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Sans conteste, le meilleur des quatre tomes de la saga, sans compter une conclusion à la hauteur qui clôt parfaitement le destin de chacun des personnages. Pas une seule déception, et une fermeture de livre sereine et souriante. Ce qui n'arrive pas tout le temps…

Après les événements de Jupons et Poisons, la vie de nos héros a été pas mal chamboulée. Sidheag a quitté l'école pour était sa meute, Savon a subi une transformation et a dû quitter l'école, Felix s'est révélé indigne de confiance (quel choc…), Sophronia a conclu un marché qui va changer sa vie à tout jamais et la menace des Vinaigriers se fait de plus en plus sentir. Autant dire que je m'attendais à un dernier tome à la hauteur et plein de rebondissements. Et… je n'ai pas été déçue ! J'ai même repéré pas mal de petits indices concernant le Protectorat de l'Ombrelle qui m'ont fait sourire, car indiquant que les deux sagas sont liées bien plus que je le croyais au tout début.

Artifices et Arbalètes commencent pourtant de façon très calme. Les fêtes de Noël approchent, et les trois amies, Sophronia, Dimity et Agatha passent quelques jours chez Petunia, l'une des soeurs aînées de notre héroïne à Londres. L'occasion de faire des emplettes, mais surtout de croiser certains hommes, ou plutôt certains surnaturels. S'il ne se passe rien à proprement parlé durant cette partie, il n'en reste pas moins que j'ai beaucoup apprécié les quelques événements qui se produisent. On sentait que cela avait de l'importance, l'auteur arrivant à nous captiver et à faire attention à tous les petits détails. Est-ce que Sophronia déteindrait sur nous ? Probablement !

Et puis, le nouvel an arrive avec toutes ses promesses de changement… Et là, tout bascule et c'est une suite ininterrompue d'aventures, d'actions, de découvertes pour aller à une conclusion à laquelle je ne m'attendais pas. Sophronia se trouve une nouvelle alliée, qui, je l'avoue cachée bien son jeu, même si j'avais des soupçons, et qui a su donner un coup de peps à cette fin et remplacer sans mal les acolytes habituels de notre héroïne. Une invasion qui va permettre à Sophronia de mettre en pratique tous ses enseignements et montrer combien elle mérite son diplôme.

Alors, oui, il y a de l'humour, comme d'habitude, mais j'ai trouvé ce tome plus adulte et surtout plus noir. Nos héros sont confrontés à des choses qui pour l'instant leur étaient cachées. Plus de violence, plus de tromperie, une vision de la société telle qu'un adulte peut la voir. Ce tome quatre est comme un basculement. Certes, les demoiselles de Melle Géraldine sont élevées pour devenir des espionnes et on leur apprend à se battre et à tuer, mais pour l'instant, ce n'était que de la théorie. Ici, les filles doivent, pour certaines, passer à l'acte. Cette transition est parfaite et arrive à point nommé. Non pas que j'ai aimé voir nos héros souffrir, mais les suivre sur plusieurs tomes, c'est aussi attendre de les voir évoluer et grandir, et Gail Carriger a très bien su gérer cela.

Tous les personnages sont à la hauteur, méchants comme gentils. Je n'ai rien à redire sur personne, ce qui est assez rare. J'ai aimé les nuances et le fait que chacun soit conscient de ses atouts comme de ses défauts. Tout n'est pas rose, même si l'humour et la dérision font que l'ensemble n'est pas pesant. J'ai, je dois le dire, particulièrement aimé la romance concernant Sophronia et Savon qui reste épique et adorable, mais aussi qui laisse les codes de la société les impacter tout en la laissant fidèle aux caractères des deux personnages.

La fin est une sorte d'apocalypse, mêlée à de la joyeuseté, comme l'a toujours été le Pensionnat de Melle Géraldine. L'auteur nous laisse, qui plus est, un épilogue où chacun de nos héros à droit à une fin, tout en laissant leur avenir leur appartenir. Une trio assez improbable me laissera sur une touche souriante et touchante, avec cette sensation de quitter des personnages et un univers que j'ai apprécié toute en sérénité.
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un tome qui clot avec brio la série. Ce volume cumule tout: romance (à petite dose), aventures, action, mystère, révélations et humour. Si la série commence doucement, elle se termine avec un véritable feu d'artifices!
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Voici donc le dernier tome de cette série. Sophronia et ses amies sont en dernière année à l'école de Mlle Géraldine et le monde est toujours plus inquiétant. Entre leur formation et ce qu'elles savent, grâce à Sophronia et son don pour attirer les ennuis, les jeunes filles sont inquiètes.

Ce que j'ai vraiment apprécié dans cet opus c'est que l'auteur s'occupe de tous les petits détails qui permettent de faire le lien entre cette série et le Protectorat de l'Ombrelle. Des détails comme l'école ou la technologie. Cette dernière en effet n'est pas tout à fait la même dans les deux sagas et on comprend pourquoi à la fin de cette histoire, un détail important donc.

De plus, excepté le futur des personnages, il n'y a plus de questions en suspens.
En effet, Sophronia - personnage principal - a un contrat pour sa sortie de l'école, et dans les dernières pages le dewan lui confie sa mission. Une mission qui, on le devine, se passe de nouveaux livres.
Pourtant, j'aurai aimé la voir évoluer en dehors du cadre du dirigeable, voir ce que deviennent ses amies. Et plus généralement l'évolution du monde entre cette narratrice et la suivante.

Ce quatrième tome a un peu plus de pep's que le précédent ce que j'ai apprécié. C'est une très bonne conclusion à une saga qui a su conserver les codes de la saga de l'Ombrelle tout en s'adaptant à un public plus jeune sans léser les adultes qui prolongent l'expérience.
Si j'ai préféré l'autre série, celle-ci reste intéressante et plaisante à lire :)
Lien : http://www.nyx-shadow.com/20..
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Hummmm...Quoi penser?
Attention mon commetaire contient des infos dévoilant l'intrigue !


À vrai dire même si ce roman est très bien écrit,l'intrigue merveilleuse comme d'habitude ,j'avoue être un peu déçue...
Peut être à cause que le professeur Braitwope reste zinzin jusqu'à la fin...
Ou bien que 1/3 du livre est consacré à une escapade à bord d'un dirigeable à la dérive rempli de vinaigriers,qui comme on se l'attend sont mit hors état de nuir.
Ou encore qu'il y a presque pas eu de chichis entre Sophronia qui a du mordant dans ses réponses et par exemple Monique ou Felix ....
Ou même que Sophronia tombe (je trouve) amoureuse trop facilement de Savon...
Mais il y a quand même quelques points positifs.Au début quand les personnages doivent se faire passer pour d'autres,et que les Génies du mal sont paumés.
Ou les vacances avec Pétunia à Londre ou elles rencontre Lord Akeldama,ou font les magasins.
Ou pour finir quand on découvre les liens de parenté entre Sophronia et Alexia Tarabotti.
Sophronia est la tante de de Yvy (meilleure amie de Alexia)Vu que Pétunia se marie avec M.Hisselpeny ,mais elle sera aussi nommé pas le dewan d'être la nounou d'alexia.
Enfin bref un mélange de super et de quelques déceptions...
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Un chouïa long à démarrer, ce quatrième et dernier tome des aventures de Sophronia corse peu à peu le suspense et dramatise ses ressorts, jusqu'alors plutôt légers. L'action en ressort d'autant plus intéressante, l'histoire d'amour... aussi sans doute, même si j'avoue m'être plus amusée des flirts et badinages des volumes précédents qu'émue de leur dénouement. Dénouement encore assez adolescent - en accord avec son public - mais qui a le mérite de poser, sans trop de facilités et avec charme, les cas de conscience et ambiguïtés soulevés par une affection en dehors des normes sociales.
L'évolution des caractères, globalement, est assez chouette, avec quelques révélations et retournements d'alliances qui affinent le propos et jouent avec intelligence des implications potentiellement retorses du thème central de l'espionnage. Quant aux fils qui continuent à se tendre vers les intrigues du Protectorat, ils donnent envie de relire celui-ci sans attendre !
De série en série, Gail Carriger a décidément créé un univers aussi accrocheur que réjouissant, qui promet d'excellentes heures de lecture.
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Et voila c'est la fin de cette superbe saga. J'ai beaucoup aimé ce tome ci ou notre héroïne a grandi et c'est se servir de ses talents appris on pensionnats, elle déjoue un complot avec l'aide de ses amis mais pas uniquement, se qui fait tout l'intérêt.
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Angleterre, 19e siecle. Sous le règne de la reine Victoria, nous croisons espions, vampires, loups garous et génies de mal. Sophronia est une jeune femme qui a intégré le pensionnat de Mademoiselle Géraldine, un dirigeable-école qui forme des jeunes filles bien élevées, mais surtout des espionnes. Son but : apprendre l'art de l'espionnage tout en étant une vraie lady.

Il y a deux facettes qui me plaisent beaucoup dans cette saga : d'abord l'univers dystopique mêlant steampunk et créatures surnaturelles. Oui, il y a des vampires et des loups-garous à Londres, et dans le gouvernement de la reine Victoria, mais aussi des automates, des zeppelin et tant d'autres inventions : tout est bien pensé, c'est très fluide ! le deuxième point, ce sont les personnages. Sophronia et ses amies sont drôles, énergiques et malgré leurs caractères différents, extrêmement courageuses.
Les personnages secondaires sont travaillés, j'adore Lord Akeldama, le vampire dandy toujours à la pointe de la mode, mais surtout toujours bien informé.

Les situations cocasses ne manquent pas, les dialogues sont efficaces et non dénués d'humour, les péripéties s'enchaînent... et notre jeune lady conserve (presque) toute sa dignité. C'est frais, léger, on retrouve l'époque victorienne, mais avec humour.

C'est une lecture-détente légère qui fait du bien, et avec laquelle on ne s'ennuie pas !

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Quelle fin de saga! J'ai adoré ces personnages, adoré cet humour loufoque entre bonne éducation anglaise et mille et une façons de tuer quelqu'un (le poulet en osier explosif!). de jolies jeunes filles si fortes en manipulation et en combat mais sans force brute. Toujours une touche de futilité. du thé, un dirigeable, un vampire fou, une jeune espionne et j'en passe. Merveilleux! Je vais enchaîner avec les autres sagas.
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Voilà la fin de cette série ! Je n'irai pas jusqu'à dire que j'en suis soulagée, mais je ne suis pas particulièrement triste de voir le point final arriver.
Pourtant, ce dernier tome s'est révélé vif et agréable à lire. le défi auquel Sophronia est confronté est plus dangereux et complexe que ceux des tomes précédents (on pourra regretter la facilité avec laquelle l'héroïne se défie des obstacles, mais, arrivée au quatrième tome, je n'en suis plus surprise). Si Savon, peu présent, m'a manqué, la maturité des filles (Sophronia la première), la réapparition de certains protagonistes des tomes précédents (comme Pétunia ou Lord Akeldama) ainsi que quelques révélations sur d'autres personnages m'ont vraiment fait plaisir.

Je laisse ce dernier tome sur un sentiment positif. Cette série vaut ce qu'elle vaut, elle n'est pas exempte de défauts (loin de là), mais la lecture est légère et distrayante, ce qui ne fait pas de mal de temps à autre.

Je vous propose maintenant un récapitulatif des points positifs et négatifs de cette saga.

Les + :
- le mélange steampunk, surnaturel et enquêtes policières ;
- L'humour et les petites piques qui se glissent ici et là ;
- Les personnages (quand on a appris à les connaître, ce qui m'a demandé d'attendre le troisième tome), notamment les filles avec leurs caractères très différents ;
- Les enjeux sociétaux et technologiques développés au fil de la série.

Les - :
- Un triangle amoureux qui dure bien trop longtemps à mon goût ;
- Une intrigue parfois un peu faible ;
- le premier tome (c'est le plus mauvais, ce qui est plutôt dommage) ;
- Une héroïne un peu trop parfaite.

Résultat : une série distrayante, mais pas particulièrement excitante. Malgré un univers et une héroïne sympathiques, elle ne me laissera sans doute pas un souvenir marquant.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Une saga intrigante, c'est le moins que l'on puisse dire ! Nous suivons le point de vue de Sophronia, élève peu commune car elle a été recrutée parmi le "commun des mortels" ^^. J'ai beaucoup apprécié ce personnage car elle est très complexe, à la fois forte et loyale mais aussi très observatrice, presque calculatrice parfois. Son histoire avec Savon (personnage masculin qui vit en "marge de la société" à cause de sa condition et sa couleur de peau) est pleine de pudeur, de tendresse et d'incertitude. Savon sait ce qu'il veut et se bat pour l'obtenir, c'est un personnage qui m'a réellement touché. Contrairement à lui, Sophronia va se poser beaucoup de questions sur son avenir et sur ce qu'elle veut réellement.
J'ai passé un agréable moment à lire cette saga (un tome par jour, c'est pour dire !), bourrée d'action, d'humour et de premiers émois.
Je conseille cette lecture à tous ceux qui souhaitent se détendre et passer un bon moment.
Une très belle découverte, je vais surement me pencher sur la première série de l'auteur (plus adulte) qu'est "Le protectorat de l'ombrelle.
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