Marseille (mais je ne vous recommande pas cette ville, les gens exagèrent tout le temps là-bas).

Au moins il se murmure que ce Baron de Münchhaussen a fourni matière à quelques belles adaptations filmiques que je n'ai toujours pas vues car mon temps libre est précisément accaparé par la réalisation d'une autre adaptation hollywoodienne. Mon équipe est très occupée à répéter les scènes sous-marines près de l'épave du Titanic.

Bref, délaissez cet égocentrique baron, car en vérité et comme disait Cyrano de Bergerac dans la pièce de Rostand « j'ai fait mieux depuis ». Cyrano de Bergerac, dont l'incarnation originelle (celle du XVIIeme siècle) a d'ailleurs été beaucoup copiée par Münchhaussen puisque comme lui il se rend dans la Lune. Mais que trouvent-ils donc à cet astre, tous ces lunatiques ? Il y a bien mieux à explorer ailleurs. Par exemple j'ai réussi à atteindre Mars en copiant et perfectionnant la technique de la puce, capable de sauter plus de 300 fois sa taille, comme chacun sait. Je pourrais vous relater les splendeurs que j'y ai découvertes mais cela fera l'objet d'autres chroniques, car ma modestie elle aussi chronique m'interdit de trop m'épancher ici.
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Beaucoup d'imagination pour ce conte, "les aventures du Baron de Münchhausen", un homme de son nom Karl Friedrich Hieronymus ayant réellement existé au XVIIIe siècle, a même son nom à une pathologie : "le syndrome de Münchhausen".
Il était affabulateur, le récit conté par Gottfried August Bürger est la meilleur version.
Il narre les exploits du Baron toutes aussi ubuesque les unes que les autres qu'elles soit en mer ou sur terre, par exemple quand le baron est dévoré par une baleine tellement gigantesque qu'il y a déjà plusieurs navires dans son estomac, ou encore quand il va sur la lune décrivant les sélénites et leurs façons de vivre, j'ai beaucoup apprécié cette imagination hors norme, l'humour aussi : « Au nom du ciel, monsieur le baron, votre manteau est enragé ! ».


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La lecture de ce livre fut pour moi d'un vibrant, vibrant... manque d'intérêt ! Je connaissais déjà les deux ou trois passages plus ou moins amusants du livre. La découverte du reste s'avéra d'un puissant ennui totalement dénué de risible ou de drôlatique, chose qui semblait pourtant l'objectif affiché — et la seule raison d'être — de cet écrit.

Des histoires à dormir debout, d'une lourdeur absolue, une fanfaronnade stérile du début à la fin, du gros gras qui tache à longueur de pages, qui rate totalement sa cible, en tout cas, en ce qui me concerne. Moi qui ne me sens pourtant pas tout à fait hostile aux choses du comique, là, le comique, je le cherche encore, si vous voyez ce que je veux dire.

La préface de Théophile Gautier (fils) nous précise que, selon lui, « le génie des peuples se révèle surtout dans la plaisanterie ». Aussi, j'ose affirmer qu'heureusement que les Allemands possèdent d'autres cordes à leur arc que l'art délicat de faire de l'humour car avec de tels navets, on aurait peine à leur attribuer une quelconque parcelle de génie !

Excusez-moi, je vais lâcher un gros, gros, très gros stéréotype, mais l'on ne m'empêchera pas de penser que les Allemands sont très bons pour tout un tas de choses, comme fabriquer des voitures, composer de la musique classique, produire de grands sportifs, etc. Mais en ce qui concerne la cuisine, l'art de se vêtir ou, comme ici, l'humour, j'ai déjà connu mieux, un tantinet plus raffiné...

Bref, si vous aimez la patate et la saucisse bien grasses, bien épaisses, si vous aimez les sandales/chaussettes, allez-y gaiment, ces Aventures et mésaventures du Baron de Münchhausen seront un paradis, mais pour moi, sorti des deux ou trois choses drôles, au burlesque acceptable du début, une lecture assommante et fastidieuse, malgré sa petitesse, donc, hautement dispensable.
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Très agréable de redécouvrir l'histoire "original" du Baron. un affabulateur tellement sûr de lui qu'il donne envie de le suivre. Gustave doré rend justice à ces aventures vraiment pas ordinaires.
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Le baron, qui a bien existé, laissa à d'autres le soin d'écrire les souvenirs aussi invraisemblables que loufoques qu'il racontait le soir à ses amis.Un chef d'oeuvre de drôlerie, cocasse et surréaliste, publié également sous le nom du baron de Crac.
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