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Citations sur Correspondance (1944-1959) : Albert Camus / Maria Cas.. (162)

Je me demande si tu travailles.
Je voudrais tant te savoir fécond.
Je voudrais tant te savoir apaisé.
Je voudrais tant te savoir heureux.
Je voudrais tant te savoir vivant.
Je voudrais tant te savoir amoureux.
Je voudrais tant te savoir à moi.
Je voudrais tant me serrer contre toi.
Je voudrais tant t'accueillir.
Je voudrais tant, tant, tant.

MVC à AC 24 mai 1950
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Tout à l'heure, la nuit était pleine d'étoiles filantes. Comme tu m'as rendu superstitieux, je leur ai accroché quelques voeux qui ont disparu derrière elles. Qu'ils retombent en pluie sur ton beau visage, là-bas, si seulement tu lèves les yeux vers le ciel, cette nuit. Qu'ils te disent le feu, le froid, les flèches, l'amour, pour que tu restes toute droite, immobile, figée jusqu'à mon retour, endormie toute entière, sauf au coeur, et je te réveillerai une fois de plus...

AC à MVC 31 juillet 1948
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Avant-propos

Cette correspondance, ininterrompue pendant douze ans, montre bien le caractère d'évidence irrésistible de leur amour. Nous nous sommes rencontrés, nous nous sommes reconnus, nous avons réussi un amour brûlant de cristal pur, te rends-compte de notre bonheur et de ce qui nous a été donné
Maria Casarès , 4 juin 1950

Également lucides, également avertis, capables de tout comprendre donc de tout surmonter, assez forts pour vivre sans illusions, et liés l'un à l'autre, par les liens de la terre, ceux de l'intelligence , du coeur et de la chair, rien ne peut , je le sais, nous surprendre, ni nous séparer.
Albert Camus, 23 février 1950
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Albert Camus à Maria Casarès.
Mardi 24 Janvier 1950.

Ô mon amour, ne te bats pas contre des images, vis, sois belle, écris ce que ton cœur du moment te dicte, il y a des choses dont je ne douterai plus. Cette lettre est un peu triste. Mais tu y sentiras cependant la joie que tu m'apportes et il me semble bien aussi qu'elle parle sans trêve de mon amour. Je t'aime, je t'attends. Ecris, raconte, dis tout ton cœur. Et attendons avec confiance cette heure, cette nuit, cette vie enfin heureuse et exultante. Je t'embrasse, mon cher amour, mes beaux yeux, ma vivante. Ah! Que je voudrais m'endormir près de toi...
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J'ai assez d'amour pour remplir tes silences.
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Ce soir, j'ai failli quitter la scène pour offrir à un monsieur de premier rang des pastilles Valda, un mouchoir pour étouffer sa toux ou bien deux places pour revenir une autre fois, quand il irait mieux. Je me suis retenue.

MVC à AC 7 janvier 1950.
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Albert Camus à Maria Casarès -Mercredi 8 août 1956

(...)
Je t'aime, ne l'oublie pas, ne t'y habitue pas ! Un amour de douze ans, on s'y fait trop facilement, mais il est alors si riche, si divers, à la fois si sage et si angoissé, qu'il est toute toute une vie à lui seul et qui suffirait à justifier ce qu'on est et ce qu'on a fait (p. 1082)
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Ce qui nous lie ce ne sont pas des liens de rêverie ou de convention, ce sont les liens du sang, de la création de l'un par l'autre, et de la chair. Ce sont des liens qui ne se renient jamais parce qu'on ne les trouve qu'une seule fois dans sa vie. Ce sont des liens qu'on n'imagine pas lorsqu'on ne les a pas connus. Mais si on les a trouvés enfin, on sait, comme je sais, que jusqu'à ce moment, on n'avait rien connu ni vécu.
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Maria Casarès à Albert Camus - jeudi matin [15 septembre 1949]

Moi, je suis prête ; lorsque tu en seras convaincu, la vraie vie commencera et nous réaliserons dans le temps qui nous restera « notre éternel été ».
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A quoi bon se coucher si tard, surtout en Suisse, et sans moi ?

AC à MVC 19 octobre 1954
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