Citations sur Chéri, tu m'écoutes ? ... alors, répète ce que je viens de .. (11)
Il faut t'habituer ma biche. Tous les hommes, le soir, racontent leurs histoires de boulot. Et les femmes doivent les écouter avec un air aussi passionné que possible. C'est ça leur job...
...notre grande intellectuelle nationale: Brigitte Bardot ( à propos: avec quelle viande nourrit-elle ses chiens, ou sont-ils au régime végétarien?)
Aucune honte à évoquer à la ronde d'exotiques positions acrobatiques repérées dans la Kama Soutra, mais pas question d'avouer qu'on s'est engueulés sauvagement parce que le compte en banque était dans le rouge.
L'un d'eux - un snob insupportable - vous expliqua un jour, en riant, qu'il gagnait sa vie, dans les moments difficiles, en écrivant.
- Vous écrivez quoi? avez-vous demandé, intéressée.
- Une lettre à mon père.
Autre prodigalité: les livres. Vous vous ruinez en bouquins. L'on sait que vous avez été réprimandée pour cette extravagance par votre inspectrice des Impôts. Tant pis. Vous continuez.
Il obtient un succès fou auprès des demoiselles, et même des dames, qui le regardent comme des chattes prêtes à bondir sur un pigeonneau.
Elle me haie. Elle s'est plainte a Raoul que je téléphonais trop souvent. Ça la tue! Si tu entendais son ton sec quand elle répond et qu'elle fait semblant de ne pas reconnaître ma voix: "C'est de la part de qui ?......Ah c'est vououououssss! Je vais voir si il peut vous parler...." Alors moi pour l'emmerder, mielleuse, je dis : "C'est pour le remercier du somptueux bouquet de fleurs qu'il m'a envoyé pour ma fêêête !" Folle de rage, bing ! elle jette le téléphone par terre....
- Il n'est pas question de prendre un verre avec les parents du type avec lequel notre fille baise en ce moment! Avec son tempérament de coureuse de braguette, nous n'aurons plus une minute à nous.
Rien n'est plus dangereux pour la paix conjugale que les couples d'amis qui se disputent. Virus contagieux.
Il est coléreux. Au moment où vous vous réjouissez d’aller au lit, l’Homme attaque le sujet brûlant : l’éducation des enfants et des petits-enfants.
Parce que votre cher époux n’a jamais adressé et n’adresse jamais le moindre reproche à ses héritières. Il vous en fait part, majestueusement, à vous, afin que vous transmettiez à qui de droit.
D’une voix napoléonienne, il clame :
- J’aimerais bien que TA fille, Alizée, arrête de se maquiller comme une pute !… et qu’elle cesse de porter des minijupes qui ne cachent même pas ses fesses !
Vous répondez, ensommeillée :
- Pourquoi tu ne le lui dis pas toi-même ?
- C’est toi, la mère !
Vous commencez à vous réveiller et à vous énerver.
- C’est toi, le Père ! J’en ai marre de toujours jouer le rôle de Maman Fouettard. D’autant plus qu’Alizée
a 25 ans, et que c’est une adulte.
- Tu parles ! Elle a une cervelle grosse comme celle d’une mésange.
- Elle serait peut-être plus mûre si tu t’en étais occupé. Mais jamais tu ne t’es intéressé à l’éducation de tes filles. Tu n’es qu’un égoïste…
- … qui s’est défoncé au boulot pour vous nourrir toutes ! tonne-t-il.
Or, s’il y a quelque chose que vous ne supportez pas, c’est que votre mari hurle. Cela vous rend hystérique. Vous braillez à votre tour :
-Moi aussi, je travaille ! Et autant que toi !
L’Homme : Arrête de gueuler comme ça ! Tu veux un haut-parleur ?
Vous : C’est toi qui as gueulé le premier. Tu sais que je ne supporte pas. Ca me rend folle !
L’Homme : Folle, tu l’es déjà !
Vous : Si on mettait les rats d’égout en orbite, tu n’aurais pas fini de tourner !
L’Homme : Puisqu’on me traite comme ça dans cette maison, je me tire.
Il sort du lit, enfile sa chemise et son pantalon sans les boutonner, et sort de la chambre sans un mot.
Vous, les bras croisés, le visage figé comme une statue de marbre, vous ne bougez pas.
Vous êtes bien emmerdée.