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3,8

sur 172 notes
Après une série de lectures un peu "démoralisantes",j'avais envie de légèreté, comme on dit,"de fraîcheur ".Après en avoir discuté avec mon libraire,il m'a mis ce roman dans les mains.Et me voici donc revenu dans ma jeunesse,un temps où on pouvait s'évader sur "l'île au trésor ", jouer les chevaliers avec "Ivanhoe"suivre Zevaco,Pardaillan et bien d'autres,bref,"un temps que les moins de vingt ans (et même un peu plus,hélas, pour moi. ) ne peuvent pas connaître......
J'ai ouvert l'ouvrage et,après quelques pages, d'une grande enjambeé,j'ai quitté la Bretagne pour me retrouver dans les Caraïbes, pirate sur le bien nommé "Sans Dieu",sous les ordres de l'Ombre,un capitaine d'une grande cruauté envers ses ennemis et, parfois même aussi, vis à vis de son équipage .Et alors là, pas de quartiers,on va en aborder des navires ennemis,on va en trucider des adversaires,on va "en trousser" des femmes et en avaler des breuvages....Les bagarres sont légion, on se poursuit,on s'épaule,on se trahit...On s'ennuie quand le vent manque..
Voilà ,à mon avis un vrai bon roman de piraterie,comme on les aime,très bien écrit, très bien narré, où la brutalité ambiante est rendue avec finesse et tact.
Je ne vous ai pas parlé du Padre?et de Morvan?et deColin?de Face-Noire?de Gant de fer?de Palsembleu?d'Amselme?
Je ne vous ai pas payé une(?) bière au "Cochon sauvage"ou au "Perroquet rouge?
Je ne vous ai pas fait monter sur l'"Albinos "ou sur la dunette du" Sans Dieu?"
Ah,Mortecouille!!!! Mais où ai -je la tête ?
Alors non je ne rajoute rien,je vous laisse embarquer...et ne venez pas vous plaindre si vous avez le mal de mer,je vous ai prévenus. ...
Par contre,mon but est atteint,j'ai vraiment passé un bon moment....et bien rajeuni d'au moins....oh,oui,un peu plus,même. ..
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Et yo ho ho et une bouteille de Rhum !
J'aime bien les challenges, ça m'oblige à chercher, fureter et tomber sur des livres que sans doute, je n'aurais jamais lus.
Ici défi au sein du challenge objet : trouver un livre ayant sur sa couverture un contenant orange (et non un contenant transparent avec une boisson orange). J'ai cherché et j'ai trouvé "Le sans-Dieu", un récit de pirates.... de pirates oui oui. Allez je l'avoue c'est mon premier roman de pirates. Vous n'imaginez même pas la tête de mon mari quand je lui ai avoué que 1. je n'en avais jamais lu et 2. je n'avais jamais fini "L'île au trésor".... J'ai eu droit à un regard particulièrement noir (il a adoré, gamin, "L'île au trésor")....
.
Donc je me retrouve avec ce bouquin de pirates. Bon évidemment j'ai vu des films de pirates, comme ceux avec Errol Flynn ou Johnny Depp. Voilà toute ma culture en la matière.
Le livre est bien écrit (même si parfois ça tourne un peu trop à "j'imite la langue du 18e"), difficile à lâcher, bourré d'actions, de retournements, de trahisons, de demoiselle en détresse à sauver, de bateaux qui coulent....
J'avoue j'ai passé un bon moment. Que m'en restera-t-il ? rien je le crains. Un peu trop de clichés à mon goût, je me demande même si j'ai pas la totale même (demoiselle en détresse, jeune homme valeureux qui va la sauver, fils qui se découvre un père, pirate qui sous sa cruauté cache un coeur, Jésuite moderne et grognon, des trésors, des batailles....) : en fait j'ai presque l'impression que l'auteure a coché les cases (un peu comme un James Bond : on a la fille avec laquelle il va coucher, la scène au casino, la course poursuite en voiture....). Bon après j'ai passé un bon moment dans les Caraïbes donc je ne me plains pas....
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Ce que j'ai ressenti:

Pirates!
Oyé, Oyé, les aventuriers! Je vous ai trouvé une embarcation orangée, sur laquelle souffle un vent démoniaque, quelques relents de rudesse, et des cris de rage de vivre… Un navire redoutable, où l'Ombre tient bon la barre, et où son équipage n'a que vénération pour ce capitaine sans foi, ni loi. Il est grand temps de monter à bord de, le Sans Dieu et de prendre la vie côté pirates, à chercher des trésors enfouis, piller les navires nantis de richesses, grappiller quelques heures douces à terre, se noyer dans des verres de rhum, mais surtout: prendre le large et se retrouver au milieu de l'immensité, démunis devant toute sa beauté grandiose et ses éléments déchaînés…Virginie Caillé-Bastiste nous embarque sur les mers des Caraïbes, avec une plume exquise, un brin rétro et carrément époustouflante, dans un galion rempli de canailles aux surnoms improbables, pour une aventure des plus euphorisantes!

« -Vous n'êtes qu'un misérable écumeur des mers et ne m'effrayez point. Alors, battez-vous! «

Le Sans Dieu, où Dieu et sa présence…
J'ai particulièrement aimé cette virée aquatique, et les douces escales philosophiques. Dieu est là partout, même dans l'absence de foi…L'auteure malmène son capitaine, en lui envoyant des tempêtes d'eaux salines et des vagues de turbulences religieuses, ébranlant ainsi toutes ses convictions et le but même de son projet d'exil…Arzhur est un homme meurtri, cruellement blessé, fatalement athée, mais dans ses affrontements musclés et tactiques avec le Padre, il panse ses blessures purulentes et saccagées par le sel malin…Un duel au sommet des croyances, zébré d'éclairs de colères et d'accalmies ondoyantes, ses deux-là se livrent un combat virulent de mots acérés sur un plateau de noires terreurs et blanches rédemptions…Captivant!

"Votre Dieu, mille diables!"

Le Sans Dieu où la quête de liberté…
Parce qu'elle est pleine de rebondissements, de trahisons et d'amitiés, cette histoire m'a emportée. Virginie Caillé-Bastide, y met tellement de passions contraires, de forces exaltées, de port d'attaches historiques, que lire ce récit de piraterie ravive nos envies d'ailleurs et l'appel de la mer devient, plus que pressant…Même malmenée par des turbulences de grossièretés et des claquements de violences, ces flibustiers m'ont touché en plein coeur…Il y a dans ces vies de pirates, un absolu de liberté qui me fascine…C'est un coup de coeur flamboyant!



« Tous étaient devenus hommes du présent. Dès lors, l'action seule importait car leur choix de vie n'oscillait plus qu'entre liberté et potence. »



Ma note Plaisir de Lecture 10/10
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La lecture terminée de ce très bon roman j'hésitai à le noter 41/2 ou 5 * . Il mérite 5* sans problème; en plus d'une passionnante histoire de pirates avec des combats superbement décrits dans une vraie ambiance de pirates, il y a un roman à réflexion concernant le caractère des deux principaux antagonistes. Un capitaine qui a affreusement souffert dans sa jeunesse suite à la perte d'êtres très chers, devenu intraitable dans ses relations avec ses semblables, et, un Padre, ecclésiastique à l'esprit missionnaire pour convertir les âmes perdues. Les joutes verbales entre les deux hommes font de ce roman un questionnement sur la bonté d'un dieu, si, il yen a un ? Un message d'espoir termine le récit après des scènes de combats atroces et un suspense digne d'un thriller. de plus, le langage ancien utilisé est pertinent et amène encore plus de réalisme.
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Ma Doué benigouet!
L' Homme breton craint la colère de Dieu ... jusqu'à un certain point!

Sir de Kerloguen va assouvir sa rage de survivant de sa famille dans les fracas de mitraille et les claquements de drisses des trois-mâts. Pirate ne rendant compte à personne, sa haute stature de capitaine est aussi vénérée que crainte par son équipage.

Pour qui a grandi avec les récits de corsaires et pirates des lectures adolescentes, ce livre a un goût de jeunesse, et porte la nostalgie des récits d'aventures si prisés d'une époque sans écrans.
C'est sans doute pour cela que j'y ai pris un réel plaisir, consciente néanmoins de ne pas trouver ici de quoi renouveler le genre. L'auteur arrive pourtant à insuffler au récit un vrai parfum d'époque: ça ferraille rude, ça boit sec, ça perd une vie sur un coup de dé, ça craint Dieu, le diable et le Capitaine...

Dans cette époque où la vie humaine est si fragile, confrontée aux guerres, aux famines, aux massacres, l'essentiel du propos se concentre sur ce duel philosophe de l'existence d'un Dieu d'amour et de bonté entre l'Ombre, capitaine aux souvenirs fracassés, et le Padre, jésuite espagnol droit dans ses certitudes. Une querelle des extrêmes qui met en perspective du temps évoqué, les notions d'esclavage, de la loi du plus fort et des croyances intemporelles.

Un agréable voyage de flibuste, au romanesque assumé ( peut-être un peu forcé sur la fin) aux dialogues pétillants, à l'énergie vivifiante, porté par une écriture richement désuète, aux élégantes et ampoulées tournures de vieux français.
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Sans doute pour rendre moins convenu et dogmatique le sempiternel débat sur la foi religieuse avec en corollaire la question de l'amour de Dieu pour Sa créature, ce roman inscrit ses joutes oratoires dans la tourmente de la vie maritime du 18ème siècle, dont on sait combien elle se déroulait sous la menace permanente de pirates, avec pour seules foi et loi l'appât du gain, et autres corsaires agissant, officiellement ceux-là, au profit des grands de ce monde de l'époque, pour exactement la même raison. Ce contexte n'a pour but que de situer le débat de la foi dans le temps et dans l'espace. Autre temps autre lieu auraient aussi bien fait l'affaire pour une intrigue dont le prétexte est de confronter les croyances.

Mais n'est pas flibustier qui veut et pour le coup ladite intrigue s'en trouve empesée de raccourcis simplificateurs quant aux péripéties, rencontres et rapports de force. Tout autant que d'un humanisme anachronique quant au sort des esclaves noirs que le sans dieu croise sur sa route.

Le sans dieu, c'est le nom du navire. Il lui a très opportunément été attribué en symbole de la foi défaillante de son capitaine. Ce dernier, malmené par la Providence qui lui volé ses enfants, a abandonné famille et respectabilité pour se livrer au pillage sur les mers. La capture d'un père jésuite ouvrira ce fameux débat sur l'amour de Dieu. On ne sait sur quoi il peut déboucher. On a bien raison.

C'est un roman au contexte artificiel, approximatif en tout y compris et surtout sur le fonds du sujet qu'il veut aborder. L'écriture n'est cependant pas déplaisante, mais cet ouvrage est à mon sens loin de mériter les interventions dithyrambiques que l'on peut lire en quatrième de couverture de la part de gens avisés. Mais sans doute le sont-ils justement plus que moi pour juger de l'impact d'un ouvrage sur son temps.
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Voici un roman d'aventure à ne pas manquer !
Le récit débute en 1709, en Bretagne. Suite à une vague de froid, le seigneur Arzhur de Kerloguen subit les décès successifs de ses enfants. On le retrouve quelques années plus tard naviguant sur la mer des Caraïbes. Il n'est plus le même homme, on le nomme l'Ombre et navigue sur le Sans Dieu. Tout le monde le craint.
Le romans démarre dès les premières lignes à tel point qu'on ne peut plus le lâcher.
Malheureusement, il ne fait que 326 pages... J'aurai bien navigué encore un peu...
Un grand roman d'aventure et de pirates. Tous les ingrédients sont présents, la vengeance, les secrets, l'île au trésor, les batailles, les trahisons, les amitiés. L'auteure s'est attachée à utiliser le style de langage propre au 18e siècle. Cela peut surprendre mais on s'y fait très vite.
Un premier roman prometteur.
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Ce livre m'est malheureusement tombé des mains... Même si les thèmes pouvaient me paraître alléchants, le style, qui se voulait conforme à la langue du XVIIIe siècle, a fini par m'apparaître comme surfait et agaçant... Dommage...
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Deuxième roman de la sélection des talents Cultura 2017 qu'on a longuement présenté la semaine passée, et après le beau roman sur Edmond Charlot, on passe dans un genre totalement différent avec un vrai roman d'aventures à l'ancienne, à la manière de Dumas ou à la Stevenson.
Virginie Caillé-Bastide nous plonge dans le vrai roman de pirates sanguinaires, avec épopée sur un gallion avec le personnage d'Ombre, un flibustier qui va détrousser des tas de riches avec des comparses sans vergogne. qui partent à l'assaut de mers et notamment des Caraïbes, en rêvant de butins d'or, d'épices, et forcément d'îles cachées.
Mais comme son nom l'indique Ombre possède des zones d'ombre derrnière cette cruauté sans nom puisqu'on va apprendre au fil du roman qu'il a perdu femmes et tous ses enfants et qu'il va plonger dans cette vie de pirates pour exorciser ses démons.
Un roman qui nous immerge dans la Bretagne du début du 18è siècle avec un langage très fidèle à celui de l'époque, un peu à la manière d'une Isabelle Duquesnoy qui plongeait dans le roman historique avec une langue particulièrement fidèle à celle de l'époque où elle situait son roman l'Embaumeur" sur fond de trafic d'organes au XVIIIè siècle.

Alors il est parfois peu évident de comprendre toutes les significations , et les dialogues, dont certains semblent particulièrement archaïîques et certaines des péripéties peuvent passer au dessus de la tête de ceux qui ne sont pas habitués à ce genre de littérature.


Mais les autres ne bouderont pas leur plaisir et seront portés par le style flamboyant, et s'attacheront à certains de ces personnages l'Ombre, mais aussi Face-Noire, Tristan, Anselme, Morvan, il faut dire en effet que le mélange des ingrédients propres à ce genre littéraire- pirates, secrets, trésors, trahisons- fonctionne plutôt pas mal.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Les histoires de flibustiers ont ceci de séduisant qu'elles réveillent en nous l'étrange fascination pour la figure du pirate, homme libre et affranchi qui avait l'audace de rendre les coups.
Car la civilisation de leur époque n'était pas moins sauvage, pas moins corrompue, pas moins vicieuse.

Bravant l'autorité des rois, des lois, méprisant l'ordre imposé, les pirates fendaient les eaux, pourchassés, craints, mais également admirés pour leur libre arbitre, pour leur courage à décider eux-même de leur sort.

Avec son sens du panache, ses belles tournures, ses personnages truculents, Virginie Caillé-Bastide honore sa promesse d'aventure.

J'ai aimé que "Sans Dieu" soit l'œuvre d'une femme, et j'admire le talent dont l'auteure a fait preuve pour se glisser dans la peau de ses personnages, en l'occurrence une belle galerie de vauriens, marins et autres brigands sanguinaires au caractères aussi trempés que le pont du brick sur lequel ils naviguent.

Injures, blasphèmes, trahisons, mensonges, trahisons, batailles,... ces ingrédients savamment dosés parsèment le livre et m'ont projeté dans le monde sans foi ni loi des flibustiers, ravivant mes meilleurs souvenirs de jeune lecteur avide d'évasion et d'aventure.

Un roman revigorant, une lecture plaisir dont on aurait tort de se priver.

Dans un registre similaire, est-il nécessaire d'évoquer "L'île au trésor" de l'immense Stevenson ?
Aux amateurs du genre je recommande aussi les délectables "Mémoires d'un gentilhomme corsaire" de E.J Trelawney, ainsi que "Le grand rêve flibustier" de Daniel Defoe.
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