Onze jours

Les critiques lues me faisaient penser qu'en m'accrochant, j'apprécierais le livre ou tout au moins sa fin.
En réalité, j'ai juste été soulagée d'avoir quelques réponses.
A aucun moment je n'ai compris ces personnes, leur engagement. Cette mère intelligente mais sacrifiée, en coulisses du pouvoir et de son fils, corrigeant les fautes sans comprendre le sens, cette mère m'a laissée froide. Ce fils doué, en proie à des doutes, m'a plus touchée. Mais son engagement militaire est incompréhensible pour moi, les descriptions des entraînements et des armes m'ont ennuyée, son aptitude à refouler ses émotions m'a effrayée. Même sa relation amoureuse, pourtant source d'espoir, était ternie à mes yeux par le profil de la famille de cette fille. (D'ailleurs, seuls les hommes font la guerre, le discours sur les femmes de la famille est un peu rétro !) Quant au père, ce fantôme, au parrain, cet homme de l'ombre, ils auraient pu me faire pleurer. Tant d'intelligence pour des secrets, des morts, une guerre.
Ce roman ne m'aura pas aidée à comprendre la cause militaire.