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3,8

sur 173 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ma Doué benigouet!
L' Homme breton craint la colère de Dieu ... jusqu'à un certain point!

Sir de Kerloguen va assouvir sa rage de survivant de sa famille dans les fracas de mitraille et les claquements de drisses des trois-mâts. Pirate ne rendant compte à personne, sa haute stature de capitaine est aussi vénérée que crainte par son équipage.

Pour qui a grandi avec les récits de corsaires et pirates des lectures adolescentes, ce livre a un goût de jeunesse, et porte la nostalgie des récits d'aventures si prisés d'une époque sans écrans.
C'est sans doute pour cela que j'y ai pris un réel plaisir, consciente néanmoins de ne pas trouver ici de quoi renouveler le genre. L'auteur arrive pourtant à insuffler au récit un vrai parfum d'époque: ça ferraille rude, ça boit sec, ça perd une vie sur un coup de dé, ça craint Dieu, le diable et le Capitaine...

Dans cette époque où la vie humaine est si fragile, confrontée aux guerres, aux famines, aux massacres, l'essentiel du propos se concentre sur ce duel philosophe de l'existence d'un Dieu d'amour et de bonté entre l'Ombre, capitaine aux souvenirs fracassés, et le Padre, jésuite espagnol droit dans ses certitudes. Une querelle des extrêmes qui met en perspective du temps évoqué, les notions d'esclavage, de la loi du plus fort et des croyances intemporelles.

Un agréable voyage de flibuste, au romanesque assumé ( peut-être un peu forcé sur la fin) aux dialogues pétillants, à l'énergie vivifiante, porté par une écriture richement désuète, aux élégantes et ampoulées tournures de vieux français.
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Deuxième roman de la sélection des talents Cultura 2017 qu'on a longuement présenté la semaine passée, et après le beau roman sur Edmond Charlot, on passe dans un genre totalement différent avec un vrai roman d'aventures à l'ancienne, à la manière de Dumas ou à la Stevenson.
Virginie Caillé-Bastide nous plonge dans le vrai roman de pirates sanguinaires, avec épopée sur un gallion avec le personnage d'Ombre, un flibustier qui va détrousser des tas de riches avec des comparses sans vergogne. qui partent à l'assaut de mers et notamment des Caraïbes, en rêvant de butins d'or, d'épices, et forcément d'îles cachées.
Mais comme son nom l'indique Ombre possède des zones d'ombre derrnière cette cruauté sans nom puisqu'on va apprendre au fil du roman qu'il a perdu femmes et tous ses enfants et qu'il va plonger dans cette vie de pirates pour exorciser ses démons.
Un roman qui nous immerge dans la Bretagne du début du 18è siècle avec un langage très fidèle à celui de l'époque, un peu à la manière d'une Isabelle Duquesnoy qui plongeait dans le roman historique avec une langue particulièrement fidèle à celle de l'époque où elle situait son roman l'Embaumeur" sur fond de trafic d'organes au XVIIIè siècle.

Alors il est parfois peu évident de comprendre toutes les significations , et les dialogues, dont certains semblent particulièrement archaïîques et certaines des péripéties peuvent passer au dessus de la tête de ceux qui ne sont pas habitués à ce genre de littérature.


Mais les autres ne bouderont pas leur plaisir et seront portés par le style flamboyant, et s'attacheront à certains de ces personnages l'Ombre, mais aussi Face-Noire, Tristan, Anselme, Morvan, il faut dire en effet que le mélange des ingrédients propres à ce genre littéraire- pirates, secrets, trésors, trahisons- fonctionne plutôt pas mal.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je n'avais pas lu d'histoire de pirates depuis fort longtemps et le titre, prometteur, m'a interpellé.
Bon, c'est assez déçu que je referme ce livre.
Tout d'abord, je me suis demandé à qui s'adressait ce roman. La violence extrême contenue dans ses pages m'ont fait écarter la littérature jeunesse et le peu de substance, en rapport avec ce qu'évoquait le titre, celle pour les adultes.
Si les tournures de phrase, imitant l'ancien français, favorisent l'immersion, elles finissent par être d'une grande lourdeur. Ce dont, à force, je me lassais.
Quant au véritable sujet, selon moi, la foi et son lot de doutes et de renoncements, il n'est qu'abordé. J'en fus fort marri et passablement contrarié. La joute verbale "des plus féroce" annoncée en quatrième de couverture entre le Padre et l'Ombre à ce sujet n'est pas à la hauteur de la soi-disant culture des intéressés.
Reste une possibilité que, ma foi, je n'écarte pas. Ce roman ne serait que le premier d'une série que, sans doute, je ne lirais pas.
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Un roman qui saura séduire tous les adeptes d'aventure et notamment de piraterie. Si j'ai pensé dans un premier temps qu'il ne serait pas fait pour moi, j'ai peu à peu révisé mon avis tant l'auteur sait nous embarquer avec style sur les flots. Tantôt dramatiques, tantôt grandiloquents , tantôt intimistes, les combats se font contre l'ennemi. Mais l'ennemi est peut-être, finalement, en chacun de nous.
Une découverte agréable mais qui ne m'a cependant pas pleinement convaincue.
SP
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Bienvenue à bord du "Sans Dieu" !
Un roman de piraterie !
C'est un style de roman que je n'ai pas l'habitude de lire, mais j'avais envie de changement !
Le style d'écriture est un peu particulier et peut s'avérer agaçant, (l'auteur a voulu garder le style de l'époque j'imagine), et j'ai mis un peu de temps à m'habituer...
J'ai trouvé le premier quart du roman un peu lent, mais la deuxième partie est plus captivante à tel point que j'ai eu l'impression d'être immergée dans une scène du film de "Pirates des caraïbes" !
Une belle immersion dans la mer des Caraïbes et le monde de la piraterie !
Le personnage de Arzhur est attachant, malgré son vécu et ses actes il reste au fond de lui un peu de bonté.
Une petit roman à lire si vous avez besoin de dépaysement !
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Ce roman concourt à notre prix final du mois de Juin 2019, c'est dire si l'enthousiasme des lectrices a été convainquant. J'avoue que je me suis amusée à cette lecture. J'ai retrouvé une partie de mon enfance quand je chipais des livres à mes frères et qu'en secret, je partais dans des romans plus aventureux que mes goûts habituels en matière de lecture. Je pense aussi que cette auteure s'est bien amusée à rédiger des belles scènes de navigation et de batailles entre les bateaux du roi et ceux des pirates. Virginie Caillé-Bastide s'est appliquée à être la plus exacte possible aussi bien en matière de navigation que sur le plan historique. Elle a choisi de garder des tournures de la langue du XVIIe siècle, mais cela n'empêche nullement la compréhension. Pour étoffer son roman elle a choisi de confronter un pirate à l'âme noire, Ombre, à un pasteur Jésuite à l'intelligence et à l'humanité remarquables. C'est sans doute ce qu'on peut lui reprocher, les personnes positives le sont à la lumière du XXI° siècle et de valeurs humanistes qui ne sont venues que très tardivement dans les conscience des humains. Mais ce reproche ne doit arrêter aucun lecteur ou lectrice. Si vous voulez connaître, l'histoire de Ombre, anciennement petit noble breton, qui a vu toute sa famille et ses proches mourir de faim, qui reniera Dieu et ses oeuvres pour partir dans les Caraïbes et devenir un des pirates les plus craints des mers lointaines, embarquez-vous sur le Sans-Dieu, l'aventure sera au rendez vous, et l'amour aussi, un peu, peut être trop, si vous êtes uniquement attaché à la réalité historique.
Lien : http://luocine.fr/?p=10032
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Traversé sans encombre ce roman flleurant bon les pirateries et les méandres de l'âme. Parfois planté dans la pétole, néanmoins on arrive à bon port, heureux comme un corsaire fou.
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Un roman de mer comme on les aime; Histoire, aventure, pirates et tempêtes mais aussi la Foi, le renoncement et la rédemption d'hommes blessés par la vie ou comment ne pas perdre son âme...
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Je n'ai malheureusement pas poursuivi la lecture de ce roman historique. J'aurai aimé aimer, voir adorer car tout y était. le 18eme siècle, la vie quotidienne, des personnages forts et attachants, une région. Mais alors non, le style employé, je n'ai pas pu. L'auteur je pense à voulu nous plonger, nous immerger dans le 18ème avec un style particulier mais .. pour ma part, ça n'est pas passé. Exemple, la servante de la famille s'adresse au personnage principal (période de famine atroce, tout le pAys se meurt, très petite noblesse...) « Seigneur Arzhur, je vais m'occuper de dame Gwenola pendant qu'Erwan ira mander le rebouteux pour soigner votre chef » (par chef, entendre sa tête).
Pour moi, ça ne passe pas, non. Imaginer la servante parler de cette façon, même d'ailleurs si elle était d'un niveau social élevé, je ne peux pas l'imaginer. Pourtant vraiment le travail de l'auteure est à reconnaître, le thème est excellent. D'où mon trois étoiles pour ne pas « pénaliser » même si mon avis n'est que modeste. Je tenterais peut être à nouveau.
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Bon roman d'aventure, un peu simple.
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