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3,61

sur 72 notes
A ce jour, j'ai déjà lu avec beaucoup de plaisir de nombreuses enquêtes du commissaire Montalbano.
J'aime ces romans d'ambiance où l'intrigue policière semble souvent un prétexte pour nous faire découvrir la Sicile et la personnalité des habitants de cette petite ville Vigata au premier rang desquels le commissaire, homme mur, consciencieux et investi dans son travail mais un peu perdu dans sa vie personnelle.

Tout au long de ses romans, le lecteur partage les états d'âme de cet homme intègre, lucide et solitaire mais suit aussi les personnages récurrents et pittoresques qui entourent Montalbano (ses collègues, sa maitresse, sa bonne...).

Cet opus est un de mes préférés. Certes, tout commence par une enquête banale sur des cambriolages concernant des riches bourgeois formant le même cercle d'amis. Pourtant, l'intrigue devient très vite prenante. Car ces cambriolages ne sont qu'un prélude : l'affaire prend peu à peu une tournure plus dramatique et le dénouement est surprenant. Sans compter que le commissaire connait les affres d'un coup de foudre amoureux avec la belle Angelica qui fera des ravages sur lui.

J'ai tout aimé dans ce roman policier : l'ambiance sicilienne, l'intrigue lente et étrange, les personnages pittoresques, l'humour de certaines scènes et surtout la personnalité de ce commissaire si perspicace et humain.
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Le lecteur a le plaisir de retrouver le commissaire Montalbano dans son univers sicilien, son appétence pour les recettes locales , le tout bien arrosé et coloré avec le dialecte local … Mais l'intrigue est ténue , le projecteur du scénario est centré sur le commissaire … qui succombe au charme d'Angélica au risque de la manipulation. Un petit cru dans la saga Montalbano. Bon, une distraction dans l'espace estival.
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Lors d'un séjour de sa fiancée Livia, le commissaire Montalbano prend en charge un cambriolage un peu étrange : son adjoint Mimi Augello est absent et l'enquête lui revient donc. Immédiatement il s'intéresse aux amis des victimes et effectivement, d'autres vols se produisent dans ce petit groupe. Montalbano est même averti par lettre des intentions des voleurs, un défi qu'il ne peut que relever !

Au cours de son enquête, le commissaire fait la connaissance d'Angelica qui lui rappelle ses rêves d'adolescent. Rapidement Montalbano tombe sous le charme de la jeune femme... de quoi embrouiller un peu plus une enquête qui semble d'emblée compliquée et qui cache sans doute bien plus qu'un simple cambriolage. Un vrai tracassin, comme Montalbano aime à le dire!

C'est un commissaire Montalbano en mauvaise posture que met en scène cette fois Andrea Camilleri : le quasi-sexagénaire perd la tête pour une minote de même pas trente ans et le voilà torturé par les affres de la jalousie.

Pourtant son héros ainsi malmené, rien ne manque pour assurer la réussite de ce roman : l'inégalable saveur du patois local, la place de la cuisine sicilienne, l'irrévérence du commissaire envers sa hiérarchie et le système, ... Sans oublier des personnages irremplaçables et une enquête joliment corsée. Une série qui garantit le plein de bonne humeur et que je retrouve toujours avec grand plaisir !
Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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Dans cet opus, Montalbano se laisse emporter par sa sensualité et sa nostalgie gourmandes : il s'étourdit de plaisirs et perd intuition et rationalité, ce qui ne lui ressemble pas. Ses émois suscitent l'empathie, jamais il n'est ridicule…La langue savoureuse et les erreurs sur les noms des suspects qui caractérisent Catarella sont toujours aussi réjouissantes, mais l'enquête semble formelle, car elle souffre de la distraction amoureuse du héros.L'intrigue policière passe au second plan sauf quand elle interfère avec la nouvelle liaison. Cela nuit à la force du récit, mais cela enrichit le personnage principal. C'est un choix qui m'a intéressée, mais qui peut être discutable pour un amateur de policiers.3,5/5
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Pauvre Montalbano… A 58 ans, le voilà atteint par le démon de 16 heures… Elle est belle, cette Angelica, même si elle a tendance à batifoler avec de nombreux messieurs… On en oublie presque l'intrigue : des clés d'appartements sont volées dans des résidences secondaires, en la présence des propriétaires. Les voleurs profitent donc de l'absence de ces derniers dans les résidences principales pour les cambrioler.
A part ce côté ingénieux, je me suis vraiment ennuyée dans cette enquête. C'est poussif, pas intéressant, et je trouve vraiment que Montalbano a pris un coup de vieux. Mais c'est toujours aussi gourmand… Je serais curieuse de voir ses analyses de sang.
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Comment s'effectue le recrutement des policiers en Italie ? Non, je ne vous parle pas de Catarella, même s'il a quelques (voire plusieurs) lacunes. Il a une immense qualité : il obéit parfaitement aux ordres de Montalbano, jusqu'à l'absurde, et se montre totalement dévoué. Non, je vous parle de ce nouveau venu qui fait convoqué Montalbano à la Questure parce qu'il n'a même pas été capable de lire le prénom du suspect : chacun le sien, et les vaches seront bien gardés. Cela donne cependant une scène d'anthologie, particulièrement drôle, dans laquelle Montalbano déploie tout son talent – pour mettre le questeur dans sa poche.
Rude enquête pour Salvo – et je déplore l'absence de Mimi Augello, décidément bien en retrait depuis quelques romans. A nouveau, la vie privée de Salvo interfère dangereusement avec sa vie professionnelle. Dire que ce n'est jamais bon est une lapalissade.
Comme dans La chasse au trésor, tout semble anodin, banal : ce ne sont que des cambriolages, chez des personnes qui sont relativement à l'abri du besoin. Pas de blessés, pas de mort, de l'ingéniosité même dans la manière dont les vols sont menés, puis de l'ostentation au fur et à mesure que l'affaire avance et que la tension monte.
Le tout n'est pas de dire que Montalbano n'est plus lui-même dans cette enquête qui fait la part belle à l'intertextualité, il faut aussi montrer comment il est capable de se ressaisir et de mener à bien son enquête. Il n'est pas le genre à fuir ses responsabilités, quelles qu'elles soient, il ne le fait toujours pas dans ce roman.
Le sourire d'Angélica est un roman indispensable pour tous les fans de Camileri, de Montalbano, de Fazio et de Catarella.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Montalbano à nouveau entre jalousies et tentations, au milieu de cambriolages de haute volée.

Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2015/09/30/note-de-lecture-le-sourire-dangelica-montalbano-21-andrea-camilleri/

Lien : http://charybde2.wordpress.c..
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A 90 ans, Andrea Camilleri aime toujours les femmes et la bonne chère. Passion et goût qu'il transmet à ses lecteurs par l'intermédiaire de son héros récurrent, le commissaire Montalbano. Cette fois, il se prend de pitié, d'amitié et sans trop qu'il s'en aperçoive d'amour pour la ravissante Angelica. Une jeune femme connue à la suite de cambriolages aussi bizarres que très bien élaborés. Angelica est une victime comme tant d'autres. Montalbano se laisse bercer et berner. Fort heureusement, il est toujours et d'abord enquêteur dans l'âme et son intelligence, sa perspicacité sont rarement mis en défaut. Comme toujours, il résoudra cette épineuse et mystérieuse affaire où le cerveau le mène en bateau avec l'aide de son adjoint Fazio. On ne se moque pas impunément de Montalbano. Même quand il est amoureux.
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