Maman a tort

Impressions contrastées sur ce livre....

Un début lent, presque décourageant, avec des personnages stéréotypés sans grand intérêt.
Par ailleurs, vu les noms choisis, j'ai même pensé un moment avoir affaire à un pastiche !
J'avoue avoir même allègrement sauté les textes en italique, tellement j'ai trouvé leur intérêt superficiel (Leur contenu, peu utile pour le développement de l'action est abondamment repris et commenté au fil de l'histoire.... Donc, perte minime).

Et puis, vers la page 150, premier rebondissement... Totalement inattendu (j'adore être surpris...).
Et à partir de ce moment, l'intrigue va se développer... (pas toujours avec bonheur, et avec quelques confusions).
Mais va se développer QUAND MEME, et le lecteur pourra se sentir un peu plus concerné par le récit.
Au final, ce livre m'a laissé un sentiment mitigé. D'abord, je ne regrette pas de m'être obstiné, et de l'avoir lu jusqu'au bout, ce qui n'était pas gagné d'avance. Et puis, au fil de l'intrigue, les personnages vont prendre un peu plus de volume, et quitter le statut évanescent qui était le leur au début.
Ils arrivent même à être attachant.
Mais je regrette les lenteurs, voir le remplissage de la première partie, qui gagnerait en concision, afin d'"accrocher" le lecteur de ce qui ne m'apparaît que comme un bon livre de vacances.

A ma bibliothèque il classe ce récit en "roman" mais moi je trouve que c'est plutôt un roman policier.... car il y a une intrigue policière, des meurtres, des policiers etc...
Malone a 3 ans et demi et clame à l'école que sa maman n'est pas sa maman. le psychologue scolaire prend très au sérieux les déclarations de l'enfant et le signale à la commandante Marianne Augresse qui, occupée sur une affaire de hold up ne prend pas au sérieux au début les propos du psychologue. Mais celui-ci tient bon et fait sa propre enquête afin de prouver que Malone n'invente pas ses souvenirs, ceux-ci étant "entretenus" par Gouti, son doudou, mais oui son doudou......
Tout le récit tient en 5 jours, journées qui vont être riches en rebondissements, fausses pistes, violences, meurtres, courses poursuites.
Alors ce que j'en pense : très franchement j'ai lu avec plaisir mais en me doutant de certaines révélations, mais je pense que c'est un bon roman de vacances, une fois de temps en temps mais je ne suis pas forcément un bon public pour ce genre de livre. Ces livres sont souvent construits de la même manière : intrigue, fausses pistes, rebondissements tout au long du récit et final inattendu.
Pour se changer les idées, pour lire "facile", pour passer un bon moment pendant un voyage mais je pense que je ne reprendrais un livre de Michel Bussi que dans ce cadre.
A lire pour se détendre.
Lien : http://mumudanslebocage.cana..

Petite déception :(

Ce qui devait arriva, après avoir enchaîné plusieurs Bussi que j'ai adoré,je me suis lassée avec " Maman a tord ".
Alors oui, c'est toujours aussi bien écrit, l'intrigue est toujours originale et bien réfléchie,les flashs-backs donne toujours autant de fluidité à l'ensemble et surtout Bussi a un réel talent en ce qui concerne les retournements de situations qui sont toujours inattendues. Cependant, je n'ai pas autant adhéré et cela pour plusieurs raisons :
Tout d'abord, les personnages sont sympas mais caricaturaux au possible notamment les flics et le personnage de Zerda.
Ensuite j'ai trouvé qu'il y avait énormément de longueurs dans ce roman, les passages avec la peluche qui parle au gamin sont longs et quelque peu ennuyeux, voire incompréhensible par moment.
Dans la même ligne, la fin du roman tout en étant plutôt prévisible ( on se doute du dénouement assez rapidement) traîne en longueur, on en voit pas le bout et j'ai du me faire violence pour finir les dernières pages.

En conclusion, sans être une catastrophe littéraire non plus , préférez d'autres ouvrages de Bussi qui sont nettement meilleurs !!!

Il démarre bien puis c'est un peu longuet

Je ne connaissais pas cet auteur de romans noirs français et je me suis dit que j'allais commencer ses oeuvres par celle-ci.
Je dois avouer que je n'ai pas été convaincue alors que le point de départ (un très jeune enfant clame au psychologue scolaire que sa mère n'est pas sa vraie mère) m'avait attirée.

En effet, j'ai trouvé que les éléments de l'intrigue mettaient trop longtemps à se mettre en place ; je ne voyais pas où l'auteur voulait en venir avec l'histoire de Malone et son psy, et de l'autre côté l'enquête que mène le commissaire Marianne Augresse (quel nom sympathique).
Evidemment, on subodore qu'il y a un lien et qu'il y a un sens caché derrière les histoires de Gouti à Malone mais j'ai trouvé cela trop lent à venir.
Et puis, aucun personnage ne m'a vraiment accrochée, de la commandante qui semble plus obnubilée par son désir d'enfant que son enquête en cours (au lieu de la rendre humaine, j'ai trouvé que cette obsession rendait le personnage un peu caricatural, mais c'est peut-être la féministe en moi qui parle) au psychologue lui-même dont l'acharnement à découvrir la vérité au sujet du petit garçon aurait dû me plaire (mais non ; son jeu trouble de vague séduction envers la commandante m'a agacée).

En résumé, une intrigue intéressante (quoique un peu tirée par les cheveux) qui joue sur le jeu des apparences, sur la psychologie enfantine et sur des personnages tous remplis de secrets et de part d'ombre mais dont le suspens n'a pas réussi à me captiver.
Pourtant, ce récit fractionné entre différents protagonistes et différents moments chronologiques aurait dû être accrocheur.
En fait, je ne sais pas pourquoi ce livre qui aurait dû tout avoir pour me plaire ne m'a pas touchée.
De plus,la façon dont le roman se clôt m'a un peu frustrée : la résolution de l'enquête (retrouver le butin) laisse à désirer et on a une fin lénifiante où chaque femme obtient ce qu'elle voulait le plus dans sa vie (un enfant) et donc tout finit bien dans le meilleur des mondes. J'ai trouvé cela un peu réducteur comme regard posé sur la femme.
Bref, je pense qu'il me faudra lire une autre oeuvre de cet auteur avant de vraiment me prononcer. Je n'ai peut-être pas commencé par le bon bouquin.
Deux étoiles et demie.

Malgré certaines incohérences qui s'échappent au fil de l'histoire, je dois reconnaître que Michel Bussi a de l' imagination.

L'intrigue se déroule au rythme des souvenirs de Malone qui laissent perplexe les autorités chargées de l'affaire. Comment arriver à décrypter les descriptions qu'il donne et qui sont sa vérité, sans nulle doute, avec des termes plus adaptés et plus compréhensibles par le monde adulte qui l'entoure, celui-là même chargé de comprendre et de démêler cette situation inextricable dans laquelle se retrouve malgré lui ce petit garçon si affectueux et si courageux.

L'auteur se laisse aller à quelques aberrations dont on devine qu'elles ne peuvent vraiment pas se produire, mais qui par ailleurs lui confère une grande humanité dans ce monde de brute.

Même si le final de cette histoire me laisse un peu perplexe, je n'en oublie pas pour autant qu'il s'agit d'une fiction, ce qui lui confère la capacité de détourner la crédibilité des situations dans le but d'attraper son lecteur dans les mailles de son intrigue.

Lecture agréable pour un moment détente sans prise de tête.

Moins bon que les autres de mon point de vue. Reste toujours très agréable à lire.

Un Michel Bussi, c'est comme une tartine de fromage : cela me fait toujours plaisir ! En effet, c'est bien avec cette phrase d'accroche épouvantable que j'ai décidé de vous parler du dernier de ses romans.

Michel Bussi est un auteur dont j'apprécie énormément la plume. Ses romans policiers sont toujours d'une construction impeccable. Tout est mis en oeuvre pour nous emmêler, nous perturber et pour finalement nous faire littéralement tomber de notre chaise.
Il parvient à créer un univers à part, une ambiance qui nous coupe le souffle et c'est essoufflé que l'on tourne les pages, de façon convulsive et toujours avec un grand intérêt. Vous l'aurez compris j'aime son écriture et c'est toujours avec plaisir que je débute ses histoires. Malheureusement pour moi, je n'ai jamais réussi à retrouver l'excitation totale que m'avait promulguée « un avion sans elle » ou encore mieux « nymphéas noirs » !

Lorsque ma très chère Nina m'a offert ce policier, j'en avais déjà beaucoup entendu parler. Partout autour de moi, les personnes qui l'avaient lu, en discutaient avec une émotion sincère et un vif intérêt. C'est donc en toute confiance que je me suis jetée dans sa découverte. le début très prometteur ne nous lâche presque aucune information. On cherche à tâtons les éclats d'informations qui pourraient nous éclairer. Une situation que j'adore ! On va vite être happé par ce récit original et dont chaque mots, chaque phases semblent donc primordiales pour le dénouement final.
Malone est un enfant de 3 ans, et il ne cesse de répéter un horrible mensonge : « ma maman n'est pas ma vraie maman ». Mais si cette phrase n'était pas un mensonge d'enfant ? C'est la problématique que s'est posé Vasile, le psychologue de l'école. Entraîné malgré nous dans des histoires de familles complexes, on a du mal à ne pas s'amuser et s'effrayer par tant de rebondissement et autre quiproquos, qui feront de cette lecture un très bon moment.

Mais (vous ne l'avez pas vu venir celui là…) je n'ai pas apprécié la fin. On va nous présenter une fausse morale pour justifier quelque chose d'inacceptable. C'est étrange mais cette fin m'a beaucoup dérangée. Je trouvais qu'elle n'apportait rien, à part un énième retournement de situation, dont j'aurais pu aisément me passer. Je ne veux en rien vous dévoiler cette fin, ni même vous donner un a priori sur la conclusion de ce récit. Mais j'attends avec une grande impatience vos propres impressions et votre ressenti final.

C'est donc frustrée que je termine cette histoire. J'en comprends le dénouement et la conclusion qu'il souhaite placer dans son récit. Mais je n'en suis pas convaincue et j'aurais appréciée une fin peut être plus classique. Suis-je trop rabat-joie pour une telle conclusion ?
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Ou je suis trop forte ou l'intrigue était trop facile car j'avais trouvé presque toutes les réponses avant la moitié du roman... Cela reste néanmoins une bonne histoire. Je connais bien la ville du Havre et ses alentours, j'ai apprécié de suivre les personnages dans cet environnement dans lequel je ne suis pas retournée depuis presque 10 ans, l'espace Coty, Sainte Adresse, le quartier Saint François...

Marianne est à la tête d'un commissariat en Normandie, mais malheureusement, après un casse dont plusieurs braqueurs sont morts et les autres dans la nature, elle a l'occasion d'arrêter un blessé qui s'est enfui, mais l'opération foire lamentablement. Un peu dépitée, elle n'accorde donc dans un premier temps que peu d'attention aux dires d'un psy scolaire qui lui parle d'un garçon de 4 ans, Malone, qui affirme qu'il ne vit pas avec sa vraie Maman.

Mais le psy est fort charmant et alors qu'elle est titillée par ses désirs d'enfants, Marianne envisage le psy comme père potentiel (en principe, il devrait savoir y faire) et accepte de l'écouter.

Quel mystère plane donc sur cet enfant et sa mystérieuse peluche Gouti qui lui « parle » et lui raconte des histoires d'ogres, de forêt, de château et de bateau pirate ?

Ce thriller nous emmène dans les tréfonds de la psychologie humaine et surtout enfantine, notamment ce qui touche à la mémoire. Les deux enquêtes se mêlent et s'alternent (avec entre autre un passage clin d'oeil de l'écrivain qui fait comparer à son héroïne sa vie avec un roman où il faudrait suivre deux intrigues). J'ai bien aimé qu'on ait le point de vue de l'enfant, avec les chapitres qui commence par l'heure vue par le regard de l'enfant (petite aiguille là, grand aiguille ici), et les légendes inventées, racontées par Gouti.

Même si j'ai trouvé le roman un peu long (lorsque la plupart des pièces du puzzle semblent s'être ajustées il reste encore 150 pages), mais on ne s'ennuie pas pour autant. Je me suis laissée entraînée dans la vie de ses personnages (l'enfant, mais aussi Angie et Marianne, avec le désir d'enfant de cette dernière et la scène touchante qui clôt le roman) et j'aimerais même bien les retrouver dans un autre roman.

Pour un premier Bussi que je lis, je suis plutôt encouragée à en découvrir d'autres (on m'a vivement conseillée Nymphéas noirs).

Et vous qu'avez-vous pensé de ce dernier opus (qui est sorti en grand format il y a un moment, mais qui ne va pas tarder à sortir en poche) ?
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