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Comment résister à une novella d'horreur ? Pour moi, c'est tout bonnement impossible, tellement j'aime ce genre littéraire. C'est donc avec une grande curiosité que j'ai entamé cette histoire qui nous promettait une bonne dose de frissons et qui, disons-le clairement, a bien tenu toutes ses promesses. Même si je dois admettre que j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire au tout début. Pourtant, la façon dont l'auteur entame son histoire est bien trouvée et aurait dû, en principe, me permettre d'entrer tout de suite dans le récit. Mais là, cela n'a pas fonctionné, trop de descriptions je pense.

Mais une fois le décor planté et la roue infernale lancée, je me suis totalement laissée happer par cette histoire sombre et vraiment bien glaçante. Tout commence avec ce qui ne devait être qu'une mauvaise blague en faisant croire à la présence d'esprits. Mais ce qui ne devait être que pour rire, va se transformer en un enfer sans nom qui va plonger nos personnages dans l'horreur absolue.

Car à trop jouer avec le feu, il se pourrait bien qu'on finisse par se brûler, mais sans être jamais capable de l'éteindre. Et c'est bien ce que nos personnages vont découvrir à leurs dépens quand des événements plus qu'étranges vont commencer à se produire autour d'eux. de plus, l'entité qui va transformer leur vie en cauchemar n'est pas là par hasard et est bien décidée à mener son projet à son terme, quelle qu'en soit la façon.

L'auteur nous offre une histoire vraiment bien construite et qui fait frissonner de bout en bout. Nous ne sommes pas dans un simple récit démoniaque, mais dans un ouvrage qui va plus loin et qui montre à quel point certaines actions peuvent avoir de terribles répercussions. C'est passionnant, palpitant, effrayant, et la fin est à la hauteur de tout le reste, nous montrant à quel point l'auteur a bien pensé son histoire de bout en bout.

Les personnages tiennent bien leur rôle et si nous ne nous attachons pas forcément à eux, nous vibrons avec eux face aux événements auxquels ils doivent faire face et qui sont tous plus effrayants les uns que les autres. A souligner aussi que l'ouvrage contient deux nouvelles, et que je viens de vous parler surtout de la première. Concernant la deuxième, elle est beaucoup plus courte et je dois admettre que j'ai beaucoup moins accroché. Mais rien que pour Pandémoniaque, il vaut la peine de lire cet ouvrage !

En bref, je cherchais le frisson et je l'ai largement trouvé ici, donc je suis ravie d'avoir tenté l'aventure en lisant cet ouvrage.
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Je voudrais tout d'abord commencer par remercier David Cardavebor de m'avoir proposé la lecture de son livre, via le site SimPlement.

Concernant la couverture, je ne suis pas fan de la tête (bien que cela ait un petit côté à la Saw), néanmoins elle remplit son office et nous annonce d'entrée de jeu l'ambiance du livre. Si l'on ne s'est pas donné la peine de lire le résumé ou de voir que cet ouvrage fait partie de la collection horreur, la couleur noire prédominante ainsi que les deux têtes nous montrent bien que nous ne trouverons pas de licornes à paillettes en train de joyeusement galoper au bord de l'océan. ;-)

Concernant le titre, je pensais que c'était un mélange entre Pandémonium (la capitale imaginaire de l'enfer) et démoniaque. Mais en fait non, ce mot existe et vient bien de pandémonium, tout en étant calqué sur démoniaque. J'avais presque tout bon. lol
Encore une fois, l'auteur nous annonce clairement la couleur de ce qu'il nous propose.

Concernant la plume, je l'ai trouvée fluide et agréable, bien dosée dans l'horreur. David Cardavebor sait aussi très bien gérer son rythme selon l'action et la psychologie des personnages alternant entre des phrases de taille standard et des phrases courtes, rapides et qui s'enchainent nous montrant l'instabilité du personnage. J'ai beaucoup aimé.
Seul petit bémol, cette novella ne contient aucun chapitre, aucune partie. Il n'y a pas non plus de séparation entre les différents sauts dans le temps. Je trouve ça un peu dommage parce que, pour le coup, c'est compact...

La narration se fait à la première personne du singulier, ce qui nous permet de nous immerger totalement dans la tête et la psyché du personnage principal, dans la fin des années 80.
J'ai aimé le fait que l'auteur fasse mention d'un fait réel : le tueur en série Tommy Recco, alias Geronimo, pour consolider un contexte le plus réaliste possible.

Le premier chapitre nous fais prendre conscience que nous allons nous embarquer dans ses souvenirs (pas ceux du tueur en série, hein !). Des souvenirs dont on devine tout de suite qu'ils ne vont pas être des plus gais. David Cardavebor fait plusieurs sauts dans le temps pour poser le décor et ainsi nous laisser nous imprégner plus facilement de l'ambiance dans laquelle a vécu son personnage.

Personnage qui, nous allons le voir, est obsédé par un buffet à tête de diable que ses parents ont acheté et qu'il pense possédé. Il en a une peur bleue. A tort ou à raison, je vous laisserai le soin de le découvrir. ;-)

Sachez juste que ce qu'il a vécu et qui fait qu'il relate ses souvenirs sur un cahier aurait rendu folle plus d'une personne... L'auteur joue subtilement avec les limites de la réalité, de l'illusion et de la folie pour nous livrer une ambiance angoissante.

Concernant la fin, je vous avouerai que je n'avais absolument rien vu venir du tout ! Et ça, j'aime quand un auteur arrive à me surprendre à la fin. ^^

Cette novella est suivie de la nouvelle Sisyphos. Elle est plus particulière, et je vous avouerai que j'ai moins accroché.

En résumé, j'ai passé un bon petit moment entre les pages de ce livre sombre et angoissant dont on se demande à plusieurs reprises où sont les limites entre la réalité et le puissant pouvoir d'un cerveau entretenu par une peur viscérale d'un objet du quotidien. Tout n'est-il qu'illusion et folie ou y a-t-il une part de réalité dans tout ceci ? le tout servi par une plume agréable et fluide, même si l'absence de chapitres et de parties fait un peu pavé.

P.S. : J'adorais lire et regarder les aventures Pif et Hercule, ça m'a fait plaisir de retrouver cette mention ici. ^^
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Aujourd'hui, je vous parle de « Pandémoniaque » de David Cardavebor que je remercie pour sa confiance. Un intermède effrayant pendant lequel l'auteur vous montre qu'il a du talent.
C'est le Premier livre de la Collection Horreur de CardavebooK Editions et si les autres sont du même acabit, ça promet de longues soirées emplies de frayeurs.

L'auteur vous propose ici une novella horrifique très efficace. Qui dit novella, dit texte court, je ne vous ferais donc pas une longue chronique.
La narration se fait à la première personne du singulier, une technique qui vous immerge direct dans cette histoire. Vous voilà embarqués aux cotés des protagonistes.
Ce qui commence avec une simple blague destinée à faire peur va tourner au cauchemar.
Vous prendrez part aux évènements terrifiants de l'histoire et je peux vous assurer que certaines scènes sont effrayantes. Une courte plongée dans l'horreur qui ne vous laissera pas indifférent si vous êtes fan du genre comme moi.
La chute est plus que bien trouvée et je n'y ai vu que du feu ! Preuve que l'auteur a su capter mon attention.
Je n'aurais pas été contre quelques pages supplémentaires !
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Jetons un oeil sur la couv' les amis !

Une tronche qui tire la langue avec une peau craquée, un truc chelou derrière, comme dit dans le résumé : on part sur un semblant de Evil Dead (une trilogie que j'adore de tout mon coeur). L'image m'a amusée sérieux ! Et le résumé est bien vendeur ma foi. J'avais hâte de voir la blague en question, et voir le retournement de situation, car vous le sachez, nous le sachons : on ne joue pas avec les esprits bordel de fleur !

Donc, t'as lu, t'as vu, t'es revenue, et puis ?

Ouais, j'suis revenue, et agréablement surprise. J'vous raconte un peu l'topo.
Le personnage principal (qui n'a pas de nom, appellons le donc Roudoudou) raconte un "souvenir" dès l'entrée dans le nouvelle. Il parle d'un âge où, avec une amie (petite amie de l'époque) ils ont tenté de faire une sale farce à d'autres amis.
Et à partir de là, tout part déjà en vrille avec des manifestations paranormales violentes.

Alors j'ai été un peu embêtée par le début, pas tant par le ton ou la plume, mais par les desciptions. L'auteur a voulu montrer de fond en comble la maison et ça m'a paru très long. J'sais bien qu'il faut se mettre dans l'ambiance, il a d'ailleurs fait ça très correctement, mais moi j'suis pas fan des descriptions qui font plus d'un paragraphe, je décroche vite.

Heureusement, on part après directement dans le truc avec la blague foireuse qu'ils préparent. Et en même temps, Roudoudou il a des réminescences de souvenirs (dans le souvenir donc) d'une femme avec un bébé qui braille, l'image qui se dessine alors dans l'esprit est assez glauque, et plusieurs fois, je me suis demandé "mais qu'est-ce qu'elle vient faire ici la donzelle là ?".

Les manifestations et expériences venues d'ailleurs sont dosées brillamment, ici et là, carrément sur un ton de normalité parfois, et j'ai adoré cet effet. Y a de la recherche, de l'originalité dans le scénario (malgré ce qu'on peut en penser en lisan "Stephen King" et "Evil Dead" dans le résumé)

On sent bien le rapport entre les univers culturels mis en avant et l'histoire et tout ça m'a semblé cohérent de bout en bout.
Un gros bémol pour moi : les flash-back incessants qui n'étaient pas séparés du reste de l'histoire (par une astérisque, un chapitre ou autre), d'ailleurs y a aucune séparation, toute l'histoire est là et on n'a pas de pause hélas, cependant, ça se lit tellement d'une traite que c'est pas dramatique.

La fin m'a surprise, mais j'ai eu une sensation de "ça va trop vite tout à coup bon sang !", et je me suis souvenue de l'effet voulu de l'auteur, et en effet, dans Evil Dead encore une fois, à partir du moment où tout part en steak, ça va vite et ça dépote, on a le même effet ici et c'était super. Je m'attendais pas à ce final, j'ai presque eu envie de relire le livre pour voir les indices semés !

L'auteur a joué avec les codes du genre, et, chose rare, y a vraiment des effets de surprise. Avec un arrière goût des années d'avant, et même un fait divers réel pour ajouter de la densité à l'histoire, on s'immerge facilement dans ce Cuers (dans le Var) et dans la noirceur qui envahit les jeunes de la maison.

La plume de David est vraiment travaillée, on voit les efforts pour éviter les répétitions, y a une réelle variété de mots, choisis, cohérents. le vocabulaire est riche. Une vraie passion des mots, et ça se ressent.

En conclusion, c'est une belle histoire qui mériterait plus de matière, et moins de descriptions pas forcément utiles. (sauf celles du meuble, je ferais gaffe à mes futurs achats à l'avenir)

Mais c'est pas fini !

Et ouais poto, à la fin de l'histoire, y a une petite nouvelle d'une dizaine de pages ! Sisyphos, à laquelle je n'ai pas du tout accroché cependant, j'ai trouvé le jeu de répétition un peu trop poussé à mon goût (et je suis fan des répétitions et autres effets de style qui appuient bien les propos). Belle plume, on ne peut que la lire quand même, et ce n'est pas elle que je note aujourd'hui, donc ça roule Raoul.
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Décidément, avec David Cardavebor, on sort de sa zone de confort littéraire. Après les rencontres oniriques de Rob Chimeric, l'auteur s'attaque avec Pandémoniaque, au registre de l'horreur, avec des créatures toujours plus surnaturelles, plus démoniaques, et surtout un peu plus flippantes. A vos cauchemars…

L'auteur nous invite à une soirée entre amis qui dérive : on s'amuse à se faire peur pour au final ne plus savoir qui joue, ni à quel jeu… D'ailleurs, est-ce vraiment un jeu? Et, qui tire les ficelles? le narrateur ne tardera pas à en découvrir les règles…

La narration de ce huis clos est bien construite, et nous nous plaisons à retrouver la plume habile de l'auteur qui nous fait passer d'un état de confort littéraire certain en mode « je me pose devant un bon bouquin avec des pop corns », à un état d'angoisse en mode « C'est quoi ce délire! « . Il teste ainsi nos limites en oscillant entre raison et folie, entre illusion et réalité, et en y insérant juste ce qu'il faut de noirceur pour un rendu littéraire délicieux.

Une nouvelle borderline à découvrir sans attendre, pour les amateurs du genre comme pour les novices qui souhaiteraient jouer à se faire peur.

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Ici, nous retrouvons deux nouvelles d'horreur.
L'écriture est fluide, simple et agréable.
En ce qui concerne la première, je dirais juste que c'était trop court et que j'en redemande.
Je suis entrée directement dans cette histoire.
Dés la première page, l'auteur réussi à captiver le lecteur.
Nous sommes dans l'angoisse, le stress et la terreur dès le début.
J'ai frissonnais jusqu'à la fin, hélas, qui arrive bien trop vite.
Bon, vous l'auriez deviné, j'ai vraiment kiffé cette première nouvelle.

La seconde histoire, qui est beaucoup plus courte que la précédente, ne m'a hélas pas convaincu. C'est dommage.
Trop de questions me sont restées en suspens.

A découvrir car ça vaut le coup.
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Un village français du Var dans les années 80 : Cuers, où une petite plaisanterie entre copains va déclencher un cataclysme en attisant la colère d'une force maléfique. Dans une vieille maison de famille, cette simple soirée va vite tourner au cauchemar. Une nouvelle courte qui remplit bien son office entre angoisses et frissons.
Dès les premières pages, l'auteur pose le décor, au gré des souvenirs qu'il raconte. L'emploi du « je » dans cette narration permets ainsi au lecteur d'être au plus proche de l'action et de s'immerger plus facilement dans l'histoire. du fait de plusieurs allers-retours dans le temps, l'histoire n'est pas chronologique, et j'avoue que j'ai parfois eu du mal à suivre le fil rouge de l'intrigue. Mais la plume de l'auteur reste fluide, la psychologie des personnages est bien étudiée et cela permet de passer outre à ce petit inconvénient, d'autant plus que l'histoire monte crescendo jusqu'à un final qu'on est bien loin d'attendre.

Entre réalité et fiction, illusion et folie, l'auteur sème la peur dans l'esprit de ses lecteurs, sans jamais tomber dans le gore, ce que j'ai grandement apprécié, car la littérature sanglante n'est pas vraiment ma tasse de thé.
J'ai nettement moins apprécié la couverture, qui m'a tout de suite fait penser à la photo d'Einstein dans cette même posture, et que personnellement, je n'ai jamais aimée. le noir de la photo fait, certes penser de suite à un roman macabre, voire d'horreur, et très sincèrement, je ne me serais jamais tournée de moi-même vers ce livre, si la sollicitation de l'auteur pour son SP n'avait attisé ma curiosité.

Et je reconnais que je serais passée à côté d'une nouvelle qui mérite qu'on s'y intéresse, comme quoi, la couverture d'un livre peut faire pencher la balance d'un côté comme de l'autre.

En résumé, c'est une lecture que je peux recommander aux amateurs du genre, vous ne vous y ennuierez pas.

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Et si nous parlions frisson ?

J'ai terminé la novela de David Cardavebor intitulé Pandémonique. Ici je vais surtout me pencher sur cette première nouvelle qui m'a fait dresser les poils sur les bras ( et partout ailleurs). J'en tenais pas large en lissant...

Je ne sais pas si je vous ai déjà raconter ma frousse du paranormal et le fait d'avoir une peur panique ( et irrationnelle) des possédés ( du genre l'exorcisme d'Emilie Rose ou comment mourir avant l'heure). David n'est pas allé aussi loin, bien que la fille en blanc avec son foetus m'a fait trembler. Juré, j'ai failli me faire dessus en découvrant cette nouvelle.

J'étais seul, le chien dormait et la maison me paraissait respirer. Elle faisait des bruits qu'habituellement, je n'entendais pas. Toutes les deux secondes, j'étudiais la pièce de quoi me dire : "tranquille ma caille, il y a que dalle. Tu es solo avec Rourou. ". Allez savoir, si j'étais seul à cet instant !

Les descriptions et les émotions étaient si bien menées que je sentais peser sur moi, le regard de mes buffets. Sans déconner, on aurait dit un suricate à l'affût du moindre bruit.

J'ai ressenti le froid. J'ai visualisé les scènes. J'étais clairement pas rassuré et j'ai dû attendre le jour pour poursuivre le texte et pour éviter de pétocher comme une andouille. Riez, mais même avec le soleil du sud éclairant tout le salon, j'ai fait un bond de dix mètres, quand à la porte, on toquât. Mon coeur battait la chamade et je transpirais sous les pattes. J'avais le poil tout humide.🌊

Passé la peur et les tremblements, je me suis immergé dans un texte dont les sujets restaient sensibles ( le viol, le déni... ). David ne nous mène pas vers la peur pour la peur, mais il nous dirige sur un chemin vengeresse. Quelque chose de plus sournois. le diable fait figure de juge. Il protège la victime et malmène le bourreau qui lui est clairement tombé dans le déni.

La chute est étonnante et assez violente. En faite, on ne s'y attend pas vraiment. On cherche à comprendre, tout au long du texte, pourquoi le narrateur voit tous ces trucs étranges. En faite, il se raconte des fables pour oublier ce qu'il a fait...Des histoires avec une part de vérité.

On nous parle de justice divine et monstrueuse. Et ça nous fait prendre conscience que le diable n'est pas aussi horrible qu'il n'y parait. Il dévient l'arme des faibles et revendique une peine à la hauteur.

Au final qui est le plus fou entre le satyre et l'humain ? Qui fait le plus de mal ?

🙀

Concernant la seconde nouvelle (Sisyphos), nous sommes toujours plongé dans un univers de peur, mais là, c'est beaucoup plus psychologique. Je n'ai pas frémis. Seulement, je me suis imaginé à la place du narrateur qui tourne en rond, reproduisant le même schéma, de sa mort à sa renaissance. Prendre conscience que notre vie tourne en rond peu provoquer une peur assez saisissante. le rapport avec Sisyphe est bien mené. C'est clairement l'être humain qui pousse son fardeau sans pouvoir en finir.

🎃

On est sur du lourd et pas mal de réflexions.

Franchement, j'ai adoré, même si j'ai fait des petits pets pendant la lecture.

C'est encore une belle découverte.

Mais prenez garde jeunes épouvantails, ne lissez pas Pandémoniaque quand vous êtes solo ! C'est à crier et se figer toutes les deux secondes ! (en mode suricate).

Bravo David !!!
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I. de l'horreur, oh oui !

Alors, parfois on te vend de l'horreur et finalement, c'est du fantastique qui bouge un peu +, mais ça va pas chercher + loin. Est-ce que c'est le cas ici ? Non ! Pas du tout, là on est vraiment sur de l'horreur. Tu retrouves des thématiques très années 80 qui viennent apporter leur touche de nostalgie. En même temps, l'auteur ne s'en cache pas ! Dans sa com' il te parle de Stephen King et d'Evil Dead.

Alors, je nuancerais peut-être un peu. Pour moi, la comparaison avec Stephen King n'est pas forcément la meilleure. Stephen King a un style très simple et épuré. On est sur des thèmes plutôt relatifs à la folie ou la noirceur humaine et c'est pas forcément le cas dans Pandémoniaque. Dans le roman de David Cardavebor, on est vraiment sur le thème des démons, de la possession. Quelque chose entre l'Exorciste et oui, en effet, Evil Dead. La plume aussi ! La plume horrifique de l'auteur se rapprocherait plutôt des auteurs d'un ancien siècle.

II. Quelques difficultés pour rentrer dans l'histoire

Alors, au début, j'ai eu un peu de mal à dompter la bête. Pourquoi ? Je pense que c'est vraiment personnel et que tu n'auras surement pas le même problème que moi. En gros, je vais peut-être me répéter à force, mais j'ai une préférence pour les textes simples, directs et cashs. En gros, je suis un peu simplette et les envolées lyriques, ça peut vite me perdre.

La plume de l'auteur est très belle, là, je ne peux que confirmer. Il fait de belles phrases, il joue très bien avec la langue française et il se lance dans de prodigieuses descriptions qui ne sont pas du tout barbantes. le seul problème, c'est que tout ça, ça a tendance à me faire décrocher. Encore une fois, je ne dis pas que ça vient de l'auteur ! C'est vraiment un truc entre moi et moi-même, mais j'étais obligée de t'en parler.

Tout ça, ça m'a empêché de vraiment ressentir la tension dès le début du récit, de vivre l'angoisse des personnages. Je restais un peu en surface sans ressentir dans mes tripes la violence des mots que je lisais.

Et puis arrive ce moment où le personnage principal revoit une série de flashs tout droit venus de son passé. Ça a pas vraiment aidé, ça aussi. J'avais déjà du mal à m'ancrer dans le présent et là on me balançait de scène en scène sans me laisser le temps de digérer.

Et finalement, au fur et à mesure, je me suis faite à tout ça.

III. Et là on comprend !

Je vais pas mentir, à cause de la petite phrase en couverture, j'ai commencé plus ou moins à comprendre le dénouement. Sur le coup, ça m'a fait bizarre. Ça et d'autres éléments commençaient à me travailler. Et puis je me suis souvenue du résumé : « Entre Stephen King et Evil Dead« . Mais oui ! C'est ça ! Evil Dead !

Ça ne servait à rien d'insister à vouloir lire cette novella comme un récit glaçant et ultra sérieux, à vouloir que le suspens me tienne dans le noir complet jusqu'au bout. Mais bordel, depuis le début je lisais mal ce bouquin ! Ça serait comme regarde Evil Dead et le critiquer parce qu'il ne fait pas assez peur, parce qu'il n'est pas assez dark, parce qu'il ne prend pas aux tripes. MAIS C'EST PAS LE BUT A LA BASE !

En fait, ce bouquin se trouve vraiment à la frontière entre le pur livre d'horreur et la parodie de genre. Assez sérieux pour faire illusion mais trop atypique pour que tu n'aies pas un doute.

IV. L'après-lecture

Franchement, je dois bien avouer que cette fin m'a pas mal convaincue ! Alors oui, j'avais un peu senti le truc venir, mais il n'empêche que je trouve que tout s'emboite bien et que les petits reproches qu'on pouvait faire au fur et à mesure de la lecture sont balayés en bouclant le bouquin.

Et puis, il y a un élément aussi dont je dois te parler. La novella n'est pas seule. Non, non, non ! Il y a un petit texte juste après, pas très long, c'est l'histoire de quelques pages. Eh bien, ce petit texte, je l'ai trouvé très agréable à lire. C'était vraiment une bonne façon de terminer la lecture. Je dirais presque qu'il m'a même d'avantage plu.

V. PÉPITE OU PAS PÉPITE ?

La plume de l'auteur est vraiment très élaborée et très belle. Il arrive à avoir une écriture complexe sans pour autant perdre en fluidité et ça c'est un exploit. Il y a une vraie qualité dans ses écrits et on sent le travail derrière tout ça. Après, à titre totalement personnel, j'ai du mal à établir une connexion avec ce texte et à ressentir pleinement les émotions. Je pense que je ne suis pas réceptive à la façon d'écrire de l'auteur, parce que je suis capable de reconnaitre que c'est une très bonne histoire.

Tu sais, ça arrive parfois, tu lis un roman, tu reconnais que c'est très bon, tu peux même te dire que c'est un chef d'oeuvre et pourtant, tu ne ressens pas cette étincelle que tu devrais ressentir. C'est ce qui s'est passé ici. Je suis sûre qu'il fera le bonheur de beaucoup de lecteurs et moi-même j'ai trouvé la lecture agréable, mais je sais que mon enthousiasme face à Pandemoniaque est en deçà de ce qu'il mérite.

Je t'invite vraiment à lire d'autres avis parce qu'il mérite qu'on s'y penche et comme je suis passée à côté de ma lecture, je n'arriverai pas à lui rendre justice.
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Je remercie l'auteur pour sa confiance !

Waw, quelle surprise ! David Cardavebor est un auteur avec talent fou, il a une imagination incroyable pour décrire les scènes, ma lecture est une grande surprise.

Franchement, les écrits de David C. promettent beaucoup de beaux romans ! Ici c'est une novella horrifique (genre que j'aime beaucoup, beaucoup). Vous le savez quand je parle d'une novella je n'en dit pas plus (risque de spoiler).

Parlons premièrement de la couverture, on dirait Saw et c'est d'ailleurs ça qui m'a donné envie (ihi).

L'histoire est bien construite, l'histoire ne prend pas trop de temps, les descriptions sont présentes et elles nous entrainent au plus profond de l'histoire pour nous empêcher de remonter à la surface. L'auteur est très malin vous savez pourquoi ?! Car il nous fait prendre un chemin, j'étais persuadée de connaître la fin et à ma plus grande surprise : TOUT FAUX. J'ai pris un chemin (celui que l'histoire construit) et j'avançais sans jamais faire attention aux petites branches en forment de flèches désignant le bon chemin.

Les personnages eux sont parfaits pour l'histoire, ils ont la bonne façon de s'exprimer et ont des réactions réalistes, je pensais même qu'à la fin du livre ils allaient sortir (comme dans un film au final) et me dire « bah voilà, le roman est terminé » et ce n'est pas des blagues…

Conclusion :
J'ai vraiment bien aimé ce livre, j'ai eu des frissons (croyez-moi, ça n'arrive pas souvent).

Je remercie encore une fois l'auteur et lui dit bravo pour le travail fait ! En attendant moi je vous recommande fortement cette lecture si comme moi vous voulez être surpris et si vous voulez frissonner.
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