Les garçons comme Hunter brûlaient tout ce qu'ils touchaient. Ils étaient dangereux.
Qu’est-ce qu’il avait de si spécial ? Est-ce que c’étaient ses tatouages ? Sa façon de m’appeler Missy ? Sa manière de parler aussi ouvertement de sa sexualité ? Peut-être que c’était tout à la fois.
En tout cas, c’était un cocktail irrésistible…auquel je devais absolument résister. Jamais je ne tomberais amoureuse. Jamais je ne serais avec quelqu’un comme lui. Quand on aimait quelqu’un, on finissait toujours par souffrir. L’autre nous utilisait et nous jetait quand il n’avais plus besoin de nous…
Quand je disais à ma mère que je l’aimais, elle me répondait toujours qu’elle m’aimait plus que les étoiles. Je t’aime plus que les étoiles, Taylor Caldwell.
Objet : Je suis sûr que tu es en train de m’imaginer à poil Missy, Qu’est-ce que tu dirais si on allait « faire un tour dans les rayons » pour un peu de « classement » ? Je fusillai mon écran du regard et j’appuyai sur Répondre.
Objet : Nous sommes sur notre lieu de travail et ceci est du harcèlement Monsieur Zaccadelli, Je vous écris pour vous informer que votre proposition a été rejetée. Dû au fait que nous soyons collègues, en plus d’être colocataires, il me paraîtrait inapproprié d’aller « faire un tour dans les rayons » avec vous. Toute proposition future de la même teneur recevra la même réponse. Si, à l’avenir, je décide de revenir sur cette décision, je ne manquerai pas de vous en informer. Avec tout mon (ir)-respect, Mademoiselle Taylor Caldwell. P.-S. : Fous-moi la paix avec tes e-mails débiles.
- Je ne sais pas si c'est possible de haïr plus d'une personne à la fois, dit Tawny.
- Est-ce que c'est possible d'aimer plus d'une personne à la fois ?
- Je pense que tu peux aimer plusieurs personnes mais différemment.
- Dans ce cas, pourquoi on ne pourrait pas détester plusieurs personnes différemment ?
- Parce que.
- Ce n'est pas une raison, protestai-je.
- Je suis ta grande sœur alors si je le dis, c'est que c'est vrai.
Il fit absolument tout ce qu'un homme était censé faire pendant un premier rendez-vous. Me tenir la porte, me laisser passer en premier... Çà chiffonnait mon côté féministe mais en même temps c'était agréable que quelqu'un fasse ça pour moi, pour une fois. Ce n'était pas comme si la cause des femmes risquait de reculer juste parce que je laissais Hunter avancer ma chaise. Si ?
- J'ai décidé qu'il était temps de faire ce que j'avais envie de faire.
Le souci n'était pas que je n'en avais pas envie. C'était que, quand nos lèvres se rencontraient, je ne contrôlais plus rien. C'était comme si j'avais un excès de frustration sexuelle accumulée pendant toutes ces années de célibat.
J'ai envie de toi. Tout de suite. Si tu disais oui, je t'embrasserais jusqu'à ce qu'on oublie que nos lèvres peuvent servir à autre chose qu'à ça. Je te retirerais tes vêtements, parce que je veux te voir sans rien. Je veux te faire gémir comme tu as gémi en mangeant ton dessert. Je veux être avec toi. Maintenant.
Je ne peux pas te promettre de ne jamais t'énerver. Je ne peux pas te promettre de ne jamais te faire de peine. Tout ce que je peux te promettre, c'est que je veux que tu fasses partie de ma vie et que je suis prêt à tout pour que tu n'en sortes pas.