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Citations sur Insatiable, tome 1 (40)

- Je pensais aller à un concert, ce soir, enchaîna-t-il. Si vous êtes libre. J'ai des tickets pour le Philharmonique. (...)

- Ca dure longtemps un concert ?

- Si vous posez la question parce que vous cherchez à savoir dans combien de temps je vous dépouillerai de nouveau de vos vêtements afin de vous faire subir le genre d'actes sexuels indécents que je vous ai infligés cette nuit et qui horrifieraient votre mère si elle les découvrait, nous pourrions régler le problème tout de suite.
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Et puis, qu’est-ce que c’est que cette manie qu’ont les vampires de vouloir transformer la jolie nana en bonne amie pour l’éternité ? Ou pire encore, à s’y refuser ? Du coup, elle s’efforce de le convaincre, pour la plus grande joie du public. Parce que terminer morte avec quelqu’un vaut apparemment mieux qu’être vivante toute seule.
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As-tu déjà songé une fois dans ta vie que ce n'est qu'en étudiant ses anciennes erreurs qu'on se façonne un avenir ?
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Subitement, sans lui laisser le loisirs de répondre à sa question, il glissa une paume sous son menton et lui inclina la tête en arrière pour l'obliger à le fixer droit dans les yeux.
- Que me cacher-vous, Meena ?
Sa voix, dans la galerie obscure, résonna comme un chuchotement bourru. Celle de Meena fut tout aussi rauque :
- Rien, mentit-elle. Je vous jure que . . .
C'est alors que l'incroyable se produisit. Il plaqua sa bouche contre la sienne.
Meena fut tellement choquée qu'elle commença par se figer sur place, hésitant sur la réaction à avoir. Il y avait tant de temps qu'un homme l'avait embrassée qu'elle n'en revenait pas que ça lui arrive. Pourtant, il existait des preuves irréfutables qu'elle se trouvait entre ses bras . . . des bras qui la tenait fermement. Elle sentit ses lèvres, curieusement froides, effleurer les siennes, mais douces, patientes, comme s'il ne rechignait pas du tout à attendre qu'elle réalise ce qui se passait . . .
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Ma délicieuse Meena, avait-il écrit.
Elle sourit. Personne ne l'avait encore qualifiée de délicieuse.

Chaque instant loin de vous me donne l'impression d'un moment gaspillé dans une sorte de cellule. Je ne puis penser à rien et ne rêver de rien d'autre que vous. Malheureusement, je vais devoir rester un peu plus longtemps dans la prison que je me suis moi-même construite, car le travail m'empêchera de vous retrouver ce soir. Je n'ai hélas pas le choix... J'espère cependant que ce présent rachètera mon inqualifiable comportement. En le voyant, j'ai songé à vous et à Saint-Georges. Vous avez terrassé le dragon.
En attendant de vous rejoindre, je reste vôtre.
Lucien
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Elle portait un vase de marguerites. Alaric n'avait jamais prêté beaucoup d'attention aux bouquets. En vérité, il les considérait comme des bêtises.
Jusqu'à présent. A présent, il décida que les marguerites étaient ses fleurs préférées.
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Les vampires n'existent pas. C'est une invention née de notre esprit fertile, à nous autres ecrivains. Je suis navrée que nous ayons si bien bossé que le monde en est devenu paranoiaque.
Il n'empeche, c'est la verité : Ce sont des personnages fictifs, la faute à Bram Stoker. C'est lui qui a commencé.
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Emil devint blanc comme... eh bien, comme un vampire.
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Les femmes viennent de Vénus, les vampires de l'Enfer.
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Ses prunelles, aussi sombres que celles de son demi-frère, rougirent comme le bout de son cigare quand il prononça sa dernière phrase. L'instant suivant, une couche de détritus, de poussières, de gravier et d'éclats de verre qui jonchait le sol se souleva et se mit à tourbillonner jusqu'à former une violente tornade directement dirigée sur Lucien.
Ce dernier brandit un bras pour se protéger des débris.
Au même moment, Dimitri fut projeté contre un conteneur à ordures, à croire qu'une invisible bourrasque l'y avait propulsé. Heureusement pour lui, il s'écroula sur des cartons d'alcool vides que quelqu'un avait écrasé et empilés au pied d'un réceptacle métallique. Abasourdi, il resta immobile, tandis que le typhon de saletés qu'il avait provoqué se dispersait en pluie d'objets hétéroclites.
Lucien rejoignit son frère d'une démarche décontractée, s'arrêtant en chemin pour piétiner soigneusement le cigare perdu dans la bagarre, le récupérer et le jeter dans une poubelle. Il était furieux. Puis il s'accouda au conteneur et s'adressa à Dimitri d'une voix presque sinistre de sérénité après la violence qui venait de se déchaîner.
- J'ignore ce que tu mijotes. Des boîtes de nuit plaines de banquiers et de jeunes drogués. Ce sont tes affaires, et j'ai depuis longtemps accepté de fermer les yeux sur les trafics organisés par les Draculea. A condition qu'ils ne soient ponctués d'aucun cadavre humain vidé de sang. Sache cependant que désormais, ce n'est pas la Palatine que tu dois redouter, mais moi.
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