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sur 191 notes
Harlem dans les années 90. 911, emblème des ambulanciers.

« Écrire sur ce que l'on connaît ». Voilà souvent le conseil que l'on donne aux écrivains débutants. Avant d'être romancier, Shannon Burke a été, durant plusieurs années, ambulancier à New-York. Il sait donc de quoi il en retourne et nous savons dès le départ que ce roman va sentir le vrai, la douleur et le sang.

200 pages en apnée, une véritable plongée dans l'horreur quotidienne de ce que vivent les ambulanciers dans un quartier en décrépitude.

Burke nous balance la vérité en pleine figure, à coup de paragraphes décrivant les interventions (parfois hallucinantes, toujours éprouvantes) d'une équipe d'ambulancier de Harlem.

911 est une oeuvre de fiction, mais que l'on ne s'y trompe pas, Shannon Burke y a mis toute son expérience, ses anecdotes personnelles et ses tripes.

Il dépeint, par touches de scènes « ordinaires », le quotidien de ces intervenants de l'urgence. Mais là où l'auteur est très fort, c'est qu'il ne nous propose pas juste une banale accumulation d'événements. La description de la vie de cette équipe d'ambulanciers va se transformer en tragédie.

Les scènes d'interventions sur le terrain sont saisissantes de réalisme. C'est le cas aussi des relations entre ambulanciers, tous avec leurs caractères bien trempés, qui amèneront à cet enchaînement dramatique laissant le lecteur sur le carreau.

Avant de lire ce roman, on ne peut imaginer à quel point ce métier, dans un quartier aussi difficile, peut marquer à vie. le personnage principal y passera onze mois, et se retrouvera changé à jamais.

Le « 911 » est un laboratoire psychologique en accéléré, qui démontre à quel point un homme peut se trouver transformé en quelques mois, passer tour à tour de l'altruisme à l'indifférence, du respect au mépris, ou à la folie.

911 est un récit brut, viscéral, où la détresse de cette population pauvre, tout comme celle de ces ambulanciers, vous touche au plus profond de votre être.

Ne croyez pas ressortir de ce récit de la même manière qu'après la lecture d'un banal roman noir. On est ici dans le vrai, l'authentique, et s'en est d'autant plus perturbant.

Pas étonnant que Darren Aronofsky, le metteur en scène de Black Swan, et le scénariste de la série Les Sopranos se soient lancés dans l'aventure de mettre en images ce récit.

Des images, vous en aurez plein la tête, une fois la dernière page tournée. 911 est un roman qu'on n'oublie pas.
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Ce livre nous raconte le quotidien des ambulanciers de New York, mais pas dans n'importe ou: à Harlem, un des quartiers les plus pauvres. J'ai trouvé cette histoire incroyable, on ressent en la lisant, toutes sortes d'émotions. On sent que l'auteur est un ancien ambulancier, car les histoires qui nous sont narrées respirent l'expérience et le vécu.

Le personnage et le comportement d'Ollie traduisent tout à fait ce que l'on imagine d'un jeune ambulancier plein d'empathie et de bonne volonté. Il tente de soulager, il souhaite sauver même lorsqu'il n'y a plus rien à faire.

Ollie découvre vite qu'après de nombreuses années dans ce quartier, ses collègues ne voient plus les choses de la même façon, il constate également qu'il n'est pas facile d'être accepté par ses hommes qui ont vu des choses terribles.

C'est un roman poignant, avec des moments très difficiles, qui nous permet de voir le quotidien des ambulanciers différemment que ce que l'on a pu voir à la télévision. Une façon d'intervenir et d'assister qui diffèrent totalement de nos méthodes françaises...
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911, Nine-one-one est un numéro que nous connaissons tous et toutes. C'est celui des urgences. Les urgences américaines, bien entendu.

New-York, années 90… Un groupe d'ambulanciers urgentistes que nous allons accompagner durant des interventions.

De grâce, laissez de côté vos souvenirs de la série Urgences ! Ici, pas de beau George ClooNescafé pour vous prendre en charge avec gentillesse tout en vous servant un ristretto.

Ici, le seul Noir que vous pourrez prendre, ce sera celui que vous chargerez – ou non – dans votre ambulance. Et si vous êtes un peu sadique sur les bords ou brisé par votre travail, vous le prendrez avec votre ambulance, mais au sens propre… Oui, « boum » dans un être humain.

Je vous avais dit que nous étions à New-York, mais dans le quartier de Harlem !

La misère humaine est celle de Zola, les êtres décharnés qui louvoient dans les rues ont tous une aiguille fichée dans le bras, ou presque. le quartier est gangréné et l'amputation ne résoudrait rien. Des immeubles sont laissés à l'abandon et la population aussi. Ce qui ne la rend pas aimable, vous en conviendrez.

Vous intervenez pour essayer de sauver des vies et vous vous prenez des insultes ou des parpaing sur la tronche. Bienvenue à Harlem !

C'est dans cette atmosphère particulière que travaille notre unité d'ambulanciers : des anciens, des vieux de la vieille, des altruistes, des sadiques, des blasés et notre Ollie, jeune bleu qui fait ambulancier afin d'avoir de l'expérience pour entamer des études de médecine.

Il est jeune et rempli d'empathie, l'amertume ne l'a pas encore contaminé, lui. D'autres sont déjà passé du côté obscur, se donnant pour mission d'éradiquer les drogués en les laissant crever (sorry pour le terme, mais c'est celui qui convient vu la manière dont c'est fait).

Chaque personnage est bien campé, a son caractère bien à lui, sa manière de bosser. Ollie est en apprentissage et son coéquipier est important. Nous verrons comment notre Olivier va basculer lentement du côté obscur de la Force. L'indifférence, ça te tue à petit feu.

Si ceci est une oeuvre de fiction, l'auteur, qui fut ambulancier, sait de quoi il parle et chaque intervention est tintée d'un réalisme qui frôle la perfusion… non, pardon, la perfection !

Sans jamais tomber dans l'excès de voyeurisme, sans temps mort, sans jamais gaver son lectorat de termes médicaux en tout genre qui ferait ressembler le roman à un syllabus médical, l'auteur a mis en place toute une histoire derrière et on s'attache à certains personnages, on les voit sombrer, se raccrocher, s'en sortir ou péter les plombs.

Attention, c'est sombre, c'est du p'tit roman noir serré et vos tripes vont se remuer parce que l'auteur a dû mettre les siennes pour l'écrire. C'est sans concession aucune.

Si le 911 a changé notre jeune Ollie en 11 mois, le 911 vous changera en 200 pages. Ensuite, comme eux, vous ressentirez un grand vide.

Excellent !

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Lecture en apnée de ce roman, tant le ton et les événements sont durs!
L'auteur sait de quoi il parle : ambulancier à New York, il a dû s'inspirer de son expérience pour créer son personnage Ollie, étudiant en médecine, qui devient ambulancier pour payer ses études.
Deux voies possibles : se blinder contre l'horreur quotidienne et utiliser le cynisme comme arme de défense ou essayer de garder le cap, son humanité et son empathie au risque d'y laisser des plumes!
Une découverte marquante et un véritable coup de coeur ... très noir!
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Nous suivons un jeune urgentiste, un "bleu" comme on dit, dans une ambulance à New-York dans le quartier de Brooklyn.

Les personnages sont vraiment travaillés, psychologiquement tous fragiles et/ou déséquilibrés, chacun à sa manière, mais inexorablement à cause de ce dur métier qui les confrontent à la détresse et à l'horreur, qui brise les gens, une spirale infernale vers la folie.
En cause ? Ce quotidien violent et sanglant ou le désespoir est permanent, et qui malgré les apparences ronge les différents protagonistes.

Le récit donne un sentiment de réel dans lequel le lecteur est happé irrémédiablement dans un tourbillon de sentiments divers, et en ressort difficilement, même après avoir tourné la dernière page.
Une référence cinématographique me fait penser à 911, il s'agit du film "À tombeau ouvert" avec Nicolas Cage, assez impressionnant d'ailleurs, j'avais beaucoup aimé, il n'est donc pas étonnant que ce roman de Shannon Burke soit un coup de coeur pour ma part.

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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« Nos voisins de Manhattan ont des boulots, ils votent, ils paient leurs impôts. Les gens qu'on a ici, c'est de la racaille. Des parasites. Et dès que quelqu'un essaie de les aider, ils se mettent à hurler, jamais un merci. Je leur souhaite tous de crever. Je leur souhaite tous de se prendre une putain de balle dans le foie et de crever de la mort la plus douloureuse qui soit. Mais s'ils souffrent, s'ils sont mes patients, je les soignerai mieux que Verdis. […] Ma façon de voir les choses, c'est que, pour préserver l'objectivité et la distance professionnelle qui s'imposent, le mieux pour un ambulancier, c'est de détester ses patients. »

Quand, au début des années 1990, le jeune Ollie Cross, recalé à l'examen d'entrée en fac de médecine trouve un travail d'ambulancier et se trouve affecté à la station 18, sur la 136ème rue, au coeur de Harlem, il pénètre dans un monde effarant à plus d'un titre. D'une part parce que l'extrême pauvreté de ce ghetto en fait un lieu d'une violence extrême prompte à se retourner contre tout représentant d'une quelconque autorité officielle, secouristes compris. D'autre part parce que les ambulanciers expérimentés qui l'accueillent oscillent entre un recul frisant l'indifférence, à l'image de Rutkovsky, l'équipier d'Ollie, une agressivité et un racisme assumé comme LaFontaine, ou une empathie peut-être trop importante pour Verdis.
Shannon Burke, qui a lui-même exercé le métier d'ambulancier à New York, propose ici une sorte de chronique du quotidien d'Ollie Cross faite de scènes saisissantes, bien souvent extrêmement crues et violentes sans pour autant virer dans le voyeurisme ou la provocation gratuite, et qui, surtout, montre l'emprise de ce métier sur la vie de ceux qui l'exercent.

L'enchaînement des situations décrites avec une précision chirurgicale et, si ce n'est sans transitions, avec du moins des transitions – constituées d'extraits d'un discours de prime abord emphatique mais de plus en plus âpre fait aux jeunes ambulanciers – tout aussi éloquentes, rend le récit extrêmement dynamique. Cette accumulation permet par ailleurs de mettre en exergue l'isolement de ces hommes qui se voient comme une race à part, un escadron doué du pouvoir de sauver ou de laisser mourir, et le syndrome de Dieu qui finit par affecter certains d'entre eux.
En suivant le cheminement du jeune héros dont le nom même (Ollie Cross/Holly Cross/ Sainte Croix) exprime l'innocence et la manière sacerdotale dont il aborde ce travail, et la façon dont, peu à peu, il semble près de basculer définitivement dans ce monde aussi addictif que dévorant, Shannon Burke instille le malaise, certes, mais pose aussi la question des effets de cette confrontation quotidienne à une horreur qui finit par devenir indicible.

Tout cela fait de 911 un roman poignant et fulgurant, par bien des aspects accablant, mais surtout un livre passionnant et qui à le grand mérite d'allier la forme choquante à un fond particulièrement pertinent par les questions qu'il pose sur la nature humaine et sa capacité à accepter et à supporter la souffrance – la sienne comme celle d'autrui.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Ce roman a été proposé par mon club de lectrices (vous me manquez, les filles !!!) D'ordinaire, je suis studieuse, je n'abandonne pas les livres que je dois lire en groupe, c'est plus facile pour en parler. Mais là, j'ai lâché l'affaire en page 20. le vase a débordé avec la description d'un chien malmené dans la mort. Je le tolère à peine chez Stephen King, mais là, c'était tellement gratuit et insupportable que je n'ai pas voulu aller plus loin. Avant ça, le roman proposait déjà des scènes glauques à souhait. OK, oui, c'est le sujet : il est évident que le récit d'un urgentiste à Harlem ne peut pas envoyer des paillettes et des chamallows, mais non, je ne peux pas. Et je ne veux pas. Il y a des romans/oeuvres dont on sait qu'ils nous feront plus de mal que de bien : c'est le cas de celui-ci.

En outre, je n'ai éprouvé aucune empathie pour le narrateur et son coéquipier. « Lorsque plus rien n'a de sens, y compris la vie ou la mort d'autrui, vous n'êtes plus qu'à un pas du mal. Et ce putain de pas est terriblement facile à franchir. » (p. 6) Certes, c'est difficile de s'attacher en 20 pages et je ne crois pas au coup de foudre, même littéraire. Mais j'ai lu des romans « médicaux » où il ne faut que quelques paragraphes pour embrasser corps et âme le récit et le parcours du héros. Je vous conseille d'ailleurs La ballade de l'enfant gris qui, comme son auteur, propose une médecine humaine et humaniste. C'est ce que promet la quatrième de couverture, mais je n'ai pas les tripes pour essayer de savoir si c'est vrai. J'aurais aimé comprendre pourquoi le titre original est Black Flies, même si j'ai bien une idée... Bref, je raccroche rapidement 911 et je passe à autre chose. Tant pis, j'écouterai les copines en parler !
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Je ne l'aurais sans doute pas repéré, et a fortiori, pas lu ce roman, s'il n'avait été sélectionné pour le prix SNCF du polar et proposé en lecture sur le site pendant tout le mois de janvier. J'en ai lu les premières phrases, et je n'ai pas pu arrêter. Disons-le tout de suite, ce n'est pas un roman policier, c'est une tranche de vie urbaine et violente, celle d'un jeune ambulancier à Harlem au tout début des années 90.
Ollie Cross est un jeune homme de 23 ans qui n'a pas réussi le concours d'entrée en fac de médecine, et qui choisit, tout en s'y préparant de nouveau, d'être ambulancier. C'est à la fois pour gagner sa vie, pour se forger une expérience utile et pour venir en aide à des populations des plus fragiles. Violence, toxicomanie, manque de soins et extrême pauvreté, les quartiers nord de New York où Ollie intervient sont exsangues, abandonnés à des forces de police aussi violentes que les mafias qui y règnent. C'est d'une tristesse insondable et sans commune mesure avec le Harlem du début du XXIème siècle…
Un des rares moments de calme où Ollie et son collègue Rutkovsky regardent la ville d'en haut. Et un moment qui permet aussi au lecteur de reprendre son souffle. Car rien ne lui est épargné dans cette lecture qui frappe très très fort. J'étais dans le même temps plongée dans la première saison de la série The Wire, et les scènes de l'un résonnaient dans la lecture de l'autre… Nourri de l'expérience de l'auteur en tant qu'ambulancier, ce roman est d'un réalisme noir qui laisse vraiment assommé par autant de détresse.
L'enjeu du roman est donc de savoir si Ollie (Ollie Cross, comme Holly Cross, la sainte Croix, porte un nom prédestiné, semble-t-il) si le jeune homme va réussir à garder son équilibre au milieu de tout ce qu'il voit, ou s'il va basculer du côté des ambulanciers qui n'ont plus aucune éthique, aucune compassion. Il faut dire que le groupe de professionnels qui l'accueille est très refermé sur lui-même, très dur avec les nouveaux-venus, les tendres, les différents… le roman garde heureusement une part d'humanité, une légère confiance, un souffle d'espoir.
Très bien écrit et traduit, c'est vraiment une découverte forte et saisissante, assez loin de mes lectures américaines habituelles.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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Ollie Cross va être médecin, c'est sûr, il a raté un concours mais il va être ambulancier quelques temps histoire de se faire un peu d'expérience et le repasser, comme on le lui a conseillé. Il demande le secteur le plus dur, Harlem, il veut apprendre, il est prêt à encaisser, c'est l'histoire de quelques mois, il a un but, une visée, ça ira. Pense-t-il. Croit-il. Alors New York, fin des années 90, ambulancier d'urgence… Une expérience ? Beaucoup plus que ça, et Shannon Burke, qui l'a vécue lui-même, en fait un roman d'une force et d'une portée peu banale – dans les remerciements, il dit s'être à un moment « littéralement perdu dans cette histoire« , et on peut presque le sentir, et aussi combien le roman en avait besoin, en fait. Avec en filigrane des morceaux du discours que prononce le chef aux nouveaux diplômés, Ollie nous raconte des petites scènes, des bribes d'effroi, des trucs de dingue, la vie de la brigade, les autres ambulanciers, les soins, la vie quotidienne, ce que ça fait, concrètement, cette vie, ce métier, comment ça grippe, ça coince, ce que ça entraîne, à quoi on se raccroche, ou pas, qui, comment, pourquoi. Ca flingue, ce roman, c'est violent, et c'est cash, c'est sincère, ça concerne, on plonge dans les tours et détours des comportements, au coeur de la noirceur
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RÉSUMÉ:"Lorsqu'il devient ambulancier dans l'un des quartiers les plus difficiles de New York, Ollie Cross est loin d'imaginer qu'il vient d'entrer dans un monde fait d'horreur, de folie et de mort. Scènes de crime, blessures par balles, crises de manque, violences et détresses, le combat est permanent, l'enfer quotidien. Alors que tous ses collègues semblent au mieux résignés, au pire cyniques face à cette misère omniprésente, Ollie commet une erreur fatale : succomber à l'empathie, à la compassion, faire preuve d'humanité dans un univers inhumain et essayer, dans la mesure de ses moyens, d'aider les victimes auxquelles il a affaire. C'est le début d'une spirale infernale qui le conduira à un geste aux conséquences tragiques. Dans un style viscéral, Shannon Burke prend littéralement le lecteur à la gorge et nous livre un portrait de la condition humaine digne d'Hubert Selby Jr ou de Richard Price."

MON AVIS: de sa propre expérience d'ambulancier l'auteur nous raconte de façon simple, précise, concise le quotidien de ces hommes et ces femmes qui n'ont rien à voir avec nos ambulanciers français. Eux se situent plutôt entre infirmiers et médecins. Et intervenir à Harlem dans les années 90 c'était affronter toutes sortes de dangers, bien plus que de nos jours. J'ai bien aimé comment Shannon Burke détaille le ressenti de ce corps de métier souvent exempt de gratitude, fatiguant, totalement usant. J'ai partagé chacune de leur intervention et compris la réaction des uns et des autres, parfois bien différente, face à l'horreur, le stress, de leurs journées. Même le besoin de plaisanter dans les pires situations, je sais par expérience personnelle que c'est vital.
Une lecture intéressante, qui fait écho à ce que vivent en France aujourd"hui et depuis longtemps, les aide-soignant(e)s, infirmier(e)s, médecin, de nos urgences.

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