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3,69

sur 1760 notes
Dans cet ouvrage, Emmanuel Carrère nous explique comment la religion a un jour fait irruption dans sa vie. Comment il s'est mis à étudier le christianisme, en particulier les textes de Saint Luc, et à devenir un fervent catholique pratiquant. A s'interroger sur la façon dont une secte a pu devenir une religion dont on parle encore, tout en mêlant des réflexions sur sa propre vie et le monde qui l'entoure. Jusqu'à ce que la parenthèse (peut-on appeler cela une psychanalyse personnelle ?) se referme et qu'il se demande comment il a pu un jour devenir croyant.
Cet ouvrage inclassable m'a bluffé. Et je me suis fait la réflexion : enfin un auteur en vue qui ose parler religion et en plus avouer qu'il a été croyant à un moment de sa vie. le seul bémol : ses pages relatives à la consultation des sites pornographiques. Qu'est ce que cela vient faire la-dedans ? Ou alors est-ce son côté humain et sa part de pêché qui rejaillissent ?
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Le Royaume

Pas facile de faire une critique d'un tel ouvrage. On ne sait pas dans quelle catégorie le classer. Ce n'est pas vraiment un roman, cela pourrait être le livre d'un historien mais alors un historien qui mélangerait son étude historique et sa propre vie, sa propre expérience.

J'ai beaucoup aimé, c'est hyper intéressant, le style est très agréable à lire et tout cela se lit comme un roman. Et c'est très enrichissant.

Après une première partie où Emmanuel Carrère raconte le pourquoi et les raisons de ce livre il nous raconte la vie de Jésus, par l'intermédiaire de Saint Paul et Saint Luc et ce qu'ont été les premières années du christianisme.
Tout en nous racontant les parcours de Paul et de Luc, on assiste à la naissance et aux balbutiements du christianisme. Il y a des allées et retours entre maintenant et le passé, c'est foisonnant de références littéraires et de citations. Ce livre nous pose des questions sur cette religion qui concerne des millions de personnes et l'on se demande comment au XXI ème siècle on peut encore y croire. De surcroit on apprend autant sur Luc et Paul que sur Emmanuel Carrère et sur sa philosophie, c'est peut-être une autobiographie "déguisée"

J'ai vraiment beaucoup aimé, je l'ai déjà dit mais quand même... A un moment du livre Emmanuel Carrère dit qu'il se représente son livre comme son chef-d’œuvre et qu'il rêve pour lui d'un succès planétaire, je ne sais pas si c'est un chef-d’œuvre mais pour moi c'est grandiose (ce n'est que mon humble avis).

De plus il m'a donné envie de relire les Évangiles, surtout ceux de Luc et Jean

C'est le premier livre de Carrère que je lis mais je crois que cela ne sera pas le dernier

lisez le vous ne serez pas déçu

Challenge abc 2014/2015
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Que les choses soient bien claires. Je déteste cette façon que cet auteur à de se mettre en avant, au détriment de son récit. En revanche, son travail de recherche sur les premiers chrétiens et la façon dont le Christianisme est né et s'est développé est remarquable. A tel point que je l'ai lu plusieurs fois. C'est avec un grand plaisir que l'on suit les pérégrinations de Luc et Paul pour diffuser la bonne parole. C'est d'ailleurs d'après ses écrits que je me suis rendu à Antioche, sur le lieu de la première église chrétienne, où Pierre, Paul et Luc se sont probablement retrouvés. Très grand moment ! En revanche, ses apartés sur sa vie personnelle sont absolument sans intérêt et nuisent au déroulement du récit. Autre bémol. Pourquoi être aussi vulgaire lorsqu'il aborde la probable sexualité de Marie ? Racolage ? Plus de concision aurait apporté à sa recherche plus de cohérence.
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Tant d'avis pour ce livre remarqué, judicieusement dans les bacs pour une rentrée littéraire de septembre. Que dire de plus ?

Je me contenterai donc d'affirmer ma fidélité à l'écrivain dont j'aime la plume, empreinte de sensibilité, d'introspection joyeuse, d'autodérision et d'humour. Je l'apprécie jusque dans ses digressions, ses doutes et ses angoisses. Il y a de la générosité dans ce « lâcher prise » envers le lecteur.

« Quand j'aborde un sujet, j'aime bien le prendre en tenaille » avertit Emmanuel Carrere.
En effet, il creuse, creuse…
Plus de 600 pages pour raconter 3 ans de ferveur chrétienne, une parenthèse de vie à décrypter, histoire de comprendre cette crise, cette illumination passagère d'un homme qu'il n'est plus, vingt ans plus tard. Dans le doute on prend la béquille que l'on trouve : psychanalyse, religion…Dieu avait-t-il changé de plan pour un auteur, à l'époque en panne d'inspiration et dépressif ?

« Peut-être veut-il que je cesse vraiment d'être écrivain, que je devienne, je ne sais pas, brancardier à Lourdes »
Le ton est donné…

Il fouille en historien, met en mots en romancier, s'interroge en enquêteur, s'observe en psychanalyste, digresse en narcissique. L'écriture est toujours vivante, le propos intelligent, humoristique et décalé. Il fouille les textes sacrés, donne une densité à ses personnages qu'ils soient humains ou bibliques. Si la thématique chrétienne m'est éloignée, je salue une érudition remarquable et un style didactique jamais pompeux. L'aspect historique est instructif. Et j'ai aimé cette façon de torpiller le « sacré » pour se rapprocher de l'individu dans son humanité. C'est une expérience de foi étonnante, c'est libre, inspiré et vivifiant.

Je reconnais tout de même avoir survolé quelques pages et je n'ai pas d'avis sur le fond, par méconnaissance du sujet. En dépit de cela, je suis et reste une fidèle d'un auteur qui à chaque livre me surprend par son style et par l'originalité des thèmes abordés.
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J'ai lu ce livre de plus de 600 pages pendant une période récente d'immobilisation forcée de 8 jours, une sorte de retraite, et c'était particulièrement pertinent.
Au début on entre dans le livre avec circonspection, car sa première partie – une longue introspection philosophico-psycho-religieuse – qui dure pendant 142 pages, nous met au coeur le doute. L'auteur est un homme compliqué. Doué, riche, intelligent, belle gueule, torturé, pas vraiment apte au bonheur, avec une mère un peu écrasante (Hélène Carrère d'Encausse), des remords, une oeuvre fournie, le succès, déjà derrière lui un divorce et enfin, le bonheur … La question fondamentale qu'il pose – comme moi aussi depuis toujours – c'est : « Comment une secte de quelques adeptes réunis autour d'un maître n'ayant prêché que trois ans et supplicié de façon ignominieuse a pu s'imposer pendant plus de 2000 ans et représenter aujourd'hui l'une des trois plus importantes religions monothéiste du monde ? »
Ensuite, l'auteur mène l'enquête : nous voici auprès de Paul de Tarse, de Luc son compagnon, de Marc le secrétaire de Pierre, puis de Jean, le disciple préféré, de Jacques, le frère de Jésus, l'opposant le plus féroce à Paul.
Pas de prosélytisme, pas de prêchi-prêcha : seulement la volonté de comprendre et d'imaginer aussi quelles pouvaient être le portrait, la psychologie des premiers propagateurs de la parole de Jésus, les rivalités entre « chapelles », les sources des Évangiles, celles qui ont échappé à la censure de la hiérarchie, celles que l'on a découvertes par la suite, l'apport – ou l'altération – due aux copistes et aux exégètes.
Le talent d'Emmanuel Carrère, sa facilité d'écriture, la langue et les comparaisons politiques contemporaines qu'il évoque pour nous faire comprendre la situation des deux premiers siècles de notre ère, font qu'une fois (sans jeu de mot) entré dans l'enquête, on ne peut plus la quitter.
Le roman, plus particulièrement axé sur l'oeuvre de Luc, permet d'imaginer comment furent composées (ou copiées les unes sur les autres) les quatre évangiles et les textes qui forment le Nouveau Testament.
En bon scénariste de cinéma et de télévision, l'auteur nous transporte par exemple à Bethléem : « Maintenant, ce qui fait la réussite d'un film, ce n'est pas la vraisemblance du scénario mais la force des scènes et, sur ce terrain là, Luc est sans rival : l'auberge bondée, la crèche, le nouveau-né qu'on emmaillote et couche dans une mangeoire, les bergers des collines avoisinantes qui, prévenus par une ange, viennent en procession s'attendrir sur l'enfant. Les rois mages viennent de Mathieu, le boeuf et l'âne sont des ajouts beaucoup plus tardifs, mais tout le reste, Luc l'a inventé et, au nom de la corporation des romanciers, je dis : respect. »
J'ai aimé cette lecture facile, qui éclaire beaucoup d'éléments inédits et érudits les bribes d'éducation religieuse qui me restaient très confusément, qui ne cherche à aucun moment à convaincre ni surtout à convertir. L'auteur a eu la foi et l'a perdue, il avoue toutefois toujours être en quête de la vérité. Ses derniers mots : « Je ne sais pas. » Moi non plus.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Qu'importe le sujet, depuis qu'il a abandonné la fiction pure, Emmanuel Carrère le prend à bras le corps, l'essore et l'épuise, en tire la substantifique moelle, et ses propres conclusions. Mais attention, libre à quiconque de les partager ou non. Chacun se fera, c'est le cas de le dire pour le Royaume, sa propre religion. L'érudition, phénoménale en l'occurrence, n'est pas nécessairement synonyme de certitudes assénées. Les derniers mots du livre ne sont-ils pas : Je ne sais pas ? Ceci dit, son humilité dut-elle en souffrir, il en sait des choses, Carrère, sur les premiers pas du christianisme, avérées, probables ou possibles. Il donne toujours l'impression de tâtonner mais d'où vient alors cette capacité à nous passionner, à nous entraîner dans sa quête et à lâcher prise ? A son talent de conteur, impressionnant, à cette façon de rendre vivante une époque qui appartient plus à la légende qu'à l'histoire. le Royaume est un tourbillon, avec quelques longueurs tout de même, sans cela ce serait la perfection, un carrousel de sensations et d'impressions, des plus prosaïques aux sublimes. Ce n'est certes pas un roman historique mais un ouvrage à entrées multiples, une farandole de goûts variés qui brasse une somme gigantesque d'informations et émet un certain nombre d'hypothèses. le thème majeur en est la résurrection. Enigme majuscule. Tout bien posé, on est là dans le domaine du fantastique, que Carrère connait parfaitement lui, le biographe de Phillip K. Dick, et auquel il fait souvent référence. Paul, Luc et Emmanuel (l'auteur) sont les personnages centraux du Royaume. L'apôtre, l'évangéliste et l'enquêteur. Trois vies racontées en toute bonne "foi". Il n'est pas le seul à pratiquer l'auto-fiction, l'ami Carrère, mais il laisse loin derrière lui tous les besogneux du genre. Son livre est monumental et il faut laisser aux exégètes le soin de le décortiquer s'ils en ont le courage. Trop riche, trop dense, trop choquant, trop brillant pour être résumé en quelques phrases lapidaires. Une chose quand même : le Royaume de Carrère est la littérature et, en ce domaine, peu de ses contemporains lui arrivent à la cheville.
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Cet ouvrage m'a plutôt déçue. Peut-être ne correspond-il pas à l'idée que je m'en faisais : je m'attendais à trouver sans doute un exposé historique visant à montrer une bonne fois pour toute que les fondements du christianisme reposent sur des croyances fausses. Il n'en est rien et peut-être heureusement, par respect pour les croyants d'aujourd'hui. L'auteur expose l'histoire de la religion chrétienne en agnostique, se questionnant et montrant parfois son incrédulité vis-à-vis de certaines scène de la vie de Paul, de Luc, s'appuyant sur les écrits d'Ernest Renan. Exposé au demeurant très intéressant quoique souvent dilué voire ennuyeux. Ce livre ne m'a fait réfléchir ni dans le sens d'un regain de foi, ni dans celui de l'athéisme. Un livre écrit par un agnostique pour les agnostiques et un exposé longuet mêlant aspect historique du christianisme et biographie, doutes, interrogations de l'auteur qui ne se montre pas très clair sur les objectifs de son écrit.
Je préfère sur le sujet, des écrits d'historiens qui adoptent une attitude neutre histoire de conserver au cours de l'exposé, une objectivité permettant à tout lecteur de se faire une idée de la question.
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Sorte d'ovni littéraire que ce Royaume, un roman essai religio-autobiographique (oui oui, tout est validé je vous promets) qui n'aura pas obtenu le Goncourt que la vox populi lui promettait, mais aura été un des phares de l'actualité littéraire de 2014.

D'abord il faut reconnaitre le talent: talent d'écrivain, talent de chercheur, talent de conteur ou plutôt de re-conteur, puisque Carrère reprend tout ce que d'autres ont déjà dit pour nous le redire à sa manière. La lecture est très agréable, on apprend beaucoup de choses comme dans un essai tout en ne ressentant aucune lassitude, comme si on lisait un roman.

Si j'en restais là, on ne pourrait pas comprendre que je ne donne pas les 5 étoiles à ce livre parfaitement réussi. Mais je ne peux m'empêcher de me dire que j'aurais sans doute encore plus apprécié de ne lire QUE un roman sur le sujet abordé, les débuts de la chrétienté. J'ai toujours un peu de mal avec le nombrilisme d'une certaine littérature française (totalement assumé ici par Carrère qui explique qu'il ne veut au final que parler de lui-même) et je ne suis pas sûr d'apprécier une des tendances de la littérature actuelle, celle qui veut nous montrer la fabrication du livre en même temps que le livre lui-même. Sous couvert d'une authenticité plus grande revendiquée par l'auteur, ne perd-on pas un peu de magie, celle justement d'un Quo vadis qu'oppose l'auteur à ce qu'il a cherché à faire. A partir du moment où on est pas dupes et où on sait bien que les romans historiques ne nous disent pas forcément la vérité, j'ai l'impression de plus me détendre à leur lecture qu'à celle d'un essai-récit, malgré tout très réussi.

En revanche, je ne peux pas descendre en dessous des 4 étoiles, car ce choix d'écriture m'a aussi permis une plus grande introspection, sur mon propre rapport à la religion, avec un parcours assez proche de celui de l'auteur, et cet écho est sans doute celui qui aura fait le succès du livre dans une France qui ne sait plus par quel bout prendre ce catholicisme qui constitue ses racines mais à qui on a du mal à définir une place dans notre paysage actuel comme dans notre avenir.
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Au jeu de celui qui arrive à parler le plus longtemps sur un sujet tiré au sort, Emmanuel Carrère gagnerait certainement, d'autant plus que sa grande culture lui permet de passer allègrement du coq à l'âne. Alors forcement dans le lot, il y a à boire et à manger. Dès le début, j'ai eu du mal à accrocher à la première partie qui m'a semblé superficielle et peu convaincante, me donnant l'impression d'une construction artificielle, à laquelle l'auteur ne semblait pas croire vraiment. Je l'ai lue avec l'impatience d'arriver enfin au sujet annoncé des premiers chrétiens. le point de vue original de l'auteur sur ce thème m'a d'abord séduit, mais les pages passant, les références religieuses, les digressions, les trous imaginés, et les parallèles douteux avec notre époque moderne, ont petit à petit émoussé mon intérêt, perturbé par un exposé foisonnant mais décousu et souffrant, de mon point de vue , d'un manque de concision. de ce fait, j'ai du me forcer pour aller jusqu'au bout. Au final, je me sens un peu frustré de tant d'érudition et de tant de pages pour si peu d'enrichissement réel. Faute sans doute à une culture ou un investissement insuffisant, j'ai eu la sensation de balancer en permanence entre roman et essai documentaire et, malgré de nombreux bons passages, j'en garderai l'impression globale d'être passé à côté du sujet et de ne pas avoir été tout à fait payé de mon temps et de ma bonne volonté. Mais si vous êtes un spécialiste du nouveau testament, comme l'est l'auteur, votre avis sera sans doute différent.
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Le royaume je ne sais pas si vous vous en rappelez un peu avant sa sortie , on ne parlait que de lui , impossible de faire l'impasse sur l'info , j'ai donc demandé avec insistance à ma bibliothèque attitrée de le commander et j'ai eu la chance de le lire en premier .
Il faut dire aussi que je suis une inconditionnelle de l'auteur qui tour à tour m'enchante comme dans mon préféré de loin qu'est Limonov , ou Un roman russe , me plait comme dans L'adversaire, m'horipile comme dans D'autres vies que la mienne , ce n'est pas parce que j'adore l'auteur que je ne le critique pas , bien au contraire , justement je le critique plus , je ne lui laisse rien passer .
Donc le royaume , la première chose qui m'a frappé dans ce livre c'est qu'il y a comme souvent dans les livres de l'auteur plusieurs romans dans le roman , ou plutôt ces fameuses digressions chères à l'auteur , elles ne sont pas pour me déplaire , bien au contraire , moi j'adore les digressions .
Nous voilà donc avec Emmanuel C qui nous raconte ses mésaventures avec leur baby - sitter pendant de nombreuses pages , puis la deuxième chose qui m'a frappé , enfin frappé n'est pas le mot exact , car j'ai lu de nombreux livres de l'auteur et j'y suis habituée , c'est la franchise , le courage de l'auteur , il faut le faire d'écrire ce livre , de se confier ainsi , de se mettre à nu , moi ça , ça me plait beaucoup , je n'y vois pas du tout du narcissisme bien au contraire , j'y vois un homme qui se confie sur ses failles , ses faiblesses .
Le royaume c'est le royaume de Dieu , enfin plus précisément de Jésus , j'ai un peu tendance à l'oublier , moi qui ait suivi le cours de morale en étant petite , j'ai donc appris énormément de choses en lisant ce livre , même si le plus athée d'entre nous vit dans une société judéo-chrétienne , appris plein de choses de façon intéressante , sur Luc , sur Jean , sur la foi bien entendu , ce concept si difficile à étudier , à définir .
Il y a eu des passages qui m'ont un peu moins intéressé mais ça reste pour moi , une lecture incontournable, comme je le disais au début de ma critique , entre l'auteur et moi , il y a une longue histoire , une histoire d'amour comme il en existe entre un auteur et une lectrice , des liens qui peuvent se distendre mais qui sont malgré tout indescriptibles , indestructibles, oui c'est ça aimer un auteur .
Emmanuel Carrère reste mon auteur préféré , voilà le mot de la fin .
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