Citations sur A Philémon : Réflexions sur la liberté chrétienne (13)
L'amour véritable ne s'ordonne, ni ne se paie : il se propose, il s'espère.
La vie n'est pas une question d'efforts, ni de records, mais de Dieu qui s'attendrit.
Il a découvert que la sainteté n'est pas l'accomplissement de telle ou telle consigne impérative, ni l'ascension héroïque et épuisante vers les sommets de perfection qui le défient, mais l'alliance, l'amitié avec le Christ, la vie avec Dieu.
Là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté.
En acceptant le don de Dieu, nous ne nous engageons à rien d'autre qu'à nous réjouir. A laisser cette joie peu à peu prendre toute la place, nous libérer de notre fatras de dettes et de créances, de droits et de devoirs qui règlent notre univers mental.
Nous croyons chercher la face de Dieu, mais c'est lui qui cherche la nôtre, inlassablement, parce qu'il sait que ce face-à-face pour lequel Il nous a créés, c'est le seul horizon qui soit à la mesure de notre cœur en quête d'infini.
Ne voulaient-ils pas plutôt ce que nous voulons tous : que quelqu'un sache que nous existons, d'un savoir assez concret pour lézarder la solitude ?
Comment se perfectionner sans passer son temps à se regarder ?
Que peut faire un bon croyant, sinon faire de son mieux ?
Le salut n'est pas la récompense de notre amitié avec le Christ : le salut, c'est cette amitié même, qui nous unit à Dieu pour l'éternité.