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sur 965 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un marin mexicain est retrouvé mort sur les quais de Rouen, suite à un coup de poignard dans le coeur. C'est une mauvaise nouvelle pour l'inspecteur Paturel, qui, en ce mois de juillet 2008, a la garde de ses enfants et leur avait promis de voir avec eux le passage de l'Armada. Mais si un tueur parcoure les rues de la ville, la fête risque de mal tourner. D'autant que ce meurtre est très étrange : pour le légiste, aucun doute n'est permis, si le jeune "Aquilero", comme on le surnommait, est mort à 2 heures du matin, son corps n'a commencé à se décomposer que 3 heures plus tard ! Selon l'agent Stepanu, le "Cassandre" du commissariat, cette affaire s'avère d'autant plus compliquée que des tatouages ont été retrouvés sur le dos du défunt, représentant 5 animaux. L'un d'entre eux, l'aigle, a été brulé. Aigle, Aquilero, pour Stepanu, ça ressemble à s'y méprendre à un pacte de pirates !
Maline Abruzze, journaliste au Seinomarin, journal hebdomadaire, se trouve un peu par hasard sur la piste de cette enquête. Curieuse de nature comme de profession, elle n'hésite pas à tenter d'en savoir plus, quitte à payer de sa personne, notamment auprès du bel Olivier Levasseur, le directeur des relations presses pour l'Armada.

Personnellement, j'ai trouvé que Mourir sur Seine peinait à trouver sa vitesse de croisière (désolée pour la métaphore du bord de l'eau…), malgré un premier chapitre prenant ! Chaque chapitre rend compte de l'histoire avec les yeux de l'un des personnages qui évoluent lors de cet été 2008. On comprend assez vite qu'au-delà du meurtre mystérieux du marin mexicain (suivi d'autres crimes…), on va partir à la recherche du trésor des pirates ! Sauf que l'histoire pédale un peu avec les démêlés et questionnements philosophiques de la journaliste, femme de 36 ans célibataire et sans enfant, qui s'inquiète de la durée de son pouvoir de séduction. Entre les galipettes avec le bel attaché de presse et les avances repoussées du journaliste parisien plein d'ambition, l'histoire patauge dans la mare au canard, tandis que la lectrice que je suis attend avec impatience quelques détails croustillants qui auraient trait à des louis d'or, des malédictions anciennes et des naufrages dans des lieux inconnus.
J'aurais bien aimé en savoir plus sur le commissaire Paturel, fort sympathique, homme d'action et d'intelligence, qui sait s'entourer de collaborateurs compétents, avec une mention spéciale à Stepanu, "un type brillant, timide, complexé… et qui ne prenait la parole que pour vous annoncer des kilos d'emmerdements !" avec ses "Je ne voudrais pas jouer les trouble-fêtes" qui font mouche ! Même si M. Bussi le fait avec élégance, les personnages de ce livre sont, je trouve, assez stéréotypés, les bons comme les méchants, et y compris le célèbre profiler parisien, qui vient mettre un peu d'ambiance dans l'enquête.
Avec sa venue, pour mon plus grand plaisir, l'histoire et l'enquête accélèrent, voire même s'affolent dans les derniers chapitres.
Enfin, les titres des chapitres, avec leurs jeux de mots (par ex : 14 : "Miss en Seine", 37 : "Ligne de Mir", 57 : "Sans famille" etc…), n'apportent pas grand-chose et flirtent, mais ce n'est que mon humble avis, avec le presque ridicule…
Ceci dit, Mourir sur Seine est un livre agréable, même si je l'ai trouvé moins travaillé que Nymphéas noirs, moins prenant que N'oublier jamais également (en même temps, Mourir sur Seine est antérieur aux ouvrages cités). L'histoire tient la route, les mystères s'éclaircissent au profit d'autres. Avec le recul, je ne pense pas que le lecteur puisse trouver l'identité du criminel, en tout cas, ce n'était pas mon cas (ça fait partie de mes petits plaisirs de lecture de romans policiers). Malgré tout ce que j'ai pu dire précédemment, j'ai lu Mourir sur Seine avec plaisir, mais sans passion, et j'en ressors avec une envie folle de visiter Rouen, notamment l'aitre Saint-Maclou, et attend avec impatience juin 2019, date programmée de la prochaine Armada de Rouen, qui pour l'occasion fêtera ses 30 ans !

Je le fais rarement, mais j'aimerais dire quelques mots sur l'objet-livre que m'a gentiment adressé les Editions des Falaises. C'est un format de poche, mais : la couverture est en relief, l'illustration bien choisie, le papier épais (gaufré ?), l'encre utilisée ne bave pas. Bref, c'est un très bel objet, que j'ai eu plaisir à tenir dans mes mains et à manipuler. Bravo !
Enfin, un grand merci aux Editions des Falaises, pour leur envoi et le mot très sympathique rédigé par leur équipe, et à Babelio qui, grâce à ses partenariats, nous permet de réaliser de bien belles découvertes !
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Si le thème de ce roman semble passionnant de prime abord, le traitement n'est pas à la hauteur des espérances suscitées par cette nouvelle enquête de Michel Bussi. Entre romance un peu niaise et guide touristique de Rouen, même si le fil du roman est intéressant, Michel Bussi nous a habitué à beaucoup mieux.
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Il m'avait habituée à mieux.
Non je ne dirai pas qu'il ne m'a pas plu mais je m'attendais à autre chose. Ce polar, sur fond d'Armada à Rouen, je ne vous en conterai rien car bien d'autres l'ont fait avant moi (consulter les autres critiques), m'a un peu déçue et je me pose la question: ai-je lu trop de Bussi ? Je me promets d'attendre au moins un an avant d'en lire un nouveau pour avoir un autre oeil.
Oui j'ai apprécié Maline très sympathique journaliste, un peu casse-cou et fouille m..... Par contre l'histoire de trésor c'est ce que je n'aime pas dans les livres "le fantastique".
Je ne le relirai pas.
Mais les fans de Bussi qui ne l'auraient pas encore lu, je vous invite à le faire peut-être qu'à vous, il plaira.
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Grand merci à Babelio et à l'opération Masse Critique pour, une nouvelle fois encore, m'avoir donné l'occasion de découvrir un roman.
De Michel Bussi, j'avais beaucoup aimé "Nymphéas noirs" et "Comme un avion sans elle". J'avais apprécié le style et l'originalité des intrigues. J'ai retrouvé dans "Mourir sur Seine" le sens du suspens, du mystère et des fausses pistes - de celles qui mènent le lecteur sur des voies sans issue ou des culs de sac. En revanche, j'ai été moins sensible au style un peu abrupt, voire basique, sans doute lié au genre du polar : la syntaxe construite autour d'un sujet - verbe - complément permet de rendre l'action plus dynamique mais cela m'a néanmoins, dans les premières pages, empêcher de rentrer dans l'histoire.
Le roman se déroule durant l'Armada de Rouen, en 2008. Un marin, puis deux, puis trois sont assassinés. Leur point commun : des tatouages sur l'épaule représentant des animaux et un secret partagé autour d'un trésor.
Une galerie de personnages bien croqués sert cette histoire sur fond de piraterie. Leurs seuls noms invitent au voyage : Gustave Paturel , le commissaire débordé par la garde de ses enfants et qui n'a pas vraiment besoin de crimes mystérieux en plein mois de juillet ; Ovide Stepanu, la "Cassandre" du poste qui, avant tout le monde, anticipe les difficultés ; Olivier Levasseur, le très sexy attaché de presse de l'armada ; mais surtout Maline Abruzze, la journaliste locale, séduisante, vive et intrépide qui mène tambour battant l'enquête.
Disons que même si, habilement, l'auteur nous donne quelques clés dès les premières pages, il faut vraiment attendre le dénouement pour se saisir de tous les fils de l'intrigue. C'est bien mené, sans temps morts, c'est un roman policier qui répond à tous les codes du genre et qui, comme souvent avec cet auteur, nous fait découvrir une région, et, ici, une manifestation (l'Armada) que je ne connaissais pas vraiment mais aussi truffe son récit de références à la littérature (Victor Hugo), à l'histoire.
Cela m'a donné envie d'aller visiter Rouen et les bords de la Seine, d'aller voir aussi Villequier et le musée Victor Hugo. On passe donc un moment agréable tout en voyageant.
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Lire un roman de Michel Bussi offre souvent la garantie de passer un bon moment. Ses romans offrent du suspense et ne sont pas sanglants.
Celui-ci est assez réussi (moins que "Nymphéas noirs" qui pour moi reste son meilleur).
Nous sommes en 2008 à Rouen au moment de l'Armada. Un marin vient d'être assassiné, puis un second d'une autre nationalité. Un commissaire aidé par Maline Abruzze, jeune journaliste locale, vont mener l'enquête. Cela les mènera loin dans l'histoire de la piraterie sur la Seine.
De bons personnages, de l'action, notamment des courses contre la montre, du suspense et une intrigue assez crédible.
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Très bonne enquête policière où l'on retrouve le style prenant de Michel BUSSI. Par contre, j'ai beaucoup moins aimé ses phrases style pour exemple : « elle est transpercée par un rayon laser » = les yeux verts de son compagnon ! Il y en a un peu trop de ces clichés dans la première moitié du livre. Heureusement que de ce côté-là l'auteur s'est amélioré dans ses autres romans ! Autrement une histoire haletante, complexe. La description des lieux donne envie de retourner à Rouen et surtout…. de revoir l'Armada ! RV pris pour juin 2019 ? Et oui, le roman dans sa totalité se déroule pendant l'Armada de 2008. En résumé un livre qui se lit d'un trait, une histoire puzzle. C'est l'époque alors je dirais : ne pas l'oublier dans votre sac de plage !
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J'ai découvert Michel Bussi avec "Un avion sans elle" ,et forcément j'ai tout se suite eu envie de découvrir les autres romans de cet auteur ce qe j'ai fait avec N'oublier jamais que j'avais aussi beaucoup aimé.
Grace à Babelio et Masse critique j'ai pu découvrir un autre roman sorti en 2008 donc avant un avion sans elle mais qui est réédité grace au succès phénoménal récent de cet excellent auteur de polar français .

Ici Bussi nous plonge dans les décors de l'Armada sur les quais de Rouen, un marin est retrouvé poignardé et on cherche de savoir qui a pu commettre ce crime.

Si le roman est inférieur aux deux autres de Bussi que j'ai adoré; la faute à certains personnages caricaturaux ou des impasses scénaristiques assez génantes, ce livre se lit néanmoins avec un vrai plaisir tant l'auteur sait y faire pour planter un décor et mène son intrigue sans temps mort..Sans doute pas le roman idéal pour découvrir son auteur, mais pour les amateurs à ne pas louper quand meme!!
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Quand je découvre un auteur qui m'enchante, je veux pouvoir tout lire de ses précédents ouvrages. C'est ce que permet la réédition récente de ce roman « régional » consacré à la Normandie et dont l'intrigue se déroule entièrement le long des berges de la Seine, comme « Code Lupin » se consacrait au Pays de Caux.

Non seulement l'espace, mais aussi le temps de l'action sont enserrés : tout se déroule pendant la « Grande Armada 2008 », cette manifestation d'audience mondiale qui rassemble autour de Rouen les plus beaux vieux gréements, les immenses navires-écoles des marines étrangères, avec leurs matelots en grands uniformes de parade.

Un marin mexicain, un peu "allumé", a été poignardé vers deux heures du matin sur le quai, pas loin de son navire, le Cuauhtémoc. Fait étrange, son corps est orné de tatouages étranges, que son assassin a tenté de brouiller en marquant sa peau d'un fer rouge, comme ceux qui sont utilisés pour distinguer les bêtes du Marais Vernier… Sale affaire en cette période de liesse populaire où huit millions de touristes viennent admirer les voiliers de toutes nationalités. Pour le Commissaire Gustave Paturel et son équipe, il convient à tout prix de résoudre cette énigme avant la grande parade en Seine programmée au matin du 14 juillet. D'autant plus que très rapidement, on va découvrir deux autres infortunés marins assassinés, portant à l'épaule, eux aussi, les mêmes tatouages. de quoi s'agit-il ? Une secte, une « chasse-partie » ou pacte entre pirates pour se rendre maîtres d'un trésor flibustier enfoui on ne sait où, les prémisses d'une action terroriste ?

Les policiers, un profileur venu du Quai des Orfèvres, une journaliste déclassée oeuvrant pour un journal local, flanquée d'un jeunot pistonné travaillant pour le Monde, un vieux conteur alcoolique adepte de la flibuste, un super beau garçon à la peau cuivrée et aux yeux verts, un patron de bar qui se fait tirer dessus … tout ce qu'il faut pour garder en haleine le lecteur de ce thriller qui suit la loi de son genre en mettant naturellement en péril la vie de ses héros, pour dévoiler à la toute fin, la solution de l'énigme.

Toutes les cases s'emboîtent alors parfaitement avec toujours, pour mobiles, les plus classiques : la vengeance, la cupidité, la nécessité de faire disparaître les témoins d'un crime. Un livre qui vous fait voyager, découvrir la ville et la région de Rouen, son histoire complexe depuis la conversion du jarl viking Rollon en seigneur normand pacifique.

Tout ce qui constitue un « page-turner » passionnant, très bien documenté puisque Michel Bussi est un scientifique qui s'appuie sur des recherches tout à fait sérieuses.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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En toile de fond, l'auteur nous propose le magnifique rassemblement festif de voiliers qu'est l'Armada de Rouen.

Et comme presque toujours avec Michel Bussi, nous avons droit à de superbes descriptions de lieux, à des personnages captivants, à un peu d'histoire dont celles des navigateurs pirates et, ce n'est pas rien, tout cela sous l'ambiance des paysages des bords de Seine.
J'y plonge, mais... Oui mais qu'en est-il de l'intrigue policière?

Des disparitions et des meurtres et encore des meurtres et des disparitions sans compter les fausses pistes et les coups de poker.

C'est faible!
Excellent roman à lire pour se détendre.
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Quand on passe après des policiers et thrillers de grands auteurs c'est difficile d'accrocher à un Bussi. Je n'ai rien personnellement contre lui c'est juste que je trouve son roman trop simple, avec un manque de profondeur et trop téléphoné. J'ai bien aimé le milieu dans lequel l'intrigue se déroule, les bateaux c'est mon dada, mais c'est tout ce que je lui trouve de positif. le reste n'est pas mauvais mais moyen. J'ai voulu redonner une chance à cet auteur et j'en sors mitiger.

L'intrigue, « un meurtre… huit millions de témoins », et pas grand-chose de plus à part quelques autres meurtres, l'enquête a un bon rythme, l'auteur est un habitué des pages-turner, mais l'enquête est encore une fois trop simple. C'est vraiment ce qui revient dans ce roman, même les personnages manquent de ce petit plus qui les rends vivant et je le déplore particulièrement pour l'inspecteur Paturel. le suspens reste quand même présent jusqu'à la fin et heureusement sinon je ne me serais pas donné la peine de le terminer. Apparemment c'est son meilleur roman, je pense donc qu'on se quitte ici Mr Bussi.
Ah si quand même, avant de partir, je suis très content de sortir de Paris pour visiter Rouen, les descriptions de la ville donnent vraiment envie d'aller y faire un tour. Terminons sur ce point positif.
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