Ce qui ne te tue pas...

Je ne renoncerais pour rien au monde au fragile petit fil qui avait commencé à se tisser entre elle et moi.

« Ce qui ne te tue pas…
Altère peu à peu ce que tu es sans aucun retour possible, te fissure jusqu’à te rendre sec, dur et imperméable en apparence, mais tellement plus friable et chancelant à l’intérieur. »

J'ignorais encore quelle serait notre destination. Mais peu importait, je m'en remettrais entièrement à elle. Tout mon monde entre ses mains...

J'allais souffrir, c'était écrit... Et cependant, je n'éprouvais aucune peur.

Pour rien au monde je n'aurais laissé quoi que ce soit modifier la façon dont elle me regardait depuis que j'avais eu l'audace - et l'inconscience - de l'embrasser pour la première fois.

J'étais mal, si mal pour lui... et en même temps, j'étais bien.
Là où je devais être.

Exactement ce que je ne parvenais plus à endurer.
Et ça recommençait ici ?
Je n'en pouvais plus...
Je n'en pouvais juste plus.

elle n'avait aucune idée de ce qu'elle représentait pour moi, de tout ce qu'elle était, cette enivrante bouffée d'air pur, ces couleurs chatoyantes brillant d'une lueur folle dans les ténèbres de ma vie, de ce que son rire, sa douceur et sa lumière m'apportaient.

Les gestes d’Adam étaient si éloquents, si bruts et chargés d’émotions qu’ils me touchaient mieux que les mots ne sauraient le faire…

Ce qui ne te tue pas ... altère peu à peu ce que tu es sans aucun retour possible, te fissure jusqu'à te rendre sec, dur, imperméable en apparence, mais tellement plus friable et chancelant à l'intérieur.