Le lieu de l'intrigue est une petite ville des Yvelines nommée Mesnuls, dans un environnement particulièrement sombre, un lieu isolé, une maison délabrée. Les enquêteurs vont être amenés à interroger bon nombre de suspects. L'équipe est soudée, les personnes sont impliquées dans l'enquête et prêts à tout pour faire avancer cette terrible histoire.
Virginie Sevran et Pierre Biolet sont très unis, amis dans la vie et enquêteurs de choc, ils sont complémentaires. Virginie Sevran est un personnages fort, elle est commandant, prend les décisions et dirige l'enquête d'une main de fer. Elle est très professionnelle et sait se faire respecter de ses équipes.
L'histoire commence sur les chapeaux de roues. Dès les premières lignes du roman, les faits sont en place, et l'équipe prête à enquêter. Pas de temps à perdre, on est dans le vif de l'action. L'effervescence règne à l'hôtel de Police.
Le commandant Virginie Sevran (intransigeante et pro), Pierre Biolet, Nathalie Kervan (posée et réfléchie), David Ortiz (sanguin et impulsif) et le lieutenant Dombard plus borderline que ces coéquipiers forment le noyau dur la brigade.
L'auteur arrive à nous plonger dans les malheurs et les horreurs que peuvent ressentir les enfants prisonniers des bureaux dans des familles d'accueil de la DASS où il n'y a ni amour, ni joie. Cette violence psychologique que les enfants peuvent ressentir et vivre au quotidien sans joie, sans amour ni douceur. Des années de douleur qui vrille les tripes, des paroles haineuse, coups de pied, humiliations, tortures psychologiques et physique, séances de viols avec de vieux pervers...
Ce roman est prenant du début à la fin. Pas la moindre relâche, pas de moindre temps mort. Ce pavé de 480 pages ne vous laissera aucun moment de répit, jusqu'au fin mot de l'histoire.
Très bonne lecture
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