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sur 260 notes
Blanca vient d'enterrer sa mère.Elle n'imaginait pas à quarante ans se retrouver orpheline. Tout le monde lui conseille de partir à Cadaquès et c'est ce qu'elle fait. Passer du temps cet été dans la maison familiale pour la première sans sa mère mais avec ses deux meilleures amis, ses deux garçons et ses deux ex-maris "une quantité normale, pour une personne de mon âge avec de la curiosité". Et Santi son amant marié sera présent également à Cadaquès avec son épouses et ses enfants pour des vacances. Femme libre par son éducation et par sa personnalité, idéaliste et un brin utopiste, Blanca malgré la présence de tout ce monde ne peut s'empêcher de ressentir de la peine (avec cette pudeur de ne pas le montrer) et de repenser à sa mère avec qui tout n'a pas été toujours simple. "Longtemps, la seule histoire d'amour qui m'a importé a été mon histoire d'amour avec toi".

Blanca aime la vie, l'amour et le sexe pour se sentir vivante et ne pas penser à la mort. La maison porte ses souvenirs d'une vie heureuse, son enfance, son adolescence ( "les premières cuites, les premières amours, les premières drogues"), puis la naissance de son premier fils. Et entourée de ceux et de celles qu'elle aime, les grandes tablées pour les repas, les sorties en bateau, les siestes, les conversations jusqu'à pas d'heure sont son quotidien. Désormais amputée de sa mère, toujours attirée par les hommes (et donc l'amour) avec en vue un nouvel amant, Blanca livre ses réflexions sur la vie, la mort et s'adresse à celle qui désormais n'est plus de ce monde.

la suite sur : http://claraetlesmots.blogspot.fr/2015/05/milena-busquets-ca-aussi-ca-passera.html

Lien : http://claraetlesmots.blogsp..
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«Ça aussi, ça passera » Milena Busquets (170 pages, Gallimard).
J'ai lu ce livre par erreur, confondant Milena Busquets, écrivain et journaliste espagnole de Barcelone, avec Blanca Busquets, écrivain et journaliste espagnole de Barcelone, dont j'avais énormément apprécié le premier roman traduit en Français, « Un cœur en silence », (que je recommande chaleureusement, cf ma note de lecture).
Rien à voir entre les deux histoires, ni les deux écritures. « Ça aussi, ça passera » se laisse lire sans ennui, sans déplaisir, vite fait bien fait, mais sans soulever l'enthousiasme. Soient les affres d'une femme arrivée à la quarantaine, secouée par la mort de sa mère qu'elle adorait (et à qui elle s'adresse tout au long du roman, c'est comme une belle lettre d'amour à la défunte). Les amours, les passions, les amitiés, les enfants, les ex qu'elle aime encore et qui sont là, les futurs qu'elle espère et qui s'échappent ou sont inaccessibles… Il y a peut-être du Woody Allen dans le ton, ou un parfum d'Éric Rohmer dans ce bouquin, la narratrice héroïne du livre est tour à tour touchante ou exaspérante, elle tente de se faire son chemin avec sa liberté, semble prête à en payer en partie le prix. On ne s'ennuie pas, on ferme et on passe à autre chose, pas mécontent de cette petite pause.

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Quel dommage! Alléchée par la 4ème de couv et les critiques dithyrambiques sur ce livre, je m'étais imaginée une lettre délicate, un adieu nostalgique et poignant, des émotions indicibles à partager pour apaiser la brûlure du manque; que nenni. Il m'a été pénible d'aller au bout de ce court récit superficiel et vain, où la narratrice à l’ego et au nombrilisme surdimensionné met surtout en situation la pauvreté de sa vie sentimentale et la vacuité de son inexistence."Sexe, drogue et rock'n roll" en lieu et place du "Tombeau à la mère" attendu. Pauvres de nous, lecteurs dupés par la manipulation des éditeurs et des critiques. Pauvres de nous, obligés d'assister aux séances de "baise", dont l'auteur nous abreuve très régulièrement, à défaut d'être capable de se se livrer à une autre activité. Ce livre est-il la preuve que, malgré le thème de la disparition de la mère, point de salut en dehors d'une fausse émancipation textuelle?
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le livre idéal pour lire à la plage!
une fois terminé on a qu'une envie partir pour Cadaquès.
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Un livre sur la relation mère-fille et la difficulté de faire le deuil de sa mère...Un bouleversement qui questionne et occasionne des choix et changements. Émouvant !
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Blanca a perdu sa mère, avec qui elle a eu une relation difficile mais remplie d'amour. Elle s'adresse directement à elle dans ce récit ou elle se retrouve avec ses deux fils, ses deux ex-maris, son amant, ses amis dans la maison de sa mère à Cadaquès, le village de son enfance.
Ça aussi, ça passera est un récit fluide, décomplexé, émouvant par moments mais Blanca/Milena est horripilante dans son rapport au monde et aux autres. Son attitude, sa façon de vivre, nonchalante, irresponsable et égotique me la rend antipathique.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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Pour avoir lu Gema (2021) du même auteur, je ne suis guère dépaysée. Ça aussi, ça passera baigne dans la même atmosphère estivale de Catalogne, qui n'est pas sans rappeler les films d'Almodovar. On y retrouve la protagoniste, Blanca, qui atteint ses 40 ans. Elle partage toujours sa vie entre ses deux fils, ses ex et son amant.
Mais si la vie continue, elle est toutefois affectée par la mort de sa mère. Elle conjure son chagrin avec son amant, et une activité sexuelle trépidante, d'une part, et d'autre part avec ses amis qui la suivent à Cadaquès pour y passer l'été. Ce sont les vacances, la maison est pleine à craquer, les ex organisent des sorties en bateau, on fait la fête, mais le coeur n'y est pas.
Ce roman comme le précédent, Gema, est court, 175 pages, et écrit pareillement dans un style débridé, sans tabou, et avec une bonne part d'autobiographie. Dans les deux récits, on observe un contrepoint à la vie frénétique de la narratrice : la mort, dans le premier, celle d'une amie d'enfance, dans le second, celle de la mère. C'est par contraste que s'exprime la dimension tragique de l'existence.

L'écriture est vive, fluide bien qu'elle abonde en aphorismes. Les pages se tournent d'elle-mêmes. Il n'y a pas de temps mort, et pourtant beaucoup d'introspection et de nostagie parfois. C'est le présent, mais au point mort, qui prévaut sous le puissant soleil catalan. La narratrice adresse son monologue à sa mère. Elle fait le bilan de ce qu'elle lui a transmis. Une ressemblance entre mère et fille se dessine. Elles partagent la même philosophie très libre de la vie. Au-delà de la mort, Blanca lui communique tout son amour. Elle semble tenter ainsi d'apprivoiser son absence. C'est pour elle une nouvelle vie qui commence, celle d'une orpheline.

Publié aux éditions Gallimard dans la collection du monde entier, le livre est pourvu d'une très belle jaquette qui correspond parfaitement au contenu avec ses couleurs chatoyantes.

Le prochain roman sera-t-il pour bientôt ? Milena Busquets imaginerait par exemple son héroïne à l'aube de la cinquantaine. Elle ferait un nouveau bilan alors que son grand fils quitte le giron maternel. Ou bien la mort aurait-elle frappé une nouvelle fois? J'enchaînerais bien tout de suite ...
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Jeune septuagénaire je n'ai pas mordu à cette romance.
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'ai choisi ce roman car je voulais découvrir cette auteure espagnole contemporaine. Ce roman n'a rien d'une lecture de plage malgré la couverture.

C'est un hymne émouvant à la mère absente. C'est plutôt le genre de sujet qui est traité par les hommes qu'on associe à cet amour fort et inconditionnel.

Milena nous parle de deux générations, celle de sa mère, des artistes des années 70 et la sienne, les enfants des années 70.

Ce roman prose un autre regard sur l'Espagne peu conventionnelle. Il nous parle de la fin d'un temps. Avec la mort de la mère il y a forcément un avant et un après mais cela va au-delà de cet événement.

Blanca va convoquer ses souvenirs mais aussi ses amis intimes. Chacun à sa façon l'accompagnera dans cette lente acceptation de l'absence de la mère.

L'histoire est racontée à la première personne, on vit dans l'intimité de Blanca, on suit son cheminement. Elle parle à sa mère.

Le langage parfois cru et une vision sans concession de Blanca, une écorchée vive, nous permet de découvrir le monde sa mère et le sien.

C'est un roman qui parle de maternité et de féminité, de féminisme sans militantisme. Les femmes sont très présentes.

Blanca nous parle d'amitié, de sexe, de drogue et d'alcool mais aussi de relations difficiles entre les gens.

Milena Busquets nous parle de la famille au sens large dans un certain milieu. Blanca ne sait pas faire sortir les gens de sa vie, c'est ainsi que ses deux ex-maris sont sous le même toit et son amant a deux pas de la maison familiale. Blanca est le centre de l'attention.
Lien : http://ramettes.canalblog.co..
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Encore un livre encensé par la critique et auquel je n'ai pas du tout accroché ! Ce monologue où le personnage principal, Blanca (que j'ai trouvée très superficielle et nombriliste), s'adresse à sa mère, après le décès de celle-ci, m'a paru ennuyeux et sans aucun intérêt. Quand je lis dans la présentation de l'éditeur que ce roman est " un petit prodige d'équilibre et d'intelligence", je me demande si j'ai bien lu le même livre ! Moi je l'ai plutôt trouvé confus et j'étais contente de tourner la dernière page
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