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3,95

sur 383 notes
Suite (et presque fin) d'une tétralogie "policière" assez atypique.
Une fois de plus, ce tome est sensiblement différent des précédents, d'avantage porté sur l'action et un peu moins sur le coté psychologique.
C'est une traque à grande échelle qui est proposée, le monstre en fabrication lors des deux premiers épisodes montre ici toutes les facettes de sa folie (y compris une part d'humain bien cachée jusqu'à lors).
Le premier quart du bouquin est long à démarrer, voire poussif, mais l'action par la suite prend une ampleur assez inattendue.
La lecture est à nouveau assez déstabilisante, les acteurs secondaires des précédents romans prenant les premiers rôles ici. Je peux comprendre que ça puisse déranger certains. A mon niveau, ce coté déstabilisant, j'en redemande.
Les thèmes abordés font froid dans le dos : esclavage moderne à grande échelle, conditionnement, utilisation des enfants...
Chaque lecteur aura son tome préféré, selon sa sensibilité ou son humeur. Ma préférence va au deuxième et pour moi ce troisième épisode est le moins prenant, même s'il reste tout de même excellent.
A noter la brillante idée de terminer avec des extraits des carnets du psychopathe : glaçant.
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- Qui c'esttttttt ?
- Une voix à la con dans ma tête ?
- La voix que tu as bien voulu me donner
- L'affaire est close, je parle tout seul voilà tout
- Je suis le gargouillis qui revient de te faire chier chaque hiver, les prémices de longues heures d'attente avant le bouquet final, on va bien se marrer…
- Oh putain Gastro, putain tu fais chier, t'as pas reçu mon message d'amour t'invitant à me laisser pénard cette année, avec l'avance sur souffrance l'année passée, je pensais que peut-être t'irais contaminer un autre trouduc
- Fallait pas te sucer les doigts mon gars, après ça on négocie plus, t'es marron, je passais dans le coin, t'as ignoré ma toute puissance, j'étais vexouille, je t'ai sauté sur la gueule, fin de l'histoire….
- Je vais douiller hein ?
- Putain je vais te retourner le bide, jusqu'à plus soif, tu vas te décomposer de douleurs, assis comme un roi sur ton trône, je vais te vidanger l'intérieur comme un chef…

Je le savais, chaque année c'est pourtant marqué en gros dans les journaux télévisés, sortez pas de chez vous, et lavez vous les mains… Une fois que tu l'as choppé, faut te rendre chez le doc, et c'est là que l'affaire se complexifie, à quel putain de moment tu peux t'y rendre ? le mal de bide qui se tortille tu peux gérer, t'es pas une petit fille, la douleur c'est dans la tête et les larmes… décomposé, t'as perdu de ta couleur, blanc pâle, faut que tu cherches le créneau, le bon moment…

Je me souviens d'une année, j'avais commencé mes petites affaires au taf, et fallait que je me rentre, seulement j'en avais pour 1H30 de transport avec changements, courses à pieds et tout la merde des transports parisiens, une fois posé mon cul dans le RER, genre épuisé par autant d'émotions sanitaires, gastro qui s'était assoupi quelques minutes s'étant donné comme jamais les heures précédentes se rappela à mon épuisement, là mon pote, gros moment de solitude, la nana en face de moi, marquée fort heureusement par les années qui passent, me regarda d'un air de dire :

« Ça n'a pas l'air d'aller »

A ce moment là de solitude ou tu te fais la réflexion qu'il n'y a pas de chiotte avant chez toi, tu remercie le destin que le wagon ne soit pas blindé de bombasses en chaleur prêtent à tout pour faire de moi un homme comblé, vous voyez le genre, pour s'occuper le fantasme pendant les heures perdues, je pouvais lire, dormir ou mater, j'étais jeune, plein d'ambitions lubriques, mon choix était vite fait les 5 premières minutes, après je pionçais comme un bébé…

Bref je me décomposais à vu d'oeil, bouffées de chaleur, envie de crever, je me suis lever dignement titubant d'un pas mal négocié,, j'ai fait une pause courage sur un bout de siège, et j'ai descendu les quelques marches pour me coller contre la porte, peut-être bien qu'avec un peu de bol, on allait arriver à la prochaine station, que dalle, j'ai vomi dans le coin de la marche sur la porte…

Un homme se trouvait dans mon champs de vison, très absorbé par ce spectacle au combien dérangeant pour nous deux, mais même pas le gars il s'est bougé un doigt de pied pour se casser voir du paysage ailleurs, non il est resté comme un glandu à me regarder…

Je vous rassure j'ai ensuite pris le bus sans déconvenue…
Bref la Gastro c'est la merde si je puis me permettre

Pour le livre :
Moi et moi nous sommes parlés, d'homme à homme afin de comprendre pourquoi je n'avais pas trop apprécié le Tome 1...

Donc après une longue analyse de mon génie intellectuel, j'ai pu établir une théorie très intéressante :

Je suis vraiment un trou duc…

L'histoire n'est pas vraiment originale mais voilà on est entrainé par les auteurs dans une histoire divertissante, percutante, qui monte crescendo, un talent narratif qui fait de cette trilogie un ensemble plutôt réussi…

Mon scepticisme du premier Opus s'explique par un trop plein de polars dans un laps de temps très court, mais avec du recul on arrive à se mettre en condition pour une énième histoire de psychopathes hors norme…

Dans l'ordre de me préférences : 3, 2, 1

A plus les copains
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Les événements se sont bien enchaînés depuis le tome 1. Nos personnages sont allés de mal en pis et si certains nous en quittés dans des circonstances troublantes, Kurtz lui est toujours bien présent et n'a pas dit son dernier mot. Pourtant, pour une fois, il va se retrouver de l'autre côté du miroir, celui du kidnappé. Je dois dire que ce retournement de situation est plus que palpitant! Voir le maître dans la peau de la proie (même s'il n'en est jamais vraiment une), amène une dimension supplémentaire au roman.

Kurtz est toujours aussi intrigant et se retrouve ici vraiment au coeur de l'histoire. Nous suivons son quotidien, sa lutte pour la survie, en parallèle d'autres événements. Alors qu'on a la sensation que ce tome sera un peu un huis-clos, les auteurs nous prennent complètement à contre-pied en nous amenant une armée de tueurs complètement inattendue. Et oui, vous pensiez Kurtz hors course? Que nenni! Ici son entreprise se révèle dans toute sa splendeur!

Notre psychopathe est tout simplement hallucinant et les idées qui ont germé dans son cerveau nous laissent pantois. Comment penser à tant de choses en même temps? Comment un esprit peut-il avoir une vision si globale et à si long terme? Son intelligence est sans limite et fait frémir. Et si?.... Ne pensons pas au pire, cela vaut mieux...

Durant cette lecture les émotions auront été nombreuses car les auteurs ne nous laissent aucun répit. Impossible de reposer le roman tellement les rebondissements sont légion! Nos personnages sombres toujours plus dans l'enfer et certains font vraiment peine à voir (surtout Andréas en fait). Ils vivent tous leurs horreurs et personne n'est épargné jusqu'au bout, de quoi faire de ce livre un roman dont on ne sort pas indemne.

En bref, je reste fan de cette série de part ses idées palpitantes et son psychopathe attachant à suivre (même si ça me fait peur de l'admettre). L'histoire prend une nouvelle ampleur incroyable et j'ai hâte de lire le tome 4, même si c'est le dernier et qu'il est bien mince par rapport aux autres... C'est bientôt la fin, dommage...
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Une meute de chiens au service d'un seul maître. Histoire bien banale si ce n'est que les chiens sont des humains. Quand la mémoire les abandonne, il leur reste l'instinct, mais ajouté au conditionnement, ils deviennent des machines à tuer, sans limites. Heaven, I'm in heaven ............
Ames sensibles mises à rude épreuve par moment.
Excellent thriller.
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J'avais un petit espoir quand j'ai vu apparaitre cette meute très spéciale…..Je trouvais que c'était un bon départ, une excellente idée de thriller, mais encore une fois, ça s'essoufle trop vite, et puis le fait que ce soit relié à Kurtz, ça m'a un peu dérangée, sans compter le role qu'y jouait Andreas, j'ai été déçue….

Finalement, si j'essaye de voir les cotés positifs, mes penchants iront vers les Rroms et leur philosophie de vie…..Et puis j'étais scotchée au ventre de Malia…..Je me note donc de passer dans une prison avec des psychopathes pour déclencher le travail.(…Ou pas…..). Enfin je n'essaierai pas finalement….Trop peur…..;)

Bon ce qu'il y a de sur, c'est que cette trilogie n'aura pas été à la hauteur de mes attentes. Je crois que sur 1100 pages j'ai du en apprécier, allez en gros, 300…..Ce qui fait 800 pages d'ennui, et d'incomprehension…Je ne critique pas l'écriture en elle meme, mais je n'ai accroché presque à aucun des personnages sauf Andreas et Clara ( ca fait peu sur la multitude…) et j'avais du mal avec les intrigues qui se greffaient plutot mal entre elles (enfin à mon sens, les liens entre les tomes ne me paraissaient pas tenir la route) ….La frustration m'a donc beaucoup accompagnée autour de cette trilogie, mais m'a aussi permise d'aiguiser mon sens critique et cibler ce que j'attends vraiment d'un thriller….Je n'ai pas apprécié , mais je l'ai argumenté, et sans spoiler……C'est tombé sur celui ci, mais d'autres ont plus qu'apprécier….

Lien : https://fairystelphique.word..
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un polar très efficace et très sombre,
avec une intrigue originale, un suspense
permanent, qu'on n'a aucune envie d,
abandonner. un très bon moment de
lecture.
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Jérôme et Nathalie nous offrent ici un thriller psychologique coup de poing qui vous amènera aux portes de la folie…
Et partie comme je l'étais, emportée, accrochée voir fascinée par Kutz et les deux premiers tomes, "Prédateur" et "Stigmate" je me suis jetée dans la foulée sur le tome 3: INSTINCT
L'instinct est un terme que nous attribuons plus facilement aux animaux qu'aux humains… exception de faite de l'instinct de survie et c'est bien de cet instinct là que Nathalie Hug et Jérôme Camut nous parlent au début de ce troisième volet de la trilogie.
Mais pas seulement… l'instinct animal occupe également une place non négligeable… en même temps l'instinct n'est-elle pas la meilleure arme d'un prédateur mais aussi l'une des meilleurs défense?
J'ai donc retrouvé ce personnage fascinant qu'est Kurtz. Oui oui vous avez bien lu… fascinant.
Hautement charismatique, la séduction dont il fait preuve et sa capacité à fédérer ne sont pas sans rappeler un certain dictateur!
Si j'ai trouvé le début de ce troisième tome plus lent que les précédents, le rythme s'est ensuite considérablement accéléré m'empêchant tout acte de socialisation en ce dimanche d'Epiphanie (ou Eppy Fanny 😜).
C'est un pan du passé de Kurtz que nous dévoilent également les auteurs, pas son enfance ça a été fait précédemment, mais son oeuvre avant que la police française ne découvre son existence.
Un peu moins de boules au ventre et de nausées en terminant la trilogie, mais toujours des questionnements sur l'humain, ses réactions face à des choix douloureux, les conséquences de ces choix, sa capacité à suivre un individu, et enfin notre part d'animalité…
« Je suis prête à remplir ma mission
Je ne demande rien d'autre à la vie que la satisfaction d'avoir accompli ce pour quoi j'ai été élevée.
Qui suis-je?
Qu'importe
Je suis un fantôme, une ombre parmi les ombres.
Je n'ai rien demandé à personne. Il m'a choisie. »
Cet extrait m'a particulièrement marqué et encore aujourd'hui je pense régulièrement à ces trois premiers tomes. J'ai appris depuis qu'il y en avait un quatrième: Rémanence que je compte bien lire bientôt.
Si comme moi vous connaissiez les CAMHUG sans jamais les avoir lu, réparez cet oubli, vous ne le regretterez pas!
Cette trilogie est pshychologique, elle angoisse, elle fascine, elle est addictive.
Mention particulière pour tout le travail autour du personnage de Kurtz…

Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Avec ce 3ème tome, on démarre sur un rythme plus posé, moins stressant pour le lecteur.
On a perdu certains personnages pour en retrouver d'autres. On passe de l'environnement restreint de l'oeuvre de Kurtz à une dimension plus élargie. La réflexion psychologique passe de l'individu à une étude plus sociologique et globale.
Au fur et à mesure du cheminement sur cette nouvelle voie, on voit grandir les graines semées par Kurtz au sein de sa meute. Ses actes et les conséquences de sa doctrine restent amoraux mais on continue d'adhérer à la pertinence de son étude de l'homme social, de son caractère, entre inné et acquis.
Ce tome gomme les frontières entre le mal et le bien, les gentils et les méchants. Qui détient la Vérité? Tout n'est ni noir, ni blanc. Il installe une sorte de gêne culpabilisante, un malaise.
Tout ressort donc gris.
Comment valoriser cette démocratie veule, incompétente et fragile, qui se laisse ébranler par la volonté d'un seul homme?
Comment applaudir à une doctrine qui veut, au nom d'une humanité ambitieuse, détruire l'individu, sa volonté, ses désirs, ses sentiments?
Tous les personnages nous dévoilent leurs failles, leur fragilité... même Kurtz. Andreas a versé irrémédiablement dans le côté sombre de la force, a perdu sa fille, celle pour qui il s'était pourtant battu pour échapper à l'enfer. Et au final, on reste sur la victoire de cet homme, Kurtz, sur un monde qu'il veut secouer et changer: il a bousculé la République "bien pensante", il a instillé le doute et forcé l'admiration de ceux censés le poursuivre et l'anéantir, il est libre.
On pense qu'avec son "élevage" d'enfants, de ses chiens, une "révolution" est en marche malgré le démantèlement de son camp roumain.
Ce 3ème épisode est moins captivant que les 2 premiers, surtout qu'il laisse une sensation d'échec assez dérangeante, le mal n'est pas vaincu, il en est même contagieux. Pas de Happy End et encore beaucoup de questionnements...
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Notre bien-aimé Kurtz est en difficulté.

Ce tome-ci se décompose en trois mouvements, dont le premier est centré sur Kurtz qui est en grande difficulté. En effet, un de ses ennemis l'a kidnappé et le retient dans le milieu de nulle part. Kurtz subit donc exactement les mêmes sévices qu'il a proféré sur ses victimes des deux premiers opus. On pourrait croire que l'on tire une satisfaction de ce retour de bâton envers notre geôlier charismatique mais l'écriture de ces deux auteurs était telle durant les deux premiers tomes que nous ne pouvons que ressentir de la compassion envers lui. Et j'avoue que ce sentiment est vraiment dérangeant. On se surprend à se demander si notre ressenti envers ce tortionnaire est moral. On se pose des questions sur notre âme.

Loin de se laisser abattre, Kurtz retourne la situation et y voit une espèce de signe, une autre épreuve pour sa croisade. Et on ne peut en tant que lecteur qu'admirer la folie et la force morale de ce bonhomme. En résumé, on se demande même si lui couper la tête suffirait à le tuer. Car Kurtz est devenu bien plus qu'un homme, et c'est l'objet de la seconde partie ou point de mire de ce roman, c'est que Kurtz est devenue une idée, voire une légende dans son domaine.


Kurtz a mis en place une machinerie qui lui permet de continuer son oeuvre au delà de sa survie propre.

Et c'est aussi en cela que ce mec est terrible. Il est partie au fin fonds de l'Europe et il a élevé une meute de gosses qui définit sa nouvelle organisation. Autrement dit, dans les premiers opus, on a des gens kidnappés par Kurtz et qui sont embrigadés par lui, conditionnés pour faire des activités illégales. Là, on a des gens élevés pour faire cela. Comment vous dire ? Mais c'est complètement dingue ! Je ne peux même pas vous dire si ce concept a déjà été soulevé en littérature (auquel cas, envoyez moi de suite les titres de roman, je veux !) mais même si cela avait déjà été fait, j'adore ce concept !

Ainsi, on voit ce que donne la machine lorsque le maître du chenil n'est plus là. Quels sont ses rouages ? Comment vivent ces jeunes gens ? Comment peuvent ils prendre le contrôle du monde ? Et franchement, j'ai bien tremblé derrière mon livre car je me suis dit que mon univers bien rangé peut être soufflé en une seconde parce qu'un mec a eu la patience de faire un projet destructeur de société. Bref, si vous aimez la théorie du complot, Kurtz est pour vous :)


Enfin, il y a les autres.

Oui, nous, les gens normaux qui ne kidnappons pas ou n'élevons pas les gens pour dominer le monde. Cela arrive en effet ! Nous voyons les gamins que Kurtz a enlevé qui se sentent déracinés et impuissants tels Clara. Et on sent qu'ils ne vont pas tarder à ronger leur frein et faire quelque chose contre ce tortionnaire. On a aussi son ancien disciple qui a été abandonné par le maître et qui est totalement détruit, drogué et j'en passe. Son moi a été totalement annihilé par la machinerie de Kurtz et je le considère plus mort que vivant.

Enfin, nous avons encore et toujours le grand adversaire, le super flic qui va être là pour le combattre encore et toujours. Et il nous rassure d'être là même s'il a refait sa vie au fin fond du monde. Toutefois, il revient car on se doute qu'on ne peut pas être en sécurité avec un Kurtz dans le monde.

Et sinon, pourquoi ne l'avez vous pas encore lu ? Parce qu'il ne nous reste qu'un tome à décortiquer :) Et parce que Yumiko elle est comme moi : elle veut la fin !
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Ayant lu les deux premiers opus , je ne me voyais pas ne pas replonger afin de clore cette trilogie.Mais je commencais a en avoir un peu marre de ces vilains tueurs en serie ( allez pas leur dire hein , j'ai la peau qui marque..)et pis la , la tres tres bonne surprise , la cerise sur le cageot !! J'avais adoré Predation , un peu moins Stigmate (effet de surprise moindre forcement..) mais cette idée d'elevage de serial-killer au service de Maitre Kurtz m'a reellement bottée...

A commander et recommander!!!!!!!!!!!!!!

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