Depuis lors il avait les mains qui tremblaient, comme si elles savaient tout ce qui allait se passer. Les mains. les trois choses les plus difficiles à peindre dans un portrait ce sont les mains, les yeux et surtout l'âme.
Sur son visage, en forme de plis sinueux, une histoire compliquée de toute une vie qui approchait de la soixantaine sans avoir jamais baissé pavillon.
Se rendre compte qu'on a perdu confiance en quelqu'un qu'on a aimé sans réserve, c'est comme si cette personne décidait de mourir dans vos bras sans votre consentement.
C’est que moi, la jeunesse m’est tombée dessus quand j’étais trop jeune.
Les flocons lui parurent autant d’étoiles qui tombaient, lasses de se maintenir inutilement dans le ciel, déçues de penser que leur lumière mettait des siècles à parvenir à la prunelle des yeux des personnes aimées.
Lorsqu'elle entre dans les details , l'histoire, elle prend son envol épique. Moi, je vis de l'intérieur et de très près l'Histoire qui me concerne, je ne peux m'empêcher de percevoir ces détails.
Les cimetières de village m'ont toujours fait penser aux photos de famille : tout le monde se connaît et tout le monde reste bien tranquille, à jamais l'un à côté de l'autre et chacun perdu dans son rêve. Avec leurs haines désorientées par tout ce calme.
Le bonheur c'est plutôt d'être en paix avec moi-même
Il est impossible d'être heureux lorsque la tromperie casse votre rêve et que vous ne savez pas que les rêves n'ont pas d'arrangement possible parce que toujours quand il se cassent, c'est pour toujours.
Il est tellement nécessaire d'écrire contre la mort ; c'est tellement cruel d'écrire et que la mort nous cache tout signe d'espoir.