La cité des songes, tome 1 : Une couronne de roses et de givre

Auréa est une chasseuresse qui du jour au lendemain se voit détournée de sa vie et de son destin de protectrice du peuple de la Tour du Printemps. Alors que son quotidien est d'affronter les Wyrms et les Vyvernes, sortes de dragons et autres monstres en chevauchant son renard feu, la reine lui impose une mission qui va tout bouleverser.
La princesse a disparu et on lui demande de la remplacer dans le mariage arrangé avec la Tour de Givre afin de ne pas déclencher une guerre… C'est plus qu'un ordre, une mission politique destinée à sauver son peuple. Auréa est chasseresse car elle est protectrice de son royaume. Elle est bouleversée, mais doit se soumettre.

C'est ainsi que commence le récit et j'ai beaucoup aimé les personnages, leurs conflits intérieurs et leur développement personnel.
S'agissant d'un premier tome, il est compliqué de juger de l'équilibre du récit. le rythme est moins intense dans la première moitié car on pose le décor, puis les choses s'accélèrent.
Je ne suis pas une grande fan de romance ni de romantasy, mais elle m'a assez convaincue malgré ce que j'ai pu lire et entendre comme avis. Les émotions sont crédibles, ainsi que les situations vécues.
Ce qui m'a le plus séduite dans ce roman, c'est son univers. le worldbuilding n'est pas ultra compliqué ce qui le rend facilement accessible. Il est réfléchi, intelligent et sert aussi à mettre en avant des idées et réflexions sociétales et féministes très actuelles, ainsi que nos rapports à la nature et aux animaux.

Raisons pour laquelle j'aime énormément l'écriture de Georgia Caldera.

Je n'ai par contre pas trouvé le résumé très fiable ne vous y fiez pas trop…

Le résumé sur le livre n'est pas vraiment significatif de l'histoire de ce premier tome. Car nous sommes surtout sur la relation entre Auréa et Rozarian, en alternant leurs points de vue (ponctués par celui d'une damnée). Je dirai que ce résumé apporte l'intrigue de fond qui va être propulsée dans les futurs tomes (WOW cette fin 😱)

L'univers est très intéressant, et même s'il me manquait une carte pour comprendre la position des Tours et la progression de la Reine Corbeau, j'ai été happée par cette intrigue, la magie et surtout les usages d'un royaume à un autre. Cet univers a un potentiel fort et j'espère en découvrir davantage dans les prochains tomes.

La Tour de Givre est sous un régime patriarcal très fort qui vous fera grincer des dents et ne parlons pas du traitement réservé aux Thaumaturges... La relation entre Auréa et Rozarian est assez touchante, même si leurs pensées concernant leur relation m'ont fait levé les yeux au ciel : -je ressens des choses mais c'est sûrement la haine- Non, mais c'est pas graaaave... 😉

Des choix cornéliens attendent nos protagonistes. Complots, manipulations et autres manigances ! Une lecture assez agréable, surtout que nous avons de somptueuses illustrations de nos protagonistes 🥰

Je termine cette nouvelle lecture du PLIB avec un sentiment très partagé.

Une fois n'est pas coutume, je vais commencer par les points les plus négatifs.
Ce premier tome est sans réel suspense, avec un mariage arrangé, deux jeunes gens qui n'ont rien en commun mais qui vont se découvrir. J'ai au début apprécié la relation Auréa Rozarian, mais j'ai vite été lassée par leur petit jeu de dupe. L'évolution de leur relation est assez évidente et j'ai trouvé que certains chapitres étaient en trop sur ce sujet là.
De même, Auréa est une jeune femme bien sous tout rapport, qui va être le pion d'une machination dont elle peine à comprendre les contours. On la croit lisse et docile (ce qui m'a agacé au début, le cliché de "l'héroïne parfaite"), mais qui cache une part assez sombre aussi (qui arrive à la toute fin du roman, c'est un peu dommage).
Il s'agit d'une histoire en plusieurs tomes, ce premier opus pose donc les bases du suivant et cela entraîne certaines longueurs à mon sens (qui prendront peut être sens à la lecture de la suite). Beaucoup de questions restent sans réponses ("l'accident" de Rozarian par exemple).

Mais ces points sont rattrapés par certains autres aspects du roman.
L'univers créé est riche, complexe avec plusieurs royaumes/reinaumes (territoire dirigée par une Reine), avec une pointe d'inconnu (les monstres des abysses, les failles qui détruisent tout....). Les différentes citadelles sont bien décrites, avec chacune leur spécificité et leurs coutumes. J'en attends un peu plus sur le prochain tome, tant il y a moyen d'aller plus loin.
J'ai adoré Rin, personnage sous utilisée dans ce premier tome, mais qui va occuper une plus grande place j'en suis sûre sur le deuxième.
L'alternance des points de vue entre les personnages (Auréa, Rozarian et Rin) donne un certain rythme (même si certaines scènes sont "en trop" comme déjà évoqué ci-dessus). Cela permet de saisir les émotions des personnages et de comprendre les différents ressentis d'un même moment, d'une même situation.
L'écriture est fluide, un effort est noté sur les descriptions (par exemple les tenues à la cité de Givre, que j'ai tout de suite visualisé). Il y a quelques rebondissements, dont certains bien amenés.

Elément fil rouge du roman, les rêves de Rin et d'Auréa.
Je suis très perplexe sur cela, j'aurais aimé quelques chapitres en plus sur cette fameuse cité, on en parle beaucoup au début, puis sur la fin, mais rien n'est indiqué sur une très grande partie du roman, ce qui est très frustrant (peut-être est-ce volontaire de la part de l'auteure?).

Que dire de la scène finale, en apothéose!! j'ai hésité à lire le tome 2 jusqu'au deux derniers chapitres... mais avec cette fin, c'est juste impossible de s'arrêter là!

Un roman féministe, avec des femmes fortes, engagées et déterminées. Même si la thématique du féminisme n'est pas clairement revendiquée en tant que telle, elle est présente tout au long des pages (les dirigeantes sont des reines, les mages sont des femmes....). Mais ces femmes sont également manipulatrices et stratèges, ce qui donne une vison très réaliste.
D'autres thèmes sont également abordés, comme la tolérance et le respect des différences, le racisme et l'esclavage de population, le patriarcat et bien entendu l'amour. Sans oublier l'écologie, là aussi fil rouge du roman. Ils se mélangent habillement avec un fond de complot politique (mélange qui peut être assez explosif) mais qui est plutôt bien dosé dans ce roman.


En résumé, une lecture qui m'a déstabilisé mais dont je lirai la suite. Un univers fantasy riche mais à développer et des personnages qui sont plutôt prometteurs. Un bel hommage aux femmes, à la liberté et à la nature.


Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..

ℝ𝕠𝕞𝕒𝕟 𝕔𝕙𝕠𝕣𝕒𝕝 - ℝ𝕠𝕞𝕒𝕟𝕔𝕖 𝕗𝕒𝕟𝕥𝕒𝕤𝕪 - 𝔽𝕖𝕞𝕚𝕟𝕚𝕤𝕞𝕖 - 𝕄𝕒𝕣𝕚𝕒𝕘𝕖 𝔸𝕣𝕣𝕒𝕟𝕘𝕖 - ℝ𝕖𝕝𝕒𝕥𝕚𝕠𝕟 𝕒𝕞𝕠𝕦𝕣/𝕙𝕒𝕚𝕟𝕖

Un livre timide, mais qui laisse poindre quelque chose d'intéressant.

Dans ce livre nous suivons 3 personnages (bien qu'il en ai 1 plus important que les autres). Auréa est fière d'être thaumaturge, elle aime sa vie avec ses soeurs. Mais sa reine va lui demander un lourd sacrifice. La princesse a disparu juste avant son mariage arrangé, Auréa doit prendre sa place. Elle est mariée à Rozarian (second personnage), un prince au mauvais caractère. Auréa doit faire face à la fois à son mari invivable et à la peur d'être découverte. le pays de son mari, enferme et maltraite les thaumaturges. Auréa veut donc aider ses femmes persécutées et protéger son pays. le troisième personnage que nous suivons c'est Rin, elle est le bras droit de la reine des damnés, elle a une lourde mission, tuer tous les monarques pour récupérer les morceaux d'une couronne.

Je dois bien avouer qu'au début j'ai été sceptique. le coup du mariage arrangé, du prince invivable, le peuple persécuté. C'est vraiment des thèmes déjà vu et très, voire trop classique en fantasy. Mais il y a quand même des petits éléments qui donnent un petit quelque chose, en plus. Comme le fait que le prince est handicapé et défiguré. On ne nous parle pas que de racisme, mais aussi de féminisme. Donc c'est timide, mais il y a quelque chose qui m'a permis de ne pas trop lever les yeux au ciel.

Autre point qui est timide, c'est l'univers. Je suis terriblement frustrée, car je vois que cet univers est travaillé, que ce n'est pas juste un décors en carton pâte, que l'autrice a vraiment construit quelque chose, mais elle en dévoile pas assez. Par moment c'est pleinement justifié comme le fait que les citadelles tombent en ruine et les personnages ne savent pas ce qu'ils se passent. Mais on ne sait pas grand-chose du conflit avec la reine des damnés, qui est le dévoreur de monde. Je veux savoir pourquoi il y a un seul royaume et plusieurs reinaumes… Il y a plein de choses qui m'intéressent et qui me donnent vraiment envie de découvrir cet univers très riche. Je balance plein de choses que vous n'allez pas comprendre, mais c'est pour vous dire que c'est un univers riche.

Les personnages par contre je ne sais pas par qu'elle bout les prendre, Auréa est le stéréotype dans toute sa grandeur. Donc, j'arrive à m'attacher, à la comprendre, je suis constamment d'accord avec elle et pendant ma lecture je n'ai eu aucun reproche à lui faire. Mais maintenant que je suis en pleine introspection, je me demande si vraiment je vais m'en souvenir. Elle manque d'un élément qui la caractérise, elle ressemble trop à plein d'héroïne. Ce qui n'est pas le cas de Rozarian qui lui est plus unique, mais je ne suis pas sûr que je l'aime plus pour autant, car il est au début de sa construction en tant qu'homme. Je veux dire par là, qu'au début du livre c'est un petit garçon capricieux donc difficile de s'attacher. Mais il a un énorme potentiel.

L'intrigue de ce premier tome est bien menée, c'est vraiment un tome qui nous présente la situation initiale. Et la fin fonctionne comme un élément déclencheur. Alors dit comme cela ça peut sembler être chiant, car c'est juste une présentation des enjeux du monde, mais Georgia Caldera a su le rendre intéressant.

Pour conclure, je dirais que ce premier tome est dans la retenu, mais clairement ce livre à attirer mon attention et je lirais la suite avec grand plaisir.

Quelle lecture éprouvante.... et non pas en raison d'horreurs sans nom, mais bien à cause de personnages assez stupides, et d'une histoire qui mettra plus de la moitié du récit à décoller un tant soit peu.

L'héroïne, une ado de 16 ans, devient princesse sans le vouloir, suite à diverses manigances, afin de sauvegarder son royaume. Mais c'est aussi une puissante chasseresse/sorcière. Sa famille d'accueil, avec son nouvel époux le prince, est plus ou moins à vomir.

Le plus ridicule étant un féminisme consommé. On a droit à tous les poncifs de genre... ça passe peut-être pour des ados, mais en tant qu'adulte, je ne me souviens même plus du nombre de fois où j'ai levé les yeux en l'air, passablement agacée.

Le récit devient intéressant lors des 50 dernières pages... donc presque 400 pages à me demander la raison pour laquelle je m'inflige cette lecture assez binaire. Et surtout, les réactions des personnages sont assez idiotes.

Bref, une lecture poussive, qui ne me donne guère envie de lire la suite.