AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Nous mourrons de nous être tant haïs (9)

L’humain est l’animal le plus con de la planète : t’as beau lui expliquer les choses, il ne réagit pas. Il attend la catastrophe, tout sourire sur son trône. Et nous, quand on proteste, on se fait casser la gueule…
Commenter  J’apprécie          90
Pourquoi pas ? Tu pourrais te contenter de déambuler dans la zone superficielle de ta conscience. Heureux les simples d’esprit. Exister pour soi, rien que pour soi, se servir sans réfléchir, profiter. La vie passe tellement vite, c’est peut-être la solution.
Commenter  J’apprécie          60
Vous voyez, dans tous les domaines, sciences, géopolitique, on joue aux apprentis sorciers. Et après on essaye de réparer comme on peut les dégâts qu’on a causés, mais avec toujours la même morgue et en prétendant que ce qui arrive n’est absolument pas de notre faute !
Commenter  J’apprécie          40
Et puis, ta stratégie de la conviction par l’image repose sur un postulat discutable : l’intelligence des individus, qui seraient à même de comprendre ce qu’on leur raconte, de percevoir la nécessité morale qu’ils mettent leurs intérêts immédiats de côté pour le bien commun ou, tout simplement, pour le respect des droits d’autres individus. Tu crois en l’intelligence des hommes, moi je crois en leur profonde stupidité. C’est ce qui nous distingue sans doute.
Commenter  J’apprécie          30
Sur la notion de résistance dans son livre Nous mourrons de nous être tant haïs : « La vision un peu apocalyptique que je raconte... ce n’est pas que la mienne, c’est aussi celle de dizaines de milliers de scientifiques... J’essaie de raconter comment, malgré tous les lanceurs d’alerte, on en est là où on est aujourd’hui... La croissance nous tue et certains n’arrivent pas à le comprendre... Je suis dans une forme de résistance... Il y a des familles de résistants (…). L’aptitude à la résistance, à mon avis, il y a une part qui circule dans les gênes et dans l’éducation. »
« Les peuples ont toujours été entraînés par quelques-uns... Je n’ai jamais vu un peuple qui, de manière unanime, spontanément, se mobilise pour une idée... Pour que les idées progressent, il faut que quelques uns sortent du groupe et soient moqués, raillés, vilipendés pour qu’ils soient ensuite ralliés par d’autres et pour que le groupe grossisse et devienne une majorité : ça a été le droit pour le droit des femmes ou pour ceux qui ont lutté contre l’esclavage. » - in Regards revue (http://www.regards.fr/la-midinale/article/aymeric-caron-par-sa-maitrise-des-dossiers-melenchon-montre-qu-il-a-l-etoffe-d?fbclid=IwAR1Z0H0WTx6veE4bMHIBzYtiCcBB3NuikjbKzqZvnaByRbB0xYOFiT_gw5o)
Commenter  J’apprécie          30
Tu ne te souviens pas, il y a quarante ans ? Tous ceux qu’on a accueillis ? On avait encore une âme à l’époque. Mais aujourd’hui ? Qui se soucie de ces gens en Europe ? En juin, Salvini a refusé que l’Aquarius accoste en Italie, Malte a refusé aussi, et la France a timidement proposé d’aider l’Espagne qui avait accepté de se dévouer. La semaine dernière, il n’y a même pas eu de tentative pour sauver les apparences : le président français n’a pas voulu que l’Aquarius accoste à Marseille et débarque ses cinquante-huit passagers. Cinquante-huit, tu te rends compte ? La France n’a plus assez d’humanité pour cinquante-huit hommes, femmes et enfants qui sont prisonniers d’une fuite qu’ils n’ont pas voulue ? Et nous, sous prétexte qu’on soigne, on devrait fermer notre gueule ? Mais on est obligés de l’ouvrir, putain ! C’est quoi, un pays qui décide, en toute connaissance de cause, de laisser crever un gosse ?? Un pays de salauds !! Nous, sur ce bateau, on fait ce qu’on peut, mais après, on rentre chez nous, dans notre maison, dans notre appart, avec des gens autour, avec un avenir aussi. Mais tu crois que ça suffit de filer un pansement, un savon et un tee-shirt pour se sentir bien ? Plein de monde se soulage la conscience en nous voyant faire dans les 20 heures. Puisqu’on est là, tout va bien, n’est-ce pas ? Mais le type qu’on a foutu à l’Élysée, qui a sorti ses violons sur la solidarité avec les immigrés au moment où il cherchait à se faire élire, eh bien ce tocard à la solde des marchés raconte maintenant qu’il faut se méfier des “faux bons sentiments” qui poussent à aider les migrants. Des “faux bons sentiments” ? Le mec oublie même le b.a.-ba de son catéchisme ? Et le pire, c’est que, selon un sondage, les trois quarts des Français approuvent et disent qu’il ne fallait pas que la France accueille ces cinquante-huit réfugiés. Dans un pays de 65 millions d’habitants, on n’aurait pas la place pour soixante personnes ! Je suis désolée, mais on est devenus fous. Et tu devrais être aussi en colère que moi !
Commenter  J’apprécie          20
Dès le moment où tu crèves, ton corps ne t’appartient plus. La pudeur avec laquelle tu l’avais traité pendant quatre-vingts ans, ou plus, ne compte plus. Tous les efforts que tu avais fournis pour lui conserver une certaine dignité en toutes circonstances sont anéantis. Une fois mort, ton corps n’est plus qu’une masse lourde, gênante et souvent laide, emportée par des inconnus, auscultée par des inconnus, trifouillée par des inconnus, et mise en boîte par des inconnus. Des inconnus qui te voient à poil, qui te changent comme un gosse, qui t’ouvrent de bas en haut si nécessaire. Cette perte d’intimité est le pire dans la mort. (...) En plus, ce corps rigide et froid des premières heures, voire des premiers jours s’il est bien conservé, c’est encore toi : ton enveloppe de mort ressemble au début en tout point à ton enveloppe de vivant, et elle recèle un tas d’informations que tu cachais par pudeur. Moi, j’ai pas envie que des gens que je ne connais pas me voient les couilles et me mettent un slip. C’est pour ça que je te dis que pour mourir dans la dignité, la mer, c’est l’idéal. Au moment fatidique, on devrait tous prendre un bateau et se jeter par-dessus bord. (...) La noyade en pleine mer permet de faire disparaître instantanément le corps devenu encombrant et, mieux encore, de l’offrir à manger aux poissons. On meurt utile, dans l’élégance et la discrétion.
Commenter  J’apprécie          10
Sur la notion de résistance dans son livre Nous mourrons de nous être tant haïs : « La vision un peu apocalyptique que je raconte... ce n’est pas que la mienne, c’est aussi celle de dizaines de milliers de scientifiques... J’essaie de raconter comment, malgré tous les lanceurs d’alerte, on en est là où on est aujourd’hui... La croissance nous tue et certains n’arrivent pas à le comprendre... Je suis dans une forme de résistance... Il y a des familles de résistants (…). L’aptitude à la résistance, à mon avis, il y a une part qui circule dans les gênes et dans l’éducation. »
« Les peuples ont toujours été entraînés par quelques-uns... Je n’ai jamais vu un peuple qui, de manière unanime, spontanément, se mobilise pour une idée... Pour que les idées progressent, il faut que quelques uns sortent du groupe et soient moqués, raillés, vilipendés pour qu’ils soient ensuite ralliés par d’autres et pour que le groupe grossisse et devienne une majorité : ça a été le droit pour le droit des femmes ou pour ceux qui ont lutté contre l’esclavage. » - in Regards revue (source-lien : http://www.regards.fr/la-midinale/article/aymeric-caron-par-sa-maitrise-des-dossiers-melenchon-montre-qu-il-a-l-etoffe-d?fbclid=IwAR1Z0H0WTx6veE4bMHIBzYtiCcBB3NuikjbKzqZvnaByRbB0xYOFiT_gw5o)
Commenter  J’apprécie          10
C’est ainsi : dans le flot de statues qu’elle charrie, l’histoire écrite par les hommes recrache les noms de récupérateurs, voire de faussaires, mais oublie régulièrement de citer les précurseurs véritables, ceux qui ont payé leurs convictions de leur sang ou de leur carrière.
Commenter  J’apprécie          00





    Lecteurs (67) Voir plus



    Quiz Voir plus

    L'écologiste mystère

    Quel mot concerne à la fois le métro, le papier, les arbres et les galères ?

    voile
    branche
    rame
    bois

    11 questions
    255 lecteurs ont répondu
    Thèmes : écologie , developpement durable , Consommation durable , protection de la nature , protection animale , protection de l'environnement , pédagogie , mers et océansCréer un quiz sur ce livre

    {* *}