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Adrien Candiard (Autre)
EAN : 9782204140805
89 pages
Le Cerf (08/10/2020)
4.28/5   25 notes
Résumé :
Quand l'un des grands auteurs spirituels d'aujourd'hui s'empare du scandale religieux majeur de notre temps, en sort un livre libérateur. Contre la croyance qui conduit au fanatisme, Adrien Candiard fait appel à la foi qui éclaire la raison. Une brillantissime et salutaire démonstration. Un ouvrage antidote à prescrire sans modération.
Auteur spirituel aux dizaines de milliers de lecteurs, Adrien Candiard interroge ici le choc entre les cultures en nous montr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
L'extrémisme et la radicalisation occupent régulièrement l'actualité, surtout lorsque des attentats tuent des civils en Occident. Et pour décortiquer la chaîne des causalités qui mènent à l'acte de terreur, on convoque des experts, qui « rassurent ». Ils ont souvent des formations en géopolitique, étudient le monde arabo-musulman, nous livrent des aperçus intéressants, mais impersonnels. On met des mots sur des actes aberrants, mais au final on comprend encore mal le vécu de la personne qui est tentée de tuer au nom d'une idée de Dieu : comment le voisin qui semblait équilibré a soudain basculé.

Adrien Candiard parle du fanatisme sans analyse experte et impersonnelle. Chrétien convaincu, ce dominicain consacré à Dieu essaie de comprendre humblement comment, dans l'intimité de tout croyant, la déviance vers le fanatisme est possible. D'aucuns lui reprocheront d'employer ce terme désuet, apparemment moins moderne, moins « police scientifique » que radicalisation, fondamentalisme, ou intégrisme.

De plus, Candiard ose mettre en garde chaque personne pieuse, quelle qu'elle soit, contre la dérive fanatique. Certains lui reprocheront de ne pas nommer clairement l'ennemi, à savoir l'islamisme radical. Mais justement, n'est-ce pas une victoire de la pensée fanatique de nous faire croire que le fanatique, c'est forcément l'autre ? Candiard prend un risque assumé en insinuant que le fanatisme prend toujours naissance en moi, l'ego. Cela déplaira au lecteur qui préfère repérer le fanatique à la barbe de celui-ci ou au voile de celle-là.

Mais là où Adrien Candiard surprendra le plus, c'est dans son diagnostic sur l'origine du mal. le fameux article De Voltaire sur le fanatisme dans l'Encyclopédie (1764) nous a habitués à y voir une pathologie, une maladie du sentiment religieux.

Candiard approuve et le sous-titre de son essai est d'ailleurs « quand la religion devient malade ». Mais là où nous voyons dans le fanatisme un excès de zèle religieux, une surestimation exagérée de Dieu, Candiard propose calmement l'inverse. le fanatisme viendrait au contraire d'une carence. Je deviens fanatique non pas parce que je n'adore pas assez Dieu, mais parce que je ne le laisse pas m'aimer suffisamment et aimer autrui à travers moi. Il écrit ainsi :

« le fanatisme n'est pas la conséquence d'une présence excessive de Dieu, mais au contraire la marque de son absence. La place laissée vide par cette absence n'est pourtant pas laissée vacante bien longtemps : elle est vite occupée par autre chose. »

Et parlant des théologies qui justifient le fanatisme, il lance : « Elles ont pourtant quelque chose en commun, que je soupçonne d'être la racine même du fanatisme : ce sont des théologies qui ont mis Dieu à l'écart. »
Autrement dit, la posture religieuse instrumentalise Dieu, en sacralise un attribut, au lieu d'adorer le Dieu saint. Je deviens fanatique si je vis une foi désenchantée, trop grande pour moi, trop petite pour Dieu. Et plus je mettrai de ritualisme maniaque, de fondamentalisme et de juridisme dans mon identité religieuse, plus cet excès de signes extérieurs masquera mal un vide intérieur.

On voit parfois les fanatiques comme des jusqu'au-boutistes. Mais l'optique adoptée par Candiard suggère plutôt, chez le fidèle fanatique, une panne. Il n'arrive pas à aller jusqu'au bout de la foi, jusqu'au bout de l'amour. En chemin vers l'Être absolu, il renonce à mi-parcours, et se contente de se draper dans une image idolâtrée de la divinité. Brandir des dogmes et des versets, mais sans y mettre de spiritualité, insister sur l'apparence vestimentaire, sur les rites, les signes extérieurs, c'est un aveu que le cheminement intérieur n'est pas allé jusqu'au bout. Conscient qu'il risque de choquer, Candiard convoque une valeur sûre et rappelle ce mot de Pascal :
« On se fait une idole de la vérité même, car la vérité hors de la charité n'est pas Dieu, et est son image et une idole qu'il ne faut point aimer ni adorer. » (Blaise Pascal)

Ainsi, la maladie du fanatisme serait, selon, Candiard une sclérocardie, une dureté du coeur. « C'est parce que je ne sais pas être aimé que je me montre inflexible à l'égard de mon prochain. »

La sobriété, le dépouillement et la simplicité de Candiard constituent à la fois la force de ce petit essai, mais une source potentielle de sa faiblesse. L'auteur n'a pas voulu donner d'exemple concret et précis d'attitudes qui sont allées jusqu'au bout pour vaincre le jusqu'au-boutisme fanatique.

Pour des lecteurs un peu dubitatifs sur la démonstration de Candiard, prenons l'exemple de Mahatma Gandhi, « la grande âme ». Il ne retint jamais son ardeur révolutionnaire et eut des gestes d'une radicalité inouïe pour préparer l'Inde à l'indépendance.

Pratiquant un ascétisme souvent extrême, il fut à même de révéler l'injustice des fanatismes qui l'entouraient et en premier le fanatisme de certains impérialistes britanniques. Gandhi aimait et admirait la culture britannique, ses racines chrétiennes. Il souffrait de voir les Britanniques défigurés par le matérialisme et la suffisance. Sa non-violence avait pour but de tourmenter cette conscience chrétienne en lui opposant la sainteté, fût-elle autre que chrétienne.

Mais Gandhi révéla aussi aux hindouistes et aux musulmans leurs propres contradictions. Plus qu'une libération de telle ou telle catégorie humaine opprimée politiquement ou économiquement, il aspirait à une libération spirituelle des êtres humains aliénés, qu'ils fussent opprimés ou oppresseurs. Car c'est un mal du dedans qui nous mine, plus que mille maux du dehors.

Gandhi fut extrême sans extrémisme, rigoureux sans rigorisme, pur sans purisme. Il inventa une radicalité pour faire bouger les choses et les consciences, une méthode où l'on s'impose volontairement une grande pénitence pour faire reculer la méchanceté sans jamais haïr le méchant ni même l'ostraciser.

Dans son analyse, Candiard invite les croyants à ne pas sacraliser les textes saints. Pour lui, la parole de Dieu ne propose aucune vérité définitive. Elle doit être vivifiante, interroger le réel. le croyant doit avoir la même attitude vis-à-vis des faits objectifs que le scientifique. Il retrouve ainsi un aspect constant de l'enseignement de Jésus, l'usage de la parabole dans une situation donnée. Chaque fois qu'on interroge Jésus sur la Bible, sur tel verset biblique, il ne décortique pas le texte, mais part du contexte objectif dans lequel cette parole va prendre tout son sens, là, maintenant. Ce n'est pas la Bible qui dit la vérité, c'est cette samaritaine, ce centurion romain.

En lisant Candiard, on repense d'ailleurs au philosophe Alain : « Il y a quelque chose de mécanique dans une pensée fanatique, car elle revient toujours par les mêmes chemins. Elle ne cherche plus, elle n'invente plus. le dogmatisme est comme un délire récitant. Il y manque cette pointe de diamant, le doute, qui creuse toujours. »

À la fin de son ouvrage, l'auteur nous propose trois recommandations théologiques pour faire reculer notre fanatisme.

Tout d'abord, il suggère d'aller jusqu'au bout de notre foi en Dieu, en mettant le Dieu vivant au-dessus de tout ce qui peut nous sembler plus accessible : les textes sacrés, la liturgie, les lois. Certes, ce sont des moyens utiles, mais l'essentiel est leur finalité transcendante. Par cette exhortation, Candiard retrouve une intuition de George Santayana qui définissait le fanatisme ainsi : « Poursuivre ses efforts quand on a oublié vers quel but on tendait. » Ainsi, nous devons aller jusqu'au bout de notre démarche de servir Dieu et ne jamais céder à la tentation de nous servir d'un aspect de Dieu qui nous conviendrait.

Candiard plaide ensuite pour le dialogue interreligieux. C'est logique. Plus un fidèle se rapproche du Dieu un, absolu, plus il s'aperçoit que la diversité des religions, leur pluralisme ne sont pas des preuves que certaines d'entre elles seraient dans l'erreur. Et l'auteur évoque ainsi sa joie de sentir parfois que Dieu lui parle encore mieux du Christ par la bouche de quelqu'un qui n'est pas chrétien.

Le dernier « remède » au fanatisme est la prière du coeur, laisser le vide se faire en soi, ne plus parler à Dieu avec des formules toutes faites, de belles récitations pieuses, mais laisser Dieu nous parler. Il retrouve ainsi une intuition de Khalil Gibran pour qui « le fanatique est un orateur sourd comme un pot ».

Toute la richesse de cet opuscule de 11 000 mots, c'est son économie. Candiard ne répond à aucune question, ne rassure personne. Il interroge, pose des questions. D'ailleurs, dans la Bible, Dieu ne cesse de poser des questions aux êtres humains. Il les consulte pour savoir ce qu'ils désirent. La Bible : une lettre d'amour de Dieu à l'humanité plus qu'un prêche sur le Créateur.

Laurent Ladouce, directeur de recherche, www.France.UPF.org
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"Du fanatisme - Quand la religion est malade" est un court et très stimulant essai du frère dominicain Adrien Candiard. Etabli au Caire et spécialiste de théologie musulmane, l'auteur réussit la prouesse de traiter des questions complexes et brûlante d'actualité avec un regard neuf sans concession ni excès.

Ecrit dans un style limpide, cet essai porte la voix du chercheur mais aussi celle du croyant et met des mots raisonnés et raisonnables sur le fanatisme. Pour Adrien Candiard, à rebours d'un discours politico-médiatique qui rate bien souvent sa cible, "le fanatisme n'est pas la conséquence d'une présence excessive de Dieu mais au contraire la marque de son absence". Absence que d'aucuns s'empressent de ne pas laisser vacante....

La pratique féconde de la théologie, le dialogue interreligieux et la prière sont, pour l'auteur, autant de leviers à actionner pour développer et approfondir un discours raisonné et critique sur la foi et sur Dieu qui "prend au sérieux ce que le fanatique dit de ses propres motivations sans réduire ce discours au symptôme délirant d'une autre cause plus profonde".

Regarder le fanatisme droit dans les yeux pour mieux le désamorcer, voilà le programme d'un livre qui éclaire sans prétendre tout résoudre et qui s'adresse à la raison de tout un chacun (croyants comme non croyants). Une lecture passionnante et de salubrité publique à l'heure de toutes les exacerbations ...

Du même auteur, je conseille la lecture tout aussi vivifiante d'un autre essai "Comprendre l'Islam ou plutôt : pourquoi on n'y comprend rien" qui lui aussi porte une érudition - bienveillante mais jamais naïve - à la portée de tous : ça fait du bien !
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Adrien Candiard est un dominicain qui vit au Caire. Il mobilise simultanément dans ce petit essai ses compétences de théologien et de chercheur pour tenter de mieux identifier les sources des fanatismes religieux. Il explique que, selon lui, c'est l'exclusion a priori d'un "discours raisonné sur la foi et sur Dieu" (c'est-à-dire l'exclusion de la théologie) qui favorise le fanatisme.

Pour sa démonstration, il s'appuie sur le cas du hanbalisme qui, grosso modo, pense que Dieu est inconnaissable et qu'il suffit donc d'appliquer ses commandements pour être un bon croyant, ce qui revient à remplacer Dieu par sa Loi, à faire ainsi de la Loi une "idole" et donc in fine à éliminer toute relation entre le croyant et son Dieu. Adrien Candiard prétend que tous les fanatismes religieux sont un bannissement de Dieu, presque une forme subtile d'athéisme et que, "profane ou religieux, le fanatisme a la même origine : l'absence de Dieu qu'on a voulu remplacer par autre chose".

Le fanatisme conduit à l'enfermement sur soi, et au monde réel. Il fige, tandis que "les relations qui n'évoluent plus sont des relations mortes".

On pourrait facilement dire que ce dominicain prêche pour sa paroisse, mais son plaidoyer pour la prise en compte de la théologie dans la lutte contre le fanatisme religieux est convaincant : "faire sortir les questions religieuses du cercle de la raison commune, c'est prendre le risque d'être influencé inconsciemment par des théologies sur lesquelles on n'a pas prise, puisqu'on ne peut les discuter".

Cet essai fait explicitement allusion à l'islam, mais n'épargne pas le christianisme et a en réalité une portée générale : à viser uniquement un objectif intermédiaire, on risque de perdre de vue le but ultime, surtout dans un monde en mouvement.
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Du Fanatisme - Quand la religion est malade – Adrien Candiard (France, 1982) – 2020 – ed. « le Cerf »
Salut les poussins ! Je pars pas gagnant avec ce Livre vu que je n'aime ni les Taiseux (Sans dialogues) ni les « Non fiction » mais bon quand j'ai aperçu ce petit ouvrage court je l'ai sélectionné car il serait excellent pour ma culture générale dans les domaines qui m'intéressent… Voyons ce que ça donne…
Petit exemple « (…)'être poignardé dans la rue quelques heures plus tard par un autre musulman qui avait vu dans cet insupportable « Joyeuses Pâques » une provocation méritant la mort. »
L'auteur nous explique avec beaucoup de sagesse quels sont les mécanismes qui légitiment la violence à l'intérieur la tête des extrémistes, si tu ne fais pas ce que Dieu te demande (à défaut de pouvoir le comprendre !) c'est-à-dire l'aimer et lui obéir (…) ne supportent pas qu'on ne soit pas comme eux.
Alors est ce qu'on a tous le même Dieu monothéiste ?! … Prenez les paris.
Phoenix;@++++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Le fanatisme est un sujet brûlant d'actualité. le petit ouvrage d'Adrien Candiard est à mettre dans les mains de toute personne qui cherche à comprendre et ne se satisfait pas des idées toutes faites sur le sujet.
Court, précis, il renseigne plus qu'il n'enseigne, éclaire de façon logique et objective, donne des pistes pour en sortir. A lire absolument, et à faire connaître.
Pour avoir plus de détails, je vous invite à vous reporter à la critique d'AlbanPraq.
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critiques presse (1)
LaCroix
13 octobre 2020
Religieux et islamologue, le frère Adrien Candiard se penche sur la question délicate de la violence commise au nom de Dieu.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
« (…) d’être poignardé dans la rue quelques heures plus tard par un autre musulman qui avait vu dans cet insupportable « Joyeuses Pâques » une provocation méritant la mort. »
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La vivacité des fanatismes nous enseigne que, loin d'être une démence, le fanatisme a ses raisons, sa logiqe, sa cohérence ; et que cette cohérence n'est pas celle d'un excès de Dieu, mais au contraire le signe de sa dramatique absence, au sein même de discours pieux et religieux.
Cet échec nous oblige à cesser d'ignorer, par principe, le sens spirituel de l'enfermenent fanatique, qui est le refus de la spirritualité, de la relation à Dieu, de l'amour personnel de Dieu. Il nous oblige à envisager que, parfois, la solution des problèmes religieux puisse être également religieuse (p. 84)
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La théologie, science encore plus méconnue que négligée, est trop souvent comprise comme une simple érudition religieuse, un catéchisme pour adultes abstrait et inutile. (…) La théologie est bien autre chose qu’un fatras de culture religieuse : c’est un effort personnel pour rendre compte de la foi, une réflexion critique (c’est-à-dire consciente d’elle-même) de ce que notre langage humain peut dire sur Dieu. Cette démarche est importante pour purifier progressivement, dans un effort jamais achevé, les images de Dieu, naïves ou trompeuses, que nous portons en nous-mêmes.
Notre ignorance collective du b-a-ba de la théologie nous laisse absolument désarmés face aux discours religieux simplistes ou séducteurs.
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J’ai déjà eu l’occasion de dire tout le mal que je pense du souhait si souvent formulé de voir des « musulmans modérés », c’est-à-dire modérément musulmans, ce qui signifie par conséquent que plus on est musulman, et plus on est violent, intolérant, sectaire. (…) Je n’ai pas envie qu’on me qualifie de « chrétien modéré ». J’essaie de vivre mon baptême en donnant toute ma vie au Christ, radicalement. Sans doute, peut-on qualifier François d’Assise, Vincent de Paul ou Mère Teresa de chrétiens extrémistes ou radicaux, tant il est vrai qu’ils ont vécu une vie chrétienne à son extrême, radicalement ; mais on sent bien qu’il faudrait beaucoup de mauvaise foi pour qualifier de fanatique leur radicalité.
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Le fanatisme n’est pas un phénomène qu’on pourrait circonscrire à une religion – et de préférence pas la nôtre. Les théologies qui conduisent au fanatisme ou que le favorisent, sont fort différentes entre elles, et leurs fruits ne se ressemblent pas toujours. Elles ont pourtant quelque chose en commun, que je soupçonne d’être la racine même du fanatisme : ce sont des théologies qui ont mis Dieu à l’écart.
C’est pour moi la principale leçon de cette petite fatwa : le fanatisme est un bannissement de Dieu, presque un athéisme, un pieux athéisme, un athéisme de religieux – un athéisme qui ne cesse de parler de Dieu, mais qui en réalité sait fort bien s’en passer.
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Videos de Adrien Candiard (17) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Adrien Candiard
https://www.laprocure.com/product/1391558/candiard-adrien-sur-la-montagne-l-asperite-et-la-grace
Sur la montagne, l'aspérité et la grâce Adrien Candiard Éditions du Cerf
« Bonsoir, bonsoir à tous, et bonsoir frère Adrien Candiard. Merci d'être avec nous ce soir pour évoquer votre dernier ouvrage : Sur la montagne, l'aspérité et la grâce, paru aux éditions du Cerf il y a un petit mois déjà. Alors c'est une vraie joie comme toujours de vous accueillir, vous allez nous parler, en fait, c'est ce que nous venons d'évoquer ensemble à la lecture de ce livre, je ne sais pas si vous êtes nombreux déjà à l'avoir lu, mais Sur la montagne est un vrai programme. Vous nous aviez déjà évoqués par le passé… J'ai repris votre bibliographie et j'ai essayé de voir un peu quels étaient les thèmes qui ressortaient de vos différents ouvrages. Après l'espérance avec Veilleur, où en est la nuit ?, la vie spirituelle, la liberté chrétienne avec À Philémon et puis cet Évangile en temps de crise qui était tombé à point nommé, voici que vous vous attaquez à un monument de l'Évangile qui est le discours Sur la montagne… » Animation, Mathilde Mahieux, libraire à La Procure.
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