AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La Chasse au trésor (20)

Et puis on ne pouvait laisser libre un fou assassin comme lui.
Mais comment faire ?
Tout à coup il lui revint à l'esprit la phrase prononcée par Rumsfeld, le ministre 'méricain de Bush, lequel, quand le chef des inspecteurs envoyés en Irak à la recherche des armes de destruction massive lui avait référé qu'ils n'avaient trouvé que dalle, arépondu comme ça : "L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence." Génial.
Commenter  J’apprécie          291
Tu veux voir que ce manque de courage n'était autre qu'un effet de la vieillesse ? Les vieux deviennent comme ça avec l'âge : excessivement prudents.
Comme disait le dicton rebattu ? On naît incendiaire et on meurt pompier.
Commenter  J’apprécie          184
- Dis moi un truc : l'adjudant chef t'a dit comment Alba se comporte depuis qu'elle se trouve à Ragona ?
- Oui, elle a une conduite au-dessus de tout reproche.
- Et tu le lui as dit, qu'en fait, elle se prostituait occasionnellement ?
- Je ne pouvais pas faire autrement.
- Et comment a-t-il réagi ?
- Il était très étonné
- Etonné et c'est tout ?
- Il a dit qu'à partir de maintenant il la tiendrait à l'œil.
- C'est là où je voulais que tu en arrives. L'honnête fonctionnaire de police n'a pas hésité à faire savoir aux carabiniers qu'Alba avait été prostituée, omettant néanmoins de dire qu'il avait essayé d'être de ses clients. Voilà tout. Tu en es reparti honnête comme tu étais arrivé et elle au contraire est restée là avec l'étiquette de la radasse.
Commenter  J’apprécie          134
À propos de bourreau et de victime, devait-il prendre l’initiative d’appeler Livia ou pas ?
C’était à lui de le faire, évidemment, puisque Livia avait déjà démontré de faire la paix en l’appelant. Mais c’était Ingrid qui lui avait répondu et donc ça avait bien merdé.
Il se leva, entra, fit le numéro. Fut agressé.
– Tu l’as fait exprès !
– Quoi ?!
– De me faire répondre par Ingrid !
– Livia, mais comment peux-tu penser que moi…
– Tu es capable de tout avec tes machiavélismes !
Faire comme si de rien n’était et continuer.
– Livia, je te prie, si tu m’aimes un peu, de me laisser parler cinq minutes de suite.
Et ça finit qu’ils firent la paix. Mais au petit matin, de sorte que les dirigeants de l’opérateur téléphonique, pour l’occasion, débouchèrent le champagne.
Commenter  J’apprécie          60
Comment se faisait-il que son bureau était nouvellement couvert de papiers à signer ? Si soudain, d'un seul coup, tous les humains disparaissaient de la surface de la terre, peut être que pendant des jours et des jours les papiers à signer auraient mystérieusement continué de s'accumuler sur les bureaux des administrations du monde entier.
Commenter  J’apprécie          50
Je vous félicite, cher commissaire, pour le courage suprême, pour le grand mépris du péril démontré quand vous êtes resté seul dans la fameuse maison des horreurs. La longue lute soutenue contre le rat musicien vous a épuisé au point que vous vous êtes enfui à grande vitesse, en oubliant carrément de fermer la porte. Pas mal. Je me félicite à nouveau.
Commenter  J’apprécie          50
Des langues aujourd'hui mortes avaient inventé des mots merveilleux et nous les avaient laissés en héritage éternel.
Et le 'talien, en revanche, quand il serait mort, comme il était inévitable, étant donné que c'était 'ne colonie de la langue 'nglaise, qu'est-c qu'il léguerait à la postérité ? Déchetterie ?
Contextualité ? Précariat ? Dation ?
Commenter  J’apprécie          40
Que Gregorio Palmisano et sa sœur Caterina aient été des grenouilles de bénitier depuis leur première jeunesse, c’était connu dans tout le pays. Ils ne rataient pas un office matutinal ou vespéral, une sainte messe, une célébration des vêpres, et certaines fois ils allaient à l’église même sans raison, juste parce qu’ils en avaient envie. Le léger parfum d’encens qui stagnait dans l’air et l’odeur de la cire des chandelles étaient pour les Palmisano plus attirants que le fumet de sauce tomate pour qui n’a pas mangé depuis dix jours.
Toujours agenouillés à la première rangée, ils ne baissaient pas la tête pour la prière, ils la gardaient levée, les yeux bien ouverts, mais ils ne regardaient ni vers le grand crucifix au-dessus de l’autel majeur ni vers la Madone des douleurs à ses pieds ; non, ils ne détachaient pas un instant leur regard du curé, de ce qu’il faisait, ils observaient comment il se déplaçait, comment il tournait les pages de l’Évangile, comment il bénissait, comment il bougeait les bras quand il disait « domino vobisco » et puis finissait avec « ite missa est ».
La vraie virité, c’est qu’ils auraient voulu être parrino, curé, l’un et l’autre, se mettre l’aube, l’étole, les parements, ouvrir la petite porte du tabernacle, tenir en main le calice d’argent, donner la communion aux dévots. Tous les deux, Caterina aussi.
Commenter  J’apprécie          40
Dans ces histoires, ces psychologues étaient toujours très forts : d’un serial killer qu’ils n’avaient jamais vu, ils réussissaient à dire sa taille, son âge, s’il était célibataire ou marié, ce qui lui était arrivé quand il avait 5 ans et s’il buvait de la bière ou du Coca-Cola. Et ils mettaient toujours dans le mille.
Commenter  J’apprécie          30
A Vigatà, des anarchistes on n'en avait pas, mais des cons, oui, à volonté.
Commenter  J’apprécie          30






    Lecteurs (174) Voir plus



    Quiz Voir plus

    la vie et les polars d'Andrea Camilleri

    Andrea Camilleri est né en Sicile en 1925. Il s'est mis au polar sur le tard, avec un très grand succès. C'était en :

    1985
    1992
    1994
    1998

    10 questions
    68 lecteurs ont répondu
    Thème : Andrea CamilleriCréer un quiz sur ce livre

    {* *}