Ce n'est pas une claque, c'est un bus que j'ai pris en pleine poire. Premier tome d'une tétralogie d'anthologie, L'ange du mal (ainsi que les 3 autres tomes du « cycle du mal ») est ce que j'ai lu de plus fort cette année (avec
Cinabre de
Nicolas Druart).
Cela fait partie de ces livres qui vous hantent une fois terminés. L'histoire, les personnages, les lieux, tous restent bien ancrés dans votre esprit et vous n'avez qu'une envie y retourner sans plus attendre…
« L'ange du mal » est un thriller pur jus, hyper noir, hyper glauque, hyper violent dans lequel Massimo Zanetti, capitaine de police à la Criminelle de Lyon, traque un criminel sans pitié, cruel et machiavélique.
Satanisme, magie noire, meurtres abjects, de chapitres en chapitres vous allez plonger (en apnée) dans ce qu'il y a de plus sombre en ce qui concerne l'âme humaine.
Bien écrite et bien décrite, cette course effrénée pour stopper ce parfait psychopathe ne nous laisse aucun répit. Sur certains passages, il vaut mieux avoir le coeur bien accroché. cette tétralogie n'est pas à mettre entre toutes les mains et ne conviendra pas du tout aux âmes sensibles.
Intense, rythmé, fluide, la plume de l'auteur nous percute et nous secoue. On se laisse guider et surtout manipuler par un
Gilles Caillot au sommet de son art.
Totalement addictif avec une fin aussi originale qu'inattendue, ce livre va vous donner quelques suées et quelques nuits blanches. D'autant plus qu'en fermant ce livre, vous êtes obligés de vous jeter sur le tome suivant.