Népomucène et Eudoxie

Népomucène a 17 ans, un prénom bizarre et une histoire personnelle dramatique : il a perdu ses parents dans un accident de voiture quand il avait 10 ans. Il vit aujourd'hui avec Ray, son oncle à la vie bien réglée et son chien Gaston, quatrième du nom.
Népo est un solitaire. Enfin, il commence à s'ouvrir, notamment grâce à Tristan et sa bande. Ça lui convient.
Et puis arrive une fille “coffre fort” avec un prénom qui n'est pas des plus classiques non plus : Eudoxie.
Et le monde de Népo vacille… Il y a quelque chose chez Doxie qui l'attire irrépressiblement. Alors il entame une opération "braquage".

Ce livre, je l'ai lu en une journée. J'avais un peu de temps certes mais je n'avais surtout pas envie de le lâcher.
Car dès les premières pages, dès les premiers mots, j'ai su que j'allais l'aimer.
Pourtant, j'avoue qu'avant de le débuter, j'avais un peu peur de m'engager sur une romance téléphonée. Mais alors non, pas du tout ! Avec Népo et Doxie, j'ai eu droit à un grand numéro, plein de charme et d'émotion, de sourire et de quelques larmes, de solitude et d'ouverture au monde !
Toujours entre deux. Toujours dans l'antagonisme, comme les deux personnages principaux si différents qui se cherchent (enfin l'un plus que l'autre), qui s'éloignent et qui, mine de rien, se rapprochent.

Lucile Caron-Boyer réussit le tour de force d'aborder un sujet aussi grave que le deuil (il a touché les deux héros) sans nous déprimer, sans chercher à nous faire pleurer à tout prix. C'est juste hyper réaliste et hyper touchant.
L'intrigue est simple mais l'autrice la sublime grâce à la force des personnages qui la font vivre et à celle de toutes les relations qui les lient les uns aux autres. Il y a une osmose qui se crée au fur et à mesure de la lecture et je me rends compte que j'ai du mal à la retranscrire. C'est un coup de coeur. de ceux qui vous chamboulent au point d'un perdre les mots. (Et je ne dis pas ça parce que j'ai la flemme d'écrire une chronique).


Je n'ai aucun reproche à faire à ce titre car j'ai tout aimé et je ne m'y suis pas ennuyée un seul instant. Il m'a fait du bien et j'y ai rencontré de belles personnes que je ne suis pas près d'oublier.
Merci à l'autrice pour ce très joli roman que je vous invite très très fortement à découvrir.

 

COUP DE COeUR

Il m'a suffit de lire le résumé pour être de suite conquise. Je savais que cette histoire allait me plaire… mais j'étais loin de me douter à quel point !

Lui c'est Népo, elle c'est Doxie. Deux adolescents de 17 ans que la vie n'a pas épargné. Suite à des événements tragiques chacun d'entre eux va se mettre à l'écart des autres et s'isoler, c'est leur façon de se protéger.

Si Népo abaisse ses barrières en se faisant des potes plus facilement qu'il ne l'aurait imaginé, Doxie, elle, ne se laisse pas approcher.

Néanmoins il en faut plus pour décourager Népo, qui n'a d'yeux que pour cette fille pas comme les autres.

Deux prénoms originaux pour 2 ados hors du commun.

J'ai absolument tout aimé dans ce roman : l'histoire, les personnages ainsi que la plume de l'autrice que j'ai trouvé empreinte d'une sensibilité particulière.

J'ai été profondément touchée par l'histoire de ces 2 ados. Par leur parcours de vie et par la façon dont chacun décide d'affronter les choses.

Les larmes sont montées à plusieurs reprises face a la vie qui peut parfois être si cruelle…

On est bien loin d'une simple romance, c'est percutant et doux à la fois, c'est beau et tellement triste parfois …

Un roman empli d'espoir et de vie, un condensé d'émotions, de sentiments d'une pureté incroyablement belle … bref je suis complètement CONQUISE par le talent de Lucile.

Ces deux là vont assurément me manquer.

Nepomucène ferme les yeux sur tout ce qui lui rappelle le drame qui fait de lui un orphelin. Eudoxie s'est fermée au monde et a ses propres émotions par peur de s'attacher et d'être un tant soit peu heureuse.
Il va tout tenter pour se rapprocher d'elle, quitte à se faire rejeter et a en prendre pour son grade.
c'est une très belle histoire, l'écriture est fluide, les chapitres courts et on est vite entraînés. les descriptions des sentiments et des relations entre les personnages sont fantastiques . les larmes viennent vite à la fin tant celle ci est touchante.

EN GÉNÉRAL ⤵️
Un très beau roman psychologique qui nous parle de la vie qui continue après un deuil, de cette culpabilité que l'on ressent face à cette envie d'avancée d'avancer. Un roman qui m'a beaucoup fait échos malheureusement, sans doute pour cela que je l'ai autant aimé.
On suit les personnages face à leur ouverture aux autres et les accompagner dans leur « guérison » est vraiment émouvant.

LES PERSONNAGES ⤵️
Népo et Doxie sont tellement touchants, forts et courageux. Ils sont en pleine reconstruction, essayent de s'autoriser à être heureux après être passés par des tempêtes et cela en fait des personnages résilients et puissants. Ils sont admirables et m'ont énormément touchée. Les personnages secondaires sont très attachants également de part leur générosité, leur gentillesse et leur douceur.

L'ÉCRITURE ⤵️
Elle est incroyable. le roman n'aurait pas eu la même saveur avec un autre style. C'est doux, poétique. Ce roman regorge de beaux passages, de magnifiques figures de style, le tout mêlé à une petite touche d'humour très appréciable. C'est fluide, ça se lit tellement bien ! Un vrai plaisir.

EN BREF ⤵️
Un roman magnifique, très bien écrit, qui aborde avec justesse le deuil. Une très belle lecture ou l'Amitié est mise en avant dans toute sa beauté et où l'effervescence des premiers sentiments amoureux nous émeut.
Mon seul petit regret : ne pas savoir ce qui se passe dans l'esprit de Doxie (POV d'Eudo).

Une Ode à la vie à lire et à relire ❤️

Dès 13 ans !

MOTS CLÉS

deuil - littérature jeunesse - amitié - famille
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Quel plaisir de retrouver la plume de Lucile Caron-Boyer, découverte en 2019 avec Traverser les orages !

Parce que lire Lucile, c'est la certitude de lire une plume d'une douceur et d'une justesse sans failles. de rencontrer des personnages ô combien attachants et de cheminer à leurs cotés avec affection. de tourner la dernière page à regret mais en se disant que cela fait un bien fou d' avoir lu un roman comme ça. Qui exalte l'amitié, la solidarité, l'empathie, la gentillesse et offre au lecteur la naissance d'un amour profond...

Népomucène.  Eudoxie.  Ils ont 17 ans, un prénom pas commun et comme si cela ne suffisait pas, la vie ne les a pas épargnés.  Ils se sont forgés une carapace et ont chacun à leur façon trouvé un certain équilibre. Une forme de survie psychologique. Ils ne sont pas prêts à dévier lui, de sa routine rassurante, elle, de la ligne de conduite qu'elle s'est fixée. Et pourtant...

De nombreux personnages secondaires  attachants et importants gravitent autour de ces deux là. de ces personnages dont on se dit qu'ils ont de la chance nos héros de les avoir autour d'eux, des copains ouverts, généreux, joyeux, des adultes à l'écoute, simples, équilibrés, de vrais tuteurs de résilience, sans oublier Gaston, le chien ...

Ne croyez pas qu'il s'agit d'une romance à la guimauve, vous auriez tout faux ! le sujet principal de ce beau roman est le deuil. Et il est traité avec toute la pudeur, la finesse, l'humour et la délicatesse qui caractérisent la plume de Lucile.
Classé roman jeunesse, vous auriez tort de vous en priver à ce titre,  dans ce monde devenu fou, ce roman est une bulle de douceur. Allez à la rencontre de Népomucène et Eudoxie, vous ne le regretterez pas !

Népo et Doxie, deux adolescents d'aujourd'hui, et pourtant, si différents des personnages que l'on croise dans les romans young adult. Tous les deux ont en effet connu le pire, comme cela nous est dit dans le quatrième de couverture. Pour Népo, on sait d'entrée de jeu ce qui est arrivé : ses parents sont morts, il a été confié à Ray, son oncle, qu'il connaissait peu, et qui pourtant a accepté cette mission. Pour Doxie, on ne saura que plus tard ce qui a durablement bouleversé sa vie, au point d'impacter ce qu'elle compte faire de son avenir, à un âge où, même si l'on pense au métier que l'on fera plus tard, à la vie que l'on souhaite mener, l'on n'a pas consacré autant de temps à peser mûrement ses choix.

Le thème central de ce roman, c'est le deuil, le deuil durable, pas celui que l'on vit quelque temps et l'on tourne la page, l'on regarde l'avenir avec confiance, joie, bonheur, etc, etc…. Nous vivons dans une société où l'injonction au bonheur est bien là, où le deuil doit avoir une durée raisonnable. Népomucène, en dépit du temps qui a passé, a besoin de parler avec une professionnelle de santé, et c'est très bien que cela soit évoqué, cela permettra peut-être à de jeunes lecteurs de verbaliser le besoin d'aller voir un psy. Eudoxie voit, sur son quotidien, les conséquences que ce deuil a eu, sur sa mère notamment, qu'elle se garde bien de critiquer, et qu'elle interdit aux autres de critiquer : elle sait que sa mère fait de son mieux, et ce « mieux », Eudoxie, elle l'accepte.

Ne vous attendez pas, en lisant ce livre, à une romance classique, ou pire, à une romance « violente », telle que beaucoup trop d'adolescentes en lisent actuellement (oui, je porte un jugement sur des livres qui ne sont pas du tout adaptés au lectorat qui se retrouve avec certains titres entre les mains). Il s'agit pour ces deux personnes non de vivre une histoire d'amour, mais de vivre, déjà, de s'ouvrir à la vie, à l'avenir, d'être avec les autres, sans renier pour autant le passé, sans oublier ceux qui ne sont plus. Un roman que certains parents ne conseilleront peut-être pas à leurs enfants parce que les thèmes abordés sont durs, mais nettement moins que dans d'autres livres que les ados ont entre les mains. Ici, l'on parle de la vie, et de toutes les épreuves qui peuvent survenir dans une vie.
Un très beau roman.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..

Vraiment une bonne vibe qui sort de ce livre malgré un sujet de fond difficile.
Il y a un truc que je déteste c'est les films d'horreur et je n'arrive pas à comprendre que des gens aiment se faire peur. Mais en même temps, j'ai un plaisir particulier à ressentir de la tristesse dans mes lectures, à vivre toutes sortes d'émotions jusqu'à limite avoir les larmes aux yeux.
Ce livre nous fait ressentir toutes les émotions de nos deux protagonistes, Népomucène et Eudoxie ( me suis habitué à Eudoxie d'ailleurs, c'est étrange mais je commence à apprécier ce prénom 😅).
On les suit dans le cheminement de leur deuil, j'ai trouvé ça vraiment triste mais c'est surtout que je suis très sensible à cette trope.
Les personnages sont attachants, vivants et courageux.
Je suis tombé sous le charme de la jolie plume de l'autrice française.
J'ai passé un très bon moment à le lire et je vous le conseille grandement pour une jolie lecture pleine de belles et rudes émotions.

Nepomucène et Eudoxie fut une lecture ô combien touchante, comme je les aime. J'ai définitivement un faible pour les personnages abîmés par la vie, fragiles, malheureux, avec de nombreuses failles. Ils me touchent profondément.

C'est le cas ici de nos deux protagonistes, Népomucène et Eudoxie. le premier a perdu ses parents dans un accident de voiture, et vit depuis chez un oncle qu'il ne connaissait pas. Il n'est pas malheureux, mais très solitaire. Il vit sans vraiment vivre, allant en cours, mangeant toujours les mêmes repas, ne parlant à personne. Sa seule passion : le dessin, une passion héritée de son père. Sa vie change petit à petit et se pare de couleurs. Avec Gaston déjà, un jeune chiot qu'il adopte et dont la fougue va le réveiller. Avec Tristan ensuite, le beau gosse musicien qui s'entête à devenir son ami. Et surtout, avec Eudoxie, la nouvelle au nom aussi improbable que lui, vers qui il est irrésistiblement attiré...

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Voilà un roman dont je ressors conquise ! Les personnages, les thématiques, la plume, tout m'a plu. C'est avec une grande sensibilité et une touche de poésie que l'autrice, Lucile Caron-Boyer, aborde des thématiques difficiles, tout en développant en parallèle la naissance d'un amour profond.

Népo est un personnage très attachant, fragile, mais aussi très obstiné. Il s'est mis en tête de devenir ami avec Doxie, et fait preuve de détermination, sans se laisser décourager malgré le caractère fermé (et même très fermé) de la jeune femme.

Son entourage est génial, entre un oncle très ouvert, un groupe de musiciens bien sympathique, et un chien adorable. Ce que j'ai beaucoup aimé aussi, c'est que tout n'est pas facile, tout ne se résout pas d'un claquement de doigt, non. Les caractères des personnages sont bien décrits, leur psychologie est fouillée, et si tout est loin d'être rose, il reste tout de même un peu de bonheur à trouver.

Après la pluie, vient le beau temps. Après un grand malheur, on peut avoir droit au bonheur. La vie continue, malgré tout.

Népomucène et Eudoxie est un roman marquant, qui nous parle avec brio et tendresse d'amour et de résilience. Un gros coup de coeur pour ma part !

Népomucène fait partie du club très fermé de ceux qui subissent toujours les mêmes réflexions en déclinant leur identité. C'est un vrai prénom, ça ? C'est malheureusement le cadet de ses soucis depuis qu'il s'est retrouvé orphelin du jour au lendemain, et s'est vu exilé à l'autre bout du pays chez un oncle qu'il n'avait encore jamais rencontré jusqu'ici. Un accident et c'est toute sa vie qui a basculé. Depuis, il évolue en retrait des autres. Sans être hostile, il se protège à sa façon en restant dans la petite bulle fragile qu'il s'est créée tant bien que mal. Pourtant, entre la persévérance de Tristan, un camarade de classe joyeux et empathique, et l'arrivée d'Eudoxie, une nouvelle élève avec un prénom aussi atypique que le sien, le quotidien de Népomucène est sur le point de changer. Entraîné vers la bande du premier et éprouvant une attraction de plus en plus marquée pour la seconde, il se voit contraint de quitter sa bulle au fur et à mesure que son cercle d'amis s'agrandit. Si les garçons l'accueillent à bras ouverts, il n'en va pas de même pour Eudoxie qui s'isole du monde entier, un bouquin à la main, et adopte systématiquement une attitude cassante quand on tente de l'approcher. Il en faut plus pour décourager le jeune Népo qui a soif de mystères, bien décidé à décadenasser le coffre-fort dans lequel Eudoxie s'est enfermée.

D'une plume riche et soignée, Lucile Caron-Boyer nous entraîne avec sensibilité auprès de ces deux adolescents en perte de repères. Chacun gère le deuil comme il peut, et l'autrice parvient parfaitement à retranscrire les épreuves des souvenirs tenaces, des anniversaires manqués et des lieux de recueillement. Népomucène va apprendre à Eudoxie à s'ouvrir peu à peu à lui d'abord, puis à la bande de Tristan. de son côté, Eudoxie va danser une drôle de valse à trois temps avec lui, à souffler le chaud, le froid et le tiède sans le moindre signe avant-coureur. Chacune de leurs décisions, de leurs actions, s'inscrit dans une logique parfaite. L'autrice n'en fait jamais de trop et on suit le parcours de ses deux protagonistes avec beaucoup d'émotions. Certains passages reflétant les pensées de Népo sont empreints d'une poésie parfois mélancolique. de plus, sa relation avec cet oncle inconnu devient vite des plus attendrissantes. En « vieux garçon », Ray s'impose comme le nouveau pilier de l'existence de Népo avec son chien Gaston. Au fil du récit, chacun va grandir et s'enrichir pour dessiner une nouvelle toile sur laquelle notre jeune orphelin va pouvoir s'épanouir, envers et contre tout.

Une oeuvre à la fois très mature et accessible à tous, qui nous parle de deuil et de reconstruction, d'amitiés en premiers amours, tantôt en silence tantôt en musique. Des personnages écorchés par les aléas de la vie, le coeur à fleur de peau, prêts à tout pour se protéger d'une nouvelle épreuve, quitte à sacrifier le meilleur pour s'épargner le pire. Népomucène et Eudoxie vont ainsi apprendre à s'apprivoiser l'un l'autre dans ce récit touchant et authentique, que je ne peux que vous recommander en toute sincérité.
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"Népomucène et Eudoxie" est le 3ème roman de Lucile Caron-Boyer.
On y rencontre deux adolescents de 17 ans, Népo et Doxie, qui portent tout deux un lourd poids sur les épaules. Les deux jeunes vont se rencontrer, s'apprivoiser, se rapprocher. En effet, ils ont, semble-t-il, plus en commun que le simple fait d'avoir des prénoms originaux...
Dans ce roman, Lucile Caron-Boyer s'attaque à la thématique du deuil. Malgré tout, le ton reste plutôt léger et il est agréable de suivre l'évolution progressive des deux héros et de leur relation. L'histoire est bien menée, les pages se tournent très rapidement, et hop c'est déjà fini ! Vivement le prochain ! :)