J'ai terminé ce recueil de nouvelles il y a de cela quelques heures et au final, j'ai tourné la page avec un sentiment positif. L'avantage de lire plusieurs lectures en parallèle, c'est que les plus mauvaises font ressortir plus facilement les qualités des autres. Et ici, il est clair que j'ai apprécié les deux univers pour lesquels l'auteur m'a adressé des invitations. Etant moi-même un lecteur de
Stephen King, il est clair que je vais pouvoir comparer. Toutefois, comme je n'ai pas encore exploré l'univers d'Evil Dead, il est clair que là, je risque d'être un peu plus dans la difficulté pour faire la comparaison. C'est peut-être mieux dans un sens car au moins, je ne serais pas influencé. En tout cas, sans perdre la moindre minute, je passe de suite à la rédaction de mes fameuses listes.
Points négatifs :
- Des répétitions.
- L'horreur. Elle n'a pas été assez forte pour moi et je le regrette. Habitué à en lire et à en regarder, j'aime bien les histoires qui me poussent à me réfugier dans l'un des coins de mon salon. Là, j'aurais tendance à me recroqueviller et à me balancer d'avant en arrière, me rendant compte par la même occasion que ma mère, ben je l'aime. Et ici, hélas, je ne me suis pas montré impressionné. de plus, les histoires d'horreur tirées sur la frayeur que peut engendrer un diable sous un toit est un sujet assez récurrent… D'ailleurs, elle était le thème principal de l'une de mes récentes lectures d'horreur, à savoir Amityville.
Points positifs :
- La taille aléatoire des nouvelles.
- le point fort de ce petit roman est la plume de l'auteur. Je l'ai aimé car grâce à cette dernière, j'ai pu effectué un petit retour dans mon propre passé. En effet, étant l'un des nombreux enfants ayant vu le jour et ayant poussé au sein des années 80, j'ai beaucoup aimé y trouver certains termes liés à mon enfance. Y lire « mon amoureuse » m'a fait sourire et m'a ramené aux nombreuses cours de récréations dans lesquelles j'ai pu m'amuser.
- Effectivement, j'ai pu trouver une ambiance
Stephen King dans les deux nouvelles, surtout la première. Bon, c'est la plus longue donc, forcément, la comparaison a pu se faire. Tout comme King, David se plaît à placer quelques pièces de puzzle qui donnent l'impression d'être une expression farfelue d'un esprit fortement imaginatif. Des morceaux qui viennent vraiment de l'horreur à l'état pur mais tout comme King, on retrouve ces éléments bien plus tard dans le texte et cette fois, ils y trouvent non seulement leur place mais aussi leur raison.
- Enfin, et je tiens à le rédiger car c'est un détail qui se fait très rare dans les romans désormais : pas une seule coquille. D'ailleurs, j'ai retrouvé une expression que j'avais tendance à mal orthographiée, comme à peu près tout le monde je pense : à main droite et à main gauche. Jusqu'à présent, je pensais que c'était à ma droite et à ma gauche. Comme quoi, chaque lecture nous aide à combler certaines lacunes.