Dans ma famille, nous sommes toujours en avance (ou au pire nous arrivons à l'heure, ce qui signifie que nous sommes en retard sur notre avance). (p.179)
"Si tu vivais en France mais que tu étais russe, je te demanderais de me parler de temps en temps en russe. Alors, s'il te plaît, parle-moi en mathématiques !" (p.161)
Désormais, j'ai la confiance méfiante. (p.95)
Mon père déclare qu'il ne sait plus quoi faire ? Depuis que je le connais, je crois que je ne l'ai jamais vu demander de l'aide à quiconque. D'habitude, il a une solution pour tout. Vous avez une question, n'importe laquelle ? Lui a la réponse. Sa réponse ne convient pas ? Mais si, c'est votre question qui n'est pas la bonne mais ce n'est pas grave, il va vous la corriger. (p.85)
Quelquefois, on a plus d'espace seul dans un cercueil qu'à mille dans une grande cour. (p.66)
Je ne dors toujours pas et cette maudite phrase; "Je ne dors toujours pas", tourne en boucle dans ma tête, tandis que mon sommeil gambade joyeusement dans je ne sais quels champs printaniers, m'ayant totalement oubliée. (p.64)
- Franchement, cela ne me semble pas dramatique. C'est un TOP, un trouble...
- Un TOC ? s'étonne mon père. Un trouble obsessionnel compulsif ? Les gens qui vérifient vingt fois de suite si leur porte est bien fermée ?
- Non, un TOP : un trouble oppositionnel avec provocation. (p.52)
Ils rêvent tous les deux que je suis un génie, mais moi je veux juste être une Jenny. (p.51)
Si deux énervés se rencontrent, est-ce qu'ils réussissent à se calmer mutuellement ? Ou est-ce que leurs colères s'additionnent ? Oh, à mon avis, elles se multiplient. (p.41)
Malheureusement, les mots c'est comme les allumettes, quand on joue trop avec, on se brûle les doigts. (p.35)