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Romans sur la guerre d'Espagne
Liste créée par EliseBabelio le 05/11/2014
25 livres. Thèmes et genres : guerre civile espagnole

Alors que Lydie Salvayre vient de recevoir le Goncourt 2014 pour "Pas pleurer", petite liste des romans pour en savoir plus sur cette période sombre de l'histoire espagnole.



1. Pas pleurer
Lydie Salvayre
3.67★ (3409)

Prix Goncourt 2014 Deux voix entrelacées. Celle, révoltée, de Bernanos, témoin direct de la guerre civile espagnole, qui dénonce la terreur exercée par les Nationaux avec la bénédiction de l’Église contre "les mauvais pauvres". Celle, roborative, de Montse, mère de la narratrice et "mauvaise pauvre", qui a tout gommé de sa mémoire, hormis les jours enchantés de l’insurrection libertaire par laquelle s’ouvrit la guerre de 36 dans certaines régions d’Espagne, des jours qui comptèrent parmi les plus intenses de sa vie. Deux paroles, deux visions qui résonnent étrangement avec notre présent et qui font apparaître l’art romanesque de Lydie Salvayre dans toute sa force, entre violence et légèreté, entre brutalité et finesse, porté par une prose tantôt impeccable, tantôt joyeusement malmenée. Lydie Salvayre a aussi obtenu le prix Hermès du Premier roman pour La Déclaration, le prix Novembre (aujourd’hui Prix Décembre) pour La Compagnie des Spectres et le prix François Billetdoux pour BW. Ses livres sont traduits dans une vingtaine de langues. Certains ont fait l’objet d’adaptations théâtrales.
2. Franco est mort jeudi
Maurice Gouiran
3.96★ (80)

Le 20 novembre 1975, Franco meurt au petit matin à Madrid. Lorsqu'Élisa, réfugiée espagnole, apprend la nouvelle à la Manufacture des Tabacs de la Belle de Mai, c'est son passé, tragique et douloureux, qui ressurgit brutalement. L'été 1936 à Madrid, l'hiver 1938 à Barcelone, la Retirada, cette longue cohorte de désespérés, cette horde de vaincus, de malades, de blessés fuyant l'Espagne et parqués sur la plage glaciale d'Argelès, la mystérieuse disparition de Ramon, son père, alors officier dans l'Armée Populaire Républicaine... Une foule d'images et de vieux fantômes submergent alors ses jours et ses nuits... 35 ans plus tard, Élisa n'est plus et l'Espagne met fébrilement à jour les charniers du Franquisme. C'est Manu, son fils, un looser, un peu voyou, un peu paumé, qui, en recevant d'Espagne une lettre destinée à sa mère, va permettre à ce terrible passé de remonter à la surface. Mais Manu n'aurait sans doute pas été bien loin si sa route n'avait croisé celle de Clovis Narigou... Clovis, qui de Marseille à Madrid démêle l'écheveau et tente de percer les mystères entourant la famille espagnole de Manu. Clovis qui enquête, pare les coups et pénètre le Barcelone de la grande époque, celui de Dali et de Picasso... Clovis qui découvre, ahuri, le camp de Karaganda et les horreurs de la guerre civile...
3. Les Aventuriers de l'art moderne, tome 2 : Libertad !
Dan Franck
3.92★ (161)

Voici une fresque dont les héros s'appellent Malraux, Saint-Exupéry, Prévert, Picasso, Dali, Eluard, Dos Passos, Hemingway, Orwell, Capa... Voici un kaléidoscope d'enthousiasmes et d'illusions tendu entre la montée du fascisme et la guerre d'Espagne, entre la tentation communiste et un désir de révolution sociale, morale, artistique, politique... Voici un livre où l'on passe de l'après-guerre à l'avant-guerre. Du rêve à l'apocalypse. De l'anecdote à la passion et à l'idéologie. L'amour, la légèreté et l'imminence des drames y battent la mesure à un rythme d'enfer... Nous sommes entre Paris, Madrid, Berlin et Moscou, dans une époque qui hésite avec désinvolture entre l'espoir et le chaos... C'est ce chaos que Dan Franck a entrepris de ressusciter dans cette galerie de portraits et d'événements où se réfléchit l'histoire (grande et petite) qui a sculpté notre modernité. Voici le roman vrai d'une génération dont les héros, juchés sur les barricades de l'art et de l'esprit, criaient " Libertad ! ".
4. Le Trésor de la guerre d'Espagne : Récits d'enfance et de guerre
Serge Pey
4.00★ (56)

Héritier de la liberté et du combat de ses pères, tous républicains et résistants, Serge Pey nous offre avec ce Trésor de la guerre d'Espagne un fabuleux kaléidoscope d'histoires vraies. Son écriture porte en elle cette force des grands écrivains telluriques comme Giono ou Faulkner, et parvient à nous rendre présente, comme intimement vécue, l'aventure de ces enfants pris dans la tourmente des guerres et des répressions. Partout on chasse, on traque et on tue l'enfant des révoltes, le fils des opprimés, qui doit pour survivre trouver les ruses de l'animal. Il y a un tel bonheur de conter chez Pey qu'on ne peut s'empêcher de se délecter de chacun de ces épisodes tragiques ou pathétiques. Rarement une écriture aura rendu avec une telle intensité la mémoire à la vie.
5. Ma guerre d'Espagne à moi
Mika Etchebéhère
4.20★ (110)

Donc je suis pour eux une femme, leur femme, exceptionnelle, pure et dure, à qui l'on pardonne son sexe dans la mesure où elle ne s'en sert pas, qu'on admire autant pour son courage que pour sa chasteté, son attitude, sa conduite. Puis-je risquer de manquer à cet engagement tacite, faire l'amour et qu'ils l'apprennent, et garder en même temps leur confiance, leur respect, cette espèce d'admiration qu'ils me vouent à l'heure de la vérité ? Eh bien, non ! je reste ce que je suis, chaste et pure comme ils me veulent, femme ou hybride, quelle importance ! L'essentiel est de servir cette révolution avec le maximum d'efficacité et merde pour la petite secousse de la chair ! D'ailleurs, elle est déjà si loin que je peux retourner dans la tranchée et regarder Antonio Guerrero droit dans les yeux, lavée de toute faute, drapée dans mon inviolabilité et ma légende. Un superbe coup de canon, si proche que j'ai l'impression de voler en l'air, me libère de mes cogitations. Tant mieux, faisons la guerre. Ce n'est pas le moment de faire autre chose, et en vérité je n'en ai pas envie.
6. Pour qui sonne le glas
Ernest Hemingway
4.05★ (6700)

"Pas d'adieu, guapa, parce que nous ne sommes pas séparés. J'espère que tout ira bien dans les Gredos.Va maintenant. Va pour de bon. Non ", il continuait à parler tranquillement, sagement, tandis que Pilar entraînait la jeune fille. " Ne te retourne pas. Mets ton pied dans l'étrier. Oui. Ton pied. Aide-la ", dit-il à Pilar. " Soulève-la. Mets-la en selle. " Il tourna la tête, en sueur, et regarda vers le bas de la pente puis ramena son regard à l'endroit où la jeune fille était en selle avec Pilar auprès d'elle et Pablo juste derrière. " Maintenant, va " dit-il. " Va. " Elle allait tourner la tète. " Ne regarde pas en arrière ", dit Robert Jordan. " Va. " Et Pablo frappa le cheval sur la croupe avec une entrave...
7. Le jour de votre nom
Olivier Sebban
3.75★ (42)

Hiver 1939. Contraint à l'exil suite à un guet-apens tendu par son beau-père, Álvaro Diaz quitte l'Espagne fasciste pour la France, abandonnant son épouse et ses deux enfants. Il emporte avec lui un carnet écrit par sa soeur Esther, où il apprend que son père mort au début de la guerre d'Espagne en héros, a vécu sous un faux nom et l'a transmis à ses descendants. Hanté par cette révélation, Álvaro traverse à pied les Pyrénées, seul, sans vivres ni argent. Malade et épuisé, il est arrêté à la frontière française et interné au camp de concentration de Gurs. Il y passe dix mois dans des conditions effroyables, sous la coupe du lieutenant Davers et du sadique Buisart, le directeur du camp. Gurs, c'est aussi le lieu des révélations tragiques : Álvaro y retrouve Paco, un ami qui lui apprend la mort de son fils Victor. Avec Paco et un autre détenu, Álvaro parvient finalement à s'évader. Tous trois sont recueillis près de Toulouse par un prêtre qui leur propose de rejoindre un réseau de résistance. Álvaro aide ainsi des enfants juifs à passer en Espagne sous de fausses identités. Sabotages, guérilla contre l'occupant ... il est à la fois témoin et acteur d'opérations héroïques et de plus en plus désespérées. À travers l'odyssée tragique d'Álvaro Diaz, l'auteur excelle à nous montrer des scènes fortes, qui témoignent d'une maîtrise et d'un sens du romanesque impressionnants. La trame historique, riche et passionnante, ouvre aussi à une réflexion très personnelle sur la trahison, l'exil et le secret.
8. Dans la grande nuit des temps
Antonio Muñoz Molina
4.03★ (546)

À la fin de 1936, Ignacio Abel, architecte espagnol de renom, progressiste et républicain, monte l’escalier de la gare de Pennsylvanie, à New York, après un périple mouvementé depuis Madrid où la guerre civile a éclaté. Hanté par les récriminations de sa femme, Adela, et taraudé par le sort incertain de ses deux jeunes enfants, Miguel et Lita, il cherche Judith Biely, sa maîtresse américaine. L’auteur le regarde prendre le train qui doit le conduire dans une petite ville au bord de l’Hudson, Reinheberg, et reconstruit au cours d’un époustouflant va-et-vient dans le temps la vie d’Ignacio Abel, fils de maçon, devenu architecte à force de sacrifices, marié à une fille de la bourgeoisie madrilène rétrograde et catholique, déchiré par sa passion amoureuse et par la violence des événements politiques. Au long de ces mille pages d'amour et de guerre, les personnages de fiction mêlent leur vie à celle des hommes politiques et des écrivains de l'époque. Dans ce chef-d’œuvre intimiste et charnel, Antonio Muñoz Molina fouille avec une lucidité admirable et bouleversante au plus profond de la matière humaine.
9. L'Espoir
André Malraux
3.78★ (1588)

Le pilote continuait son cercle, reprenait l'Alcazar à la tangente ; la bombe était tombée au milieu de la cour. Les obus de l'Alcazar suivaient l'avion, qui repassa, lança la seconde grosse bombe, repartit, s'approcha de nouveau. La main de nouveau dressée de Marcelino ne s'abaissa pas : dans la cour, des draps blancs venaient d'être étendus en toute hâte : l'Alcazar se rendait. Jaime et Pol boxaient de jubilation. Tout l'équipage trépignait dans la carlingue. Au ras des nuages apparut la chasse ennemie.
10. Les grands cimetières sous la lune
Georges Bernanos
3.57★ (627)

En 1936, la guerre civile éclate en Espagne. Elle fera plus de six cent mille morts. Bernanos, d'abord séduit par le franquisme, est très vite révolté par la violence de la répression anti-républicaine. De cette révolte naîtront Les Grands Cimetières sous la lune. Sous la plume de l'auteur du journal d'un curé de campagne, la tragédie du monde. D'un écrit de circonstance, son génie a fait oeuvre universelle.
11. La place du diamant
Mercè Rodoreda
3.83★ (170)

" Sans travail, sans rien en vue, j'ai fini de vendre ce qui me restait mon lit de jeune fille, le matelas du lit aux colonnes, la montre de Quimet que je voulais donner à Antoni lorsqu'il serait grand. Tout le linge. Les coupes, les tasses, le buffet... Et quand il ne me restait rien en dehors de ces monnaies qui me semblaient sacrées, j'ai fait taire ma fierté et je suis allée chez mes anciens patrons. " Une Catalane, femme du peuple, originaire du quartier de Gracia à Barcelone, raconte sa vie. Avec délicatesse et discrétion, Natàlia évoque son adolescence, le travail - elle est alors vendeuse dans une pâtisserie du quartier -, son mariage, les maternités, la mort de son mari, milicien dans l'armée républicaine, la guerre civile, la faim, le désespoir, son remariage... Ce témoignage émouvant par la simplicité d'une vie banale en apparence, mais qui se déroule pendant une époque mouvementée, la guerre civile puis les années noires qui suivent la victoire du franquisme, est considéré comme le chef-d'?uvre du roman catalan depuis un quart de siècle.
12. L'espionne de Tanger
Maria Dueñas
4.05★ (701)

Trahie par l'homme qu'elle aimait, Sira, vingt ans, se retrouve seule à Tétouan. La guerre civile ravage l'Espagne et elle ne peut rejoindre sa mère à Madrid. Sans argent, sans amis, elle ne doit sa survie qu'à son seul talent : la couture. Comment peut-elle imaginer qu'en montant un atelier de confection elle se prépare à une existence d'aventurière ? Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, les riches expatriées retenues au Maroc par les hostilités affluent chez la jeune femme : elle seule sait recréer les derniers modèles de Paris. Sira conquiert ainsi ses entrées dans les plus grandes maisons, où se fomentent les alliances entre nazis et franquistes. Bientôt, elle est approchée par les services secrets britanniques. Pour eux, la couturière aux doigts d'or invente un très astucieux système de communication cryptée. Mais la guerre des espions n'est pas un jeu d'enfant. Envoyée à Tanger, à Madrid et à Lisbonne, Sira doit déjouer les pièges très sophistiqués d'ennemis aux manières policées, mais à la férocité bien réelle.
13. Plus jamais ça
Andrés Trapiello
4.00★ (87)

Un enfant voit son père tué à bout portant durant les premières heures de la guerre civile espagnole. Soixante-dix ans plus tard, dans les rues de León, il tombe par hasard sur l'un des phalangistes présents ce jour-là. Le vieux monsieur, entrepreneur à la retraite et notable local, refuse de lui révéler l'endroit où son père a été enterré. Témoin de cette scène : José Pestaña, professeur d'histoire à l'université et membre d'un groupement pour le devoir de mémoire. Il est aussi le fils de l'ancien franquiste et cette rencontre le bouleverse. En cherchant à sonder les méandres de l'histoire, il trouvera enfin le moyen d'affronter son père et tous ceux qui tentent de s'approprier le passé afin de justifier leurs propres désirs de vengeance. Érigé comme un tribut amer et poignant à un chapitre essentiel de l'histoire européenne, Plus jamais ça met à nu les ravages que le franquisme continue d'imposer à la nouvelle Espagne. Si la politique est empoisonnée, la famille, elle, demeure bel et bien le théâtre des guerres les plus impitoyables.
14. Les Voix du Pamano
Jaume Cabré
4.22★ (464)

Dans un petit village de Catalogne, à l'orée des Pyrénées, Les voix du Pamano s'élèvent. Nées dans la douleur au cours de la Guerre civile de 1936, l'écho de leurs cris ne s'est jamais tu. Traversant les années, entredéchirant amis et amants, il résonne encore au nom d'Elisenda, archange maudit, qui n'hésita pas à séduire et trahir pour assouvir sa soif de vengeance... "Cabré raconte avec une habileté stupéfiante une histoire de sentiments et de passions qui, de 1944, nous emmène à la période actuelle comme s'il s'agissait d'un présent continu, captivant." Andrea Camilleri
15. Le prisonnier du ciel
Carlos Ruiz Zafón
4.03★ (2734)

Barcelone, 1957. La sonnette tinte sur le seuil de la librairie Sempere. Le client s'approche de Daniel en boitant. L'objet de sa visite ? Un magnifique exemplaire du Comte de Monte-Cristo... Qu'il laisse à l'attention de Fermín, en congé, accompagné d'un curieux message du passé... C'étaient les heures noires du franquisme : à la prison de Monjuïc, parmi les damnés du régime, Fermín portait le numéro 13. Les fantômes refont surface. Dans l'ombre, le Cimetière des Livres oubliés cache toujours son secret...
16. Une longue nuit d'absence
Yahia Belaskri
3.75★ (29)

Paco a dix ans quand il traverse son pays à vélo, explore chaque recoin de son Andalousie natale. À 16 ans, mentant sur son âge, il s’engage aux côtés des Républicains, prend part à la guerre d’Espagne, lutte pour ses idées de fraternité. Il mène les hommes, commande et espionne pour la République jusqu’à ce qu’il s’enfuie, battu, en 1939, sur le bateau Republica sur la Méditerranée avec Oran à l’horizon. Déraciné mais toujours aussi engagé, il va retrouver à travers les prémisses de la guerre d’Algérie, les raisons de ses combats et de ses indignations.
17. Le héron de Guernica
Antoine Choplin
4.00★ (546)

A Guernica, en avril 1937, le jeune Basilio peint des hérons cendrés dans les marais, alors que la population fuit dans la crainte de l’arrivée des nationalistes. A Paris, il découvre le Guernica de Picasso qui décrit la tragédie de la ville en feu alors que le peintre célèbre n’en a pas été le témoin.
18. Rêves oubliés
Léonor de Recondo
3.94★ (701)

Quand il arrive à Irun où il espère rejoindre sa famille, Aïta trouve la maison vide. Le gâteau de riz abandonné révèle un départ précipité. En ce mois d'août 1936, le Pays Basque espagnol risque de tomber entre les mains des franquistes. Aïta sait que ses beaux-frères sont des activistes. Informé par une voisine, il parvient à retrouver les siens à Hendaye. Ama, leur trois fils, les grands-parents et les oncles ont trouvé refuge dans une maison amie. Aucun d'eux ne sait encore qu'ils ne reviendront pas en Espagne. Être ensemble, c'est tout ce qui compte : au fil des années, cette simple phrase sera leur raison de vivre. Malgré le danger, la nostalgie et les conditions difficiles - pour nourrir sa famille, Aïta travaille comme ouvrier à l'usine d'armement, lui qui dirigeait une fabrique de céramique. En 1939, quand les oncles sont arrêtés et internés au camp de Gurs, il faut fuir plus loin encore. Tous se retrouvent alors au coeur de la nature, dans une ferme des Landes. La rumeur du monde plane sur leur vie frugale, rythmée par le labeur quotidien : les Allemands, non loin, surveillent la centrale électrique voisine, et les oncles libérés, poursuivent leurs activités clandestines. Ecrit comme pour lutter contre la fuite des jours, le carnet où Ama consigne souvenirs, émotions et secrets donne à ce très beau roman une intensité et une profondeur particulières. Léonor de Récondo, en peu de mots, fait surgir des images fortes pour rendre à cette famille d'exilés un hommage où une pudique retenue exclut le pathos.
19. L'Eclat dans l'Abîme. Mémoires d'un autodafé
Manuel Rivas
3.60★ (58)

Huit ans après Le Crayon du charpentier, voici le nouveau roman de Manuel Rivas, sans doute la plus riche et la plus vaste fresque qu'il nous ait donné sur la Galice. Au coeur du récit, un fait historique : l'autodafé qui a eu lieu sur le port de La Corogne le 19 août 1936, quelques semaines après le pronunciamiento du général Franco et le début de la guerre civile espagnole. Ce jour-là, des centaines de livres provenant des bibliothèques publiques et privées de Galice ont été brûlés devant les habitants de la ville par des militants de la Phalange - le parti fasciste espagnol. Mais les livres brûlent mal, on le sait, et du bûcher se sont détachées quelques pages, une couverture, une illustration, qui souvent de sont mises à danser dans le vent et ont échappé aux flammes. En bon poète, Manuel Rivas nous invite à suivre les vagabondages de ces bouts de papier. En bon romancier, il nous raconte les mille et une histoires qui s'y cachent. Les cahiers calcinés d'un manuel d'électricité nous parle ainsi du destin du boxeur Vicente Curtis, ancien membre de l'athénée révolutionnaire L'Eclat dans l'Abîme, condamné à traîner dans les rues le cheval de bois des photographes ambulants. Une illustration méconnaissable nous renvoie aux aventures de la petite lavandière O qui, dans les eaux de la rivière, voit surgir de mystérieux visages. Un peu plus loin, une page de garde à demi brûlée porte encore l'ex-libris de la bibliothèque Santiago Casarès Quiroga, le leader républicain qui doit fuir la Galice et se retrouve exilé en France avec sa fille Vitola, la future Maria Casarès.
20. Un testament espagnol
Arthur Koestler
4.18★ (306)

Aucun des personnages de ce récit n'est imaginaire. Arthur Koestler était correspondant du journal libéral londonien News Chronicle, en Espagne. A la suite de circonstances particulières il a été arrêté et condamné à mort par les nationalistes après la prise de Malaga. Pendant près de quatre mois, il attendit son exécution et vit comment on fusillait ses compagnons de captivité. Ce livre commence donc en reportage mais finit tout autrement. On pourrait l'appeler : " Variations sur la mort " ou plutôt " sur la peur de mourir ". Source : Librairie Générale Française (LGF)
21. Inès et la joie
Almudena Grandes
4.02★ (286)

En 1944, alors que le Débarquement approche, Monzon et ses compagnons, membres du parti communiste, sont convaincus de pouvoir instaurer bientôt un gouvernement républicain à Viella, en Catalogne. Pas très loin de là vit Inès. Restée seule à Madrid pendant la guerre civile, elle a épousé la cause républicaine, au grand dam de son frère, délégué provincial de la Phalange de Lerida, qui la tient à l’œil. Inès écoute Radio Pyrénées en cachette et capte un jour l'annonce de l’Opération Reconquête. Pleine de courage, elle décide de rejoindre cette armée. Une vie aventureuse et un grand amour l'y attendent. Traduit de l’espagnol par Serge Mestre
22. Les amandiers fleurissaient rouge
Christian Signol
3.83★ (272)

Juillet 1936. Les troupes nationalistes de Franco entreprennent de conquérir le pays dirigé par les Républicains : le drame de la guerre civile espagnole commence ! Dans l'aragonais républicain, Miguel et Soledad se donnent l'un à l'autre avant que Miguel, enrôlé de force malgré ses opinions, parte combattre dans les forces nationalistes. Soledd l'attendra... à moins que la guerre ne se charge de modifier les destins ! Au travers d'une vie envahie par la peur er peuplée de morts, Soledad trouve un peu de réconfort auprès de Luis, milicien républicain. Mais devant la menace franquiste, il faut fuir...
23. Le long chemin de Joaquin l'Espagnol
Jean Pierre Grotti
4.25★ (18)

Pris dans le tourbillon infernal de la guerre d’Espagne, Joaquin Garcia Sanchez doit affronter la férocité du fascisme, la souffrance, l’emprisonnement, l’injustice, et la mort de ceux qu’il aime. Vaincu et humilié, il va pourtant rester debout avec, planté dans le cœur comme un drapeau, un ardent désir de vivre. Seul le souvenir de la douce Maria lui permettra de résister. Depuis un petit village de Castilla la Mancha jusqu’à un autre petit village du Roussillon, voici l’histoire extra-ordinaire d’un homme pas tout à fait ordinaire. C’est la découverte du carnet authentique d’un réfugié espagnol qui a poussé Jean-Pierre Grotti à se lancer dans l’écriture de cette poignante histoire.
24. Dans un village d'Aragon dont je ne veux pas rappeler le nom...
Ricardo Vazquez Prada
5.00★ (11)

« En juillet 1936, l’arrivée des troupes franquistes dans un village d’Aragon précipité dans l’horreur ses habitants, parmi lesquels la famille du menuisier don Pedro. Pour sa femme, dona Maria, et ses deux filles, il s’ensuivra une petite odyssée, tissée de tragédies, d’amours et d’espoirs, au gré des aléas d’une terrible lutte à mort. Parallèlement, un torero et un étudiant de leurs amis rejoignent la fameuse colonne Durruti, au-delà de la ligne de front toute proche… En toile de fond se profile un affrontement entre les fascistes, auxquels se rallient les grands propriétaires terriens, et la nouvelle société égalitaire et communautaire que tentent d’instaurer les anarchistes. »
25. Hommage à la Catalogne : 1936-1937
George Orwell
4.24★ (1465)

La guerre d'Espagne à laquelle Orwell participa en 1937 marque un point décisif de la trajectoire du grand écrivain anglais. Engagé dans les milices du Parti ouvrier d'unification marxiste (POUM), le futur auteur de 1984 connaît la Catalogne au moment où le souffle révolutionnaire abolit toutes les barrières de classe. La mise hors la loi du POUM par les communistes lui fait prendre en horreur le «jeu politique» des méthodes staliniennes qui exigeait le sacrifice de l'honneur au souci de l'efficacité. Son témoignage au travers de pages parfois lyriques et toujours bouleversantes a l'accent même de la vérité. À la fois reportage et réflexion, ce livre reste, aujourd'hui comme hier, un véritable bréviaire de liberté. Le texte le plus personnel et le plus émouvant de George Orwell.» Sébastien Lapaque, Le Figaro littéraire.
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